Modèle:K-Stu - GrandTerrier

Modèle:K-Stu

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-{{DefWord|Stu, stuit, stuc, s.m. : appréciation, évaluation. Sorte de fumier, d'engrais : « <i>Jouira le tenancier de ses stucs et engrais estans aux terres de ladite tenue</i> » (1578, Coutume de Bret., Nouv. Cout. gén., IV, 408) ; « <i>Troys journées de terre en stus et engroys pour forment, terres labourables en stu et engroys pour avoine</i> » (1510, inventaire par la cour de Treourec, Arch. Finist.). On trouve encore au XVIIIe s. : « <i>un journal et demi de stus sous seigle</i> » (1744, Arch. Finist. B 287). Source : dictionnaire Godefroy 1880. Jean-François Le Gonidec signale également en 1807 « <i>Stû, adj. Je n'ai jamais vu employer ce mot qu'après le mot douar, terre ; douar stû, terre chaude, terre en rapport, terre préparée à recevoir la semence, après avoir été engraissée. Le Pelletier a considéré ce mot comme substr., et lui a donné la signification de fumier</i> ». Au 19e siècle l'état de stus en Cornouaille était l'inventaire de tous les fumiers; pailles, foins, landes en réserve ou sur la terre dont la destination était de l'enrichir avant les labours.}}+{{DefWord|Stu, stuit, stuc, s.m. : sorte de fumier, d'engrais : « <i>Jouira le tenancier de ses stucs et engrais estans aux terres de ladite tenue</i> » (1578, Coutume de Bret., Nouv. Cout. gén., IV, 408) ; « <i>Troys journées de terre en stus et engroys pour forment, terres labourables en stu et engroys pour avoine</i> » (1510, inventaire par la cour de Treourec, Arch. Finist.). On trouve encore au XVIIIe s. : « <i>un journal et demi de stus sous seigle</i> » (1744, Arch. Finist. B 287). Source : dictionnaire Godefroy 1880. Jean-François Le Gonidec signale également en 1807 « <i>Stû, adj. Je n'ai jamais vu employer ce mot qu'après le mot douar, terre ; douar stû, terre chaude, terre en rapport, terre préparée à recevoir la semence, après avoir été engraissée. Le Pelletier a considéré ce mot comme substr., et lui a donné la signification de fumier</i> ». Au 19e siècle l'état de stus en Cornouaille était l'inventaire de tous les fumiers; pailles, foins, landes en réserve ou sur la terre dont la destination était de l'enrichir avant les labours.}}

Version actuelle

TERME ANCIEN DE DOCUMENTS D'ARCHIVES

Stu, stuit, stuc, s.m. : sorte de fumier, d'engrais : « Jouira le tenancier de ses stucs et engrais estans aux terres de ladite tenue » (1578, Coutume de Bret., Nouv. Cout. gén., IV, 408) ; « Troys journées de terre en stus et engroys pour forment, terres labourables en stu et engroys pour avoine » (1510, inventaire par la cour de Treourec, Arch. Finist.). On trouve encore au XVIIIe s. : « un journal et demi de stus sous seigle » (1744, Arch. Finist. B 287). Source : dictionnaire Godefroy 1880. Jean-François Le Gonidec signale également en 1807 « Stû, adj. Je n'ai jamais vu employer ce mot qu'après le mot douar, terre ; douar stû, terre chaude, terre en rapport, terre préparée à recevoir la semence, après avoir été engraissée. Le Pelletier a considéré ce mot comme substr., et lui a donné la signification de fumier ». Au 19e siècle l'état de stus en Cornouaille était l'inventaire de tous les fumiers; pailles, foins, landes en réserve ou sur la terre dont la destination était de l'enrichir avant les labours.


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