La vente de la chapelle et du calvaire de Coat-Quéau, Ouest-Eclair Illustration 1925 - GrandTerrier

La vente de la chapelle et du calvaire de Coat-Quéau, Ouest-Eclair Illustration 1925

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Catégorie : Journaux
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
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§ E.D.F.

Deux articles qui reprennent les arguments pour et contre le transfert de ce calvaire depuis son lieu d'origine près d'une chapelle en ruine jusqu'au parc de l'industriel René Bolloré.

Autres lectures : « Le calvaire du manoir d'Odet » ¤ « René Bolloré (1885-1935), entrepreneur » ¤ « Les croix et calvaires d'Ergué-Gabéric » ¤ 

1 Présentation

Rappel des faits : la chapelle de Notre-Dame de Coat-Quéau étant en ruine, la municipalité de Scrignac organisa une vente aux enchères du « calvaire, la chapelle en ruines, le terrain et un second calvaire ».

Le premier article, au titre accrocheur « Comment on met à l'encan un calvaire », dénonce les faits en affichant une certaine lassitude : « Jusqu'au dernier moment on espéra que l'achat ne serait pas opéré. Il fallut bien se rendre compte du fait accompli. La population s'intéressa assez peu à cet évènement, on n'en saisit pas la gravité ».

L'action du curé de Scrignac qui avait proposé de remonter le calvaire devant l'église paroissiale fut sans effets : « M. Grall, curé de Scrignac, s'est en vain élevé du haut de la chaire contre la mise à l'encan d'un monument respectable aux yeux de tous, datant du 16e siècle ».

Après une première mise à prix de 6.000 francs, le dernier enchérisseur pour 10.900 francs sera M. Le Rumeur, ancien agent-voyeur, qui représentait M. René Bolloré, propriétaires des papeteries d'Ode en Ergué-Gabéric et de Cascadec en Scaër.

Le deuxième article, publié plus d'un mois après la vente, est plus nuancé et reprend des arguments apportés par la Société Archéologique du Finistère : « L'acheteur qui est un industriel Finistérien, a fait remonter le calvaire dans une propriété des environs de Quimper, le sauvant ainsi d'une ruine certaine et prochaine ».

Mais le journaliste s'interroge : « Qu'est devenu le calvaire, hors du cadre où il a été élevé et qui lui seyait si bien ? Pourquoi prétendre avoir sauvé d'une ruine prochaine ce calvaire de solide granit qui avait résisté aux tempêtes et à la foudre même ? ».

Son seul espoir est qu'on « consolidera les ruines de la chapelle ». Les pierres de la chapelle seront transportées l'année suivante en 1926 sur le site voisin de la papeterie de Cascadec en Scaër où l'industriel René Bolloré reconstruira sa chapelle.

En 1937 à l´initiative de l´abbé Jean-Marie Perrot [1], et d´après les plan de l´architecte James Bouillé, tous deux militants bretons de l´action catholique, une nouvelle chapelle sera construite à l'emplacement de l'ancien édifice.

 
À la Une d'Ouest-Elair du 29.04.1925
À la Une d'Ouest-Elair du 29.04.1925

2 Article du 27 avril

L'Ouest-Eclair, 27 avril 1925
L'Ouest-Eclair, 27 avril 1925

3 Article du 6 juin

L'Ouest-Eclair, 6 juin 1925
L'Ouest-Eclair, 6 juin 1925


4 Annotations

  1. L'abbé Jean-Marie Perrot (1877-1943) est un prêtre catholique séculier, fondateur de l'association Bleun-Brug et de la revue Feiz ha Breiz. Ordonné prêtre en 1903, en poste à Saint-Vougay, Saint-Thégonnec, Plouguerneau, Scrignac, il se fait l'apôtre de la langue et des traditions catholiques de son pays breton. Soupçonné de compromission avec l'occupant allemand, il est abattu en 1943 par un membre de l'Organisation spéciale du PCF à Scaër. Il a sa tombe près de la chapelle de Coat-Quéau qu'il a fait reconstruire en 1937. [Ref.↑]


Thème de l'article : Revue de presse

Date de création : Mai 2013    Dernière modification : 29.06.2014    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]