Modèle:K-Renable
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| - | {{DefWord|Renable, s.m. : état des lieux, l'adjectif renable ou raisnable signifiant en vieux français « <i>en bon état</i> ». On faisait un renable en particulier pour les moulins. Il y avait le grand renable et... le petit renable dans lesquels étaient inventoriés et valorisés tous les appareils à l'intérieur du bâtiment du moulin (le grand fer, la meule dormante et la meule courante, la roue ou la pirouette, les cordes, etc....), mais aussi à l'extérieur : les vannes d'amenée ou de fuite, les rigoles ou biefs, les chaussées. Par extension valeur mobilière du moulin. Les meuniers devaient acquitter cette somme lors de leur entrée en jouissance, la somme leur étant rendue à la fin du bail, si le moulu était jugé bien entretenu. Source: Glad, portail des patrimoines de Bretagne.}} | + | {{DefWord|Renable, s.m. : état des lieux, l'adjectif renable ou raisnable signifiant en vieux français « <i>en bon état</i> », et étant dérivé aussi en basse-Bretagne du terme breton « <i>Renabl</i>, plur. -où » pour « <i>inventaire</i> ». Ce renable était pratiqué essentiellement pour inventorier les biens des meuniers lors des renouvèlements de baux. Il y avait le grand renable pour les aménagements extérieurs ( les vannes d'amenée ou de fuite, les rigoles ou biefs, les chaussées) et le petit renable dans lesquels étaient inventoriés et valorisés tous les appareils à l'intérieur du bâtiment du moulin (le grand fer, la meule dormante et la meule courante, la roue ou la pirouette, les cordes, etc.). Le terme de [[Template:K-Souche|souche]] peut être un synonyme de petit renable dans certains documents d'archives. Par extension le terme renable désigne la valeur mobilière du moulin, les meuniers devaient acquitter cette somme lors de leur entrée en jouissance, et la somme leur étant rendue à la fin du bail si le moulin était jugé bien entretenu. }} |
Version du 29 décembre ~ kerzu 2015 à 11:27
Renable, s.m. : état des lieux, l'adjectif renable ou raisnable signifiant en vieux français « en bon état », et étant dérivé aussi en basse-Bretagne du terme breton « Renabl, plur. -où » pour « inventaire ». Ce renable était pratiqué essentiellement pour inventorier les biens des meuniers lors des renouvèlements de baux. Il y avait le grand renable pour les aménagements extérieurs ( les vannes d'amenée ou de fuite, les rigoles ou biefs, les chaussées) et le petit renable dans lesquels étaient inventoriés et valorisés tous les appareils à l'intérieur du bâtiment du moulin (le grand fer, la meule dormante et la meule courante, la roue ou la pirouette, les cordes, etc.). Le terme de souche peut être un synonyme de petit renable dans certains documents d'archives. Par extension le terme renable désigne la valeur mobilière du moulin, les meuniers devaient acquitter cette somme lors de leur entrée en jouissance, et la somme leur étant rendue à la fin du bail si le moulin était jugé bien entretenu.
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