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En 1970 : ouverture d'une classe primaire à l'école de garçons (arrivée d'Andrée Canévet). En 1970 : ouverture d'une classe primaire à l'école de garçons (arrivée d'Andrée Canévet).
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 +En 1970 également : ouverture d'une classe enfantine à l'école des filles (arrivée de Mme Faruel, remplacée par Marie Louise Léon en 1971).
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 +En 1973 : ouverture d'une classe primaire à l'école de garçons (arrivée de Mme Morel).
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 +En 1973 il y a donc 7 classes pour 173 élèves. Et l'on reparle (comme dans les années 20) de la nécessité de restructurer l'ensemble du groupe scolaire. De nombreuses questions se posent alors : Faut- il une école maternelle autonome ? et où la construire ? Quant à l'école primaire, faut-il tout reconstruire ou rénover sérieusement la partie ancienne et rajouter des classes en "dur"?
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 +Et la cantine, n'est-il pas temps de la moderniser et de reconsidérer son fonctionnement ? (voir plus bas, chapitre cantine).
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 +A cette date, le jardin a pratiquement disparu ; les 3 classes implantées en 4 ans ont remplacé les fruitiers, les massifs de fleurs, le muret et ces
 +baraques ne sont qu'un pis-aller. Un certain hiver, pendant les vacances de Noël, l'eau gèle dans les canalisations de chauffage central de la classe enfantine : les radiateurs éclatent, répandant une eau noire sur le parquet. Il faut éponger ! Une autre année la grosse chaleur rend suffocante l'atmosphère dans les classes préfabriquées ; on arrose les toitures pour essayer de les refroidir.
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 +Des questions primordiales se posent donc dès cette époque mais les solutions ne seront pas immédiates car au Bourg, des besoins se font également sentir et le quartier du Rouillen est en pleine expansion.
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 +De nombreux équipements sco-laires et sportifs sont partout nécessaires. A Lestonan, l'Ecole Publique, pratiquement enclavée, ne peut s'étendre que sur des terrains dont le propriétaire ne veut absolument pas se séparer. Commencent alors de laborieuses négociations entre Pierre Quéré d'une part, Jean-Marie
 +Puech, le Maire, et son adjoint Alain Le Bihan d'autre part.
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 +Les discussions souvent au bord de la rupture se termineront favorablement, non sans mal.
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 +Le terrain étant acquis ou en voie de l'être, reste à décider ce qu'on y construira ; une bonne quinzaine d'années sera encore nécessaire pour que l'Ecole Publique trouve sa physionomie actuelle. En 1986, avec ses 10 classes (maternelles et élé-mentaires totalisant 254 élèves) les effectifs se stabilisent peu ou prou.
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 +<b>Les services municipaux</b>. Une seule personne, Marie-José Pennarun (Le Moigne) est employée communale depuis 1959 et affectée à diverses tâches.
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 +Elle aide l'institutrice de la classe enfantine (le rôle actuel des ATSEM) ; elle accueille le matin les élèves qui arrivent par le car de ramassage scolaire et les reconduit à 16 h 30 ; elle balaie et nettoie les classes le soir.

Version du 25 avril ~ ebrel 2015 à 16:50

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En 1967, après 6 années passées à Edern dans l'école du hameau retiré de Gulvain, école classées déshéritée par l'Education Nationale, nous souhaitons nous rapprocher de la ville. À l'école de Lestonan, M. et Mme Imprez désirant se fixer à Quimper portent leurs deux postes susceptibles d'être vacants. Nous les sollicitons et les obtenons pour la rentrée de septembre.

Dans le petit monde de l'Education, Lestonan est peu connu, mais pour moi (Maryse), c'est un lieu familier. Il faut rappeler que mes racines sont gabéricoises depuis des générations et qu'en 1967 mes grands parents paternels (Marie-Anne et Louis Barré de Penn ar Garn), ainsi que la majorité de ma famille y vivent encore.

En juin de cette année-là, quand nous recevons notre nomination officielle, nous prenons contact avec nos prédécesseurs afin de visiter les lieux et de prendre tous les renseignements utiles. L'accueil est très cordial mais peu encourageant : toutes les difficultés nous sont exposées et, en particulier, le surcroît de travail occasionné par la gestion de la cantine. Qu'importe ! Nous avions obtenu ce que nous avions demandé, et la cantine, nous nous en occupions aussi à Gulvain !

Début septembre, nous déménageons. Les services d'un déménageur professionnel ne s'imposent pas. Le camion de François Le Berre (Fanch a Bar) fait l'affaire. L'installation du chauffage central est en cours. Les ouvriers de Roger Coathalem s'activent. Ouf ! Il n'y aura pas à allumer les poêles chaque matin dans les classes. Cette rentrée se présente bien.

Etat des lieux en 1967

Les locaux. Entre 1930 et la période qui nous intéresse, peu de choses ont changé (voir plans). Le corps des bâtiments comprend, en façade nord, deux logements donnant sur la rue.

Celui qui s'ouvre sur la cour des filles est occupé par la famille Le Lec jusqu'en 1970, puis par la famille Corlosquet pendant de nombreuses années. Ce logement, froid et humide, se compose de 2 pièces au rez-de-chaussée et 2 pièces à l'étage. Absence de sanitaires.

Celui qui s'ouvre sur la cour des garçons est inoccupé. Après avoir abrité un réfectoire très exigu, il sert de réserve pour la cantine.

Les classes, au nombre de 3. L'une donne sur la cour Ouest, les deux autres sur la cour Est. Elles sont grandes et claires, mais relativement humides. Elles ont besoin d'un entretien sérieux. Les murs sont défraîchis et les planchers en mauvais état.

Au fond de la cour des garçons, le logement du directeur. Au rez-de-chaussée, 2 pièces ; à l'étage 2 chambres et un petit réduit doté d'un lavabo et d'une douche qui n'a jamais fonctionné, faute d'alimentation en eau chaude. Pas de WC dans le logement.

Les cours. Le portail de l'école jouxte le commerce Bouedec et donne sur la cour des garçons où se trouvent un garage, des cabinets « à la turque », des urinoirs, un préau (disons plutôt un abri d'à peine 20 m2) avec accès au jardin.

La cour des filles a la même configuration. Dans le préau une porte donne accès à la cantine. Les cabinets des deux cours (qu'on ne peut qualifier de sanitaires) sont d'origine et datent donc de la fin du 19e siècle. Leur remplacement par des sanitaires décents fait l'objet d'échanges mémorables avec Tinig Signour lors d'une visite de la commission des écoles. Tinig les trouve encore fort convenables et ne juge pas nécessaire d'en construire d'autres.

La cantine. Dans les années 1950, la municipalité a fait construire un bâtiment à usage de cantine : une entrée avec lavabos, un réfectoire, une cuisine.

L'équipement de la cuisine est des plus sommaires : des placards, une table, un évier, et, pour la cuisson, deux trépieds alimentés au gaz (trépieds à lessiveuse). Le réfectoire est meublé de quelques tables recouvertes de lino, de bancs et d'une longue table sur tréteaux (dont on reparle plus bas).

Le jardin. Dans le prolongement de la cantine, un "préfabriqué", a été installé à la rentrée 1966 pour abriter une classe enfantine qui est la deuxième classe de l'école des filles.

En 1967, il reste donc environ la moitié du jardin d'origine, un bel espace tout de même. Au pignon du logement du directeur, exposée au sud, une petite parcelle permet d'obtenir quelques légumes et des pommes de terre (vers le 1er mai ?). Une glycine assez envahissante grimpe sur ce mur. Un muret de pierres sèches recouvert de vigne vierge subsiste près de la cantine et délimite la cour des petits.

Le reste du jardin donne sur le quartier du Champ et on y trouve des pommiers, un prunier, des groseilliers, des lilas et un majestueux camélia qui fut planté par M. Lazou dans les années 30.

Le fonctionnement de l'école

Les classes, leurs effectifs. Comme déià dit. à notre arrivée en 1967 l'école comprend 4 classes pour 108 élèves (effectif au 10 décembre 1967).
La classe enfantine (Marie-France Le Beul) : une trentaine d'élèves.
Le CP (Hélène Le Lec).
Le CE1- CE2 (Maryse Le Berre).
Le CM1-CM2 - Fin d'études (Jean Le Berre).

Les 2 écoles sont géminées et les classes sont mixtes ; la classe enfantine et le CE1-CE2 forment l'école de filles (école B) ; le CP et le CM1- CM2-FE forment l'école de garçons (école A). Aux yeux de tous, il y a « l'Ecole Publique de Lestonan » car les subtilités de l'Administration ne sont pas connues.

A cette date encore beaucoup d'enfants d'ouvriers papetiers fréquentent les écoles privées. Quelques-uns cependant viennent à l'école publique, ainsi que des enfants de commerçants et d'artisans de Lestonan, d'agriculteurs et de familles habitant la zone rurale Est de la commune. De plus en plus de familles travaillant à Quimper dans différents services administratifs ou de santé s'installent dans le quartier, et le nombre d'élèves croît régulièrement (voir graphique).

L'urbanisation du Rouillen amène une forte hausse des effectifs dans les années 70-75, ce qui nous vaut des ouvertures de classes dans l'urgence, avec des structures légères vite montées :

En 1970 : ouverture d'une classe primaire à l'école de garçons (arrivée d'Andrée Canévet).

En 1970 également : ouverture d'une classe enfantine à l'école des filles (arrivée de Mme Faruel, remplacée par Marie Louise Léon en 1971).

En 1973 : ouverture d'une classe primaire à l'école de garçons (arrivée de Mme Morel).

En 1973 il y a donc 7 classes pour 173 élèves. Et l'on reparle (comme dans les années 20) de la nécessité de restructurer l'ensemble du groupe scolaire. De nombreuses questions se posent alors : Faut- il une école maternelle autonome ? et où la construire ? Quant à l'école primaire, faut-il tout reconstruire ou rénover sérieusement la partie ancienne et rajouter des classes en "dur"?

Et la cantine, n'est-il pas temps de la moderniser et de reconsidérer son fonctionnement ? (voir plus bas, chapitre cantine).

A cette date, le jardin a pratiquement disparu ; les 3 classes implantées en 4 ans ont remplacé les fruitiers, les massifs de fleurs, le muret et ces baraques ne sont qu'un pis-aller. Un certain hiver, pendant les vacances de Noël, l'eau gèle dans les canalisations de chauffage central de la classe enfantine : les radiateurs éclatent, répandant une eau noire sur le parquet. Il faut éponger ! Une autre année la grosse chaleur rend suffocante l'atmosphère dans les classes préfabriquées ; on arrose les toitures pour essayer de les refroidir.

Des questions primordiales se posent donc dès cette époque mais les solutions ne seront pas immédiates car au Bourg, des besoins se font également sentir et le quartier du Rouillen est en pleine expansion.

De nombreux équipements sco-laires et sportifs sont partout nécessaires. A Lestonan, l'Ecole Publique, pratiquement enclavée, ne peut s'étendre que sur des terrains dont le propriétaire ne veut absolument pas se séparer. Commencent alors de laborieuses négociations entre Pierre Quéré d'une part, Jean-Marie Puech, le Maire, et son adjoint Alain Le Bihan d'autre part.

Les discussions souvent au bord de la rupture se termineront favorablement, non sans mal.

Le terrain étant acquis ou en voie de l'être, reste à décider ce qu'on y construira ; une bonne quinzaine d'années sera encore nécessaire pour que l'Ecole Publique trouve sa physionomie actuelle. En 1986, avec ses 10 classes (maternelles et élé-mentaires totalisant 254 élèves) les effectifs se stabilisent peu ou prou.

Les services municipaux. Une seule personne, Marie-José Pennarun (Le Moigne) est employée communale depuis 1959 et affectée à diverses tâches.

Elle aide l'institutrice de la classe enfantine (le rôle actuel des ATSEM) ; elle accueille le matin les élèves qui arrivent par le car de ramassage scolaire et les reconduit à 16 h 30 ; elle balaie et nettoie les classes le soir.