Un article de GrandTerrier.
(Différences entre les versions)
Version du 11 juillet ~ gouere 2011 à 05:56
KERGOURLAY (Guillaume), La Peste d'Elliant (Bosenn Eliant) - Rhapsodie macabre, Association Kerdevot 89, Ergué-Gabéric, 1989, ISBN 2-9503741-1-5
|
Titre :
| La Peste d'Elliant (Bosenn Eliant) - Rhapsodie macabre
|
Auteur :
| KERGOURLAY Guillaume
| Type :
| Livre/Brochure
|
Edition :
| Association Kerdevot 89
| Note :
| -
|
Impression :
| Ergué-Gabéric
| Année :
| 1989
|
Pages :
| 34
| Référence :
| ISBN 2-9503741-1-5
|
|
[modifier] Notice bibliographique
| Ce livret illustré par Nina Vidrovitch et édité à l'occasion du cinquième centenaire de la chapelle N.D. de Kerdévot contient trois poèmes de l'auteur elliantais Guillaume Kergourlay. Le plus long d'entre eux « Rhapsodie macabre de la peste d'Elliant » évoque les ravages de la peste et bien sûr la légende de la fondation de Kerdévot.
Ce poème a été mis en musique par Michel Boedec et donné en la chapelle le 16 juillet 1989 dans le cadre du festival de Cornouaille. Le spectacle résolument contemporain, a ensuite été joué au Festival interceltique de Lorient.
Extrait 1 :
Quel est donc ce nuage étrange
Qui couvre le ciel d’Elliant ?
Est-ce l’aile noire d’un ange,
Présage de mort pour les anges ?
Ou des Saxons le dragon rouge,
De Arthur le cheval en deuil ?
De Tristan la voile qui bouge
Dernier signe avant le cercueil ?
|
Ou l’orage qui tout emporte,
Est-ce la froideur de la nuit ?
-Prions pour qu’on nous réconforte !
Est-ce l’angoisse, est-ce l’ennui ?
Où les rats courent-ils si vite ?
Où l’oiseau vole-t-il si loin ?
La contrée est-elle interdite ?
On n’y rencontre plus un chien !
|
Extrait 2 :
L’ombre tombe de proche en proche,
- Serait-ce le jour qui s’en va ? -
Ou bien le sommeil qui s’approche,
Ou l’obscurité du trépas ?
Des bubons viennent d’apparaître
À mon aine et près de mon sein !
Un petit enfant vient de naître,
Son âme est déjà chez les saints !
Venez donc me sauver la vie !
Personne n’a pitié de moi !
J’ai bu le vin jusqu’à la lie !
Qui me libérera de moi ?
|
De tous, c’est la danse macabre,
Des vertueux et des putains ;
Des os servent de candélabres,
Les crânes à boire du vin !
La peste et ses bubons atroces,
Vomissements et hauts-le-cœur !
Chairs fétides et noires bosses
Et pestilente puanteur !
La peste, qui nous rend visite,
Ne trouve plus personne ailleurs,
Vite –avant qu’elle ne nous quitte–
Priez pour nous pauvres pêcheurs !
|
|
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric
Date de création : février 2007 Dernière modification : 11.07.2011 Avancement : [Fignolé]
|