Modèle:Topo-sal - GrandTerrier

Modèle:Topo-sal

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A propos du terme "Sal", Albert Deshayes précise dans son Dictionnaire des noms de lieux bretons (page 161):

PARTIE "Les lieux de vie"
Chapitre "Les lieux habités"


sal "habitation, demeure". Le mot a été emprunté dès le haut Moyen Age, en témoigne le nom de lieu Hinzal en Muzillac (56), formé avec le qualificatif hen antéposé. Ce terme s'applique en toponymie à une habitation possédant une grand-salle, comme l'on disait au Moyen Age, donc à une demeure noble. On notera que la majorité des lieux comportant ce terme sont attestés dans les Actes de Réformation de la Noblesse bretonne. On le relève employé :
  • seul dans Ar Sal en Saint-Vougay (29), La Salle en 1683, dans Ar Zal en Pont-de-Buis-Lès-Quimerc'h (29), les Salles en 1634, et à quarante-trois reprises dans l'équivalent français de La Salle;
  • sous forme plurielle à sept reprises dans Salou, à trois dans Zalou, dans Le Salo en Monterblanc (56) et en Pluneret (56), et à trente-deux dans Les Salles.

Placé en seconde position de composé, le terme sal se montre associé à douze autres termes, dont kêr, koad et pont à conq reprises, puis kozh à trois, etc.

On citera cependant le lieu de Troisnal en Muzillac (56), issu par métathèses de Trouinzal  en 1427, à comprendre traoñ-hen-sal.

Comme premier élément, on le relève suivi d'un :
  • nom de personne dans Sal-ar-Floch en Ploumagoar (22);
  • qualificatif dans La Salle-Verte en Ergué-Gabéric (29), Salglas en 1544, leçon qui montre bien que nous ne sommes pas en présence d'une francisation de Salver "Sauveur" comme souvent proposé, et en quatre autres communes costarmoricaines.