Jean Louët (1874-1926), sous-lieutenant du 97e RI
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- | Autres lectures : {{Tpg2|:Category:Poilus|Portail des Poilus de 1914-18}}{{Tpg|L'assaut du 25 septembre 1915 *}}{{Tpg|1915-1919 - Cahier de campagne du brigadier fourrier Pierre Tanguy}}{{Tpg|DOUGUET Jean-François - Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre}}{{Tpg|DOUGUET Jean-François - Ergué-Gabéric dans la Grande Guerre T1}}{{Tpg|DOUGUET Jean-François - Cornouaillais dans la Grande Guerre T2}} | + | Autres lectures : {{Tpg2|:Category:Poilus|Portail des Poilus de 1914-18}}{{Tpg|L'assaut du 25 septembre 1915 *}}{{Tpg|Les combats de Pierre Tanguy en Marne, Somme, Aisne, Meuse et Allemagne}}{{Tpg|DOUGUET Jean-François - Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre}}{{Tpg|DOUGUET Jean-François - Ergué-Gabéric dans la Grande Guerre T1}}{{Tpg|DOUGUET Jean-François - Cornouaillais dans la Grande Guerre T2}} |
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- | Jean Louët, né le 28 novembre 1874 au village de Keranroué en Ergué-Gabéric où ses parents étaient simples cultivateurs, est un militaire gradé et décoré. Jean-François Douguet écrit dans son livre « <i>Ergué-Gabéric dans la Grande Guerre T1</i> » : « <i>Le peuple des paysans ne fournit pas, ou peu, d'officiers. Ergué-Gabéric n'échappe pas à la règle. Toutefois, il arrive qu'un fils de paysan s'émancipe. Ainsi Jean Louët ...</i> » | + | Jean Louët, né le 28 novembre 1874 au village de Keranroué en Ergué-Gabéric où ses parents étaient simples cultivateurs, est un militaire gradé et décoré. Jean-François Douguet écrit dans son livre « <i>Ergué-Gabéric dans la Grande Guerre T1</i> », publié en juillet 2014 : « <i>Le peuple des paysans ne fournit pas, ou peu, d'officiers. Ergué-Gabéric n'échappe pas à la règle. Toutefois, il arrive qu'un fils de paysan s'émancipe. Ainsi Jean Louët ...</i> » |
Après son service militaire en 1898, il entre dans la Garde Républicaine <ref>La Garde républicaine est une subdivision de la Gendarmerie nationale qui assure des missions d'honneur et de sécurité au profit des plus hautes autorités de l'État ainsi que des missions de sécurité au profit du public.</ref> où il est successivement élève garde à pied, garde à pied le 8 décembre 1899, brigadier à pied, puis maréchal des logis. En octobre, incorporé au 97e Régiment d'Infanterie, il est promu sous-lieutenant, qualifié « <i>à TT</i> » (à titre temporaire). Ce grade voulait dire qu'il est jugé capable de remplir cette fonction par son encadrement, mais que les circonstances ne permettent pas de suivre la procédure administrative. | Après son service militaire en 1898, il entre dans la Garde Républicaine <ref>La Garde républicaine est une subdivision de la Gendarmerie nationale qui assure des missions d'honneur et de sécurité au profit des plus hautes autorités de l'État ainsi que des missions de sécurité au profit du public.</ref> où il est successivement élève garde à pied, garde à pied le 8 décembre 1899, brigadier à pied, puis maréchal des logis. En octobre, incorporé au 97e Régiment d'Infanterie, il est promu sous-lieutenant, qualifié « <i>à TT</i> » (à titre temporaire). Ce grade voulait dire qu'il est jugé capable de remplir cette fonction par son encadrement, mais que les circonstances ne permettent pas de suivre la procédure administrative. | ||
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Le 9 mai 1915, il est en Artois au nord d'Arras, et participe à la Bataille d'Artois de mai-juin 1915 <ref name=BatailleArtois>{{BatailleArtois}}</ref>. Après le tir de 1 200 canons, l’assaut est donné, mais les soldats français sont nombreux à s’effondrer face aux mitrailleuses allemandes. Ce jour-là Jean Louët sera blessé lors de l'assaut de Souchez, la première « <i>par éclat d'obus à la main droite</i> », et la seconde « <i>d'une balle au bras gauche avec fracture esquilleuse <ref name="Esquille">Esquille s.f. : (latin schidia, copeau, du grec skhidza) petit fragment osseux provenant d'une fracture, le plus souvent complexe. Source : Larousse.</ref> de l'humérus</i> ». | Le 9 mai 1915, il est en Artois au nord d'Arras, et participe à la Bataille d'Artois de mai-juin 1915 <ref name=BatailleArtois>{{BatailleArtois}}</ref>. Après le tir de 1 200 canons, l’assaut est donné, mais les soldats français sont nombreux à s’effondrer face aux mitrailleuses allemandes. Ce jour-là Jean Louët sera blessé lors de l'assaut de Souchez, la première « <i>par éclat d'obus à la main droite</i> », et la seconde « <i>d'une balle au bras gauche avec fracture esquilleuse <ref name="Esquille">Esquille s.f. : (latin schidia, copeau, du grec skhidza) petit fragment osseux provenant d'une fracture, le plus souvent complexe. Source : Larousse.</ref> de l'humérus</i> ». | ||
- | Il sera nommé quelques jours plus tard Chancelier de la Légion d'Honneur avec cette citation : « <i>Véritable entraineur d'hommes. A le 9 mai 1915 conduit avec une remarquable ardeur ses hommes à l'assaut des tranchées ennemies. Blessé à la main au début de l'action, a conservé son commandement. A été gravement blessé au delà de la 3e ligne ennemie.</i> » | + | Il sera nommé quelques jours plus tard Chancelier de la Légion d'Honneur et reçoit la « <i>croix de guerre avec palme</i> », avec cette citation : « <i>Véritable entraineur d'hommes. A le 9 mai 1915 conduit avec une remarquable ardeur ses hommes à l'assaut des tranchées ennemies. Blessé à la main au début de l'action, a conservé son commandement. A été gravement blessé au delà de la 3e ligne ennemie.</i> » |
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+ | Nom: Louët, prénom : Jean, qualité du grade : sous-lieutenant à titre temporaire à la 5e compagnie du 97e régiment d'infanterie, né le 8 novembre 1874 à Ergué-Gabéric (Finistère) a été nommé Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 2 octobre 1915, rendu sur le rapport du Ministre de la Guerre, croix de guerre avec palme, pour prendre rang du 18 septembre 1915. | ||
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Version actuelle
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Un officier âge de 40 ans, avec plus de 19 ans de service dans l'armée, dont 16 dans la Garde républicaine, blessé au front dans les combats de Souchez en Artois On trouvera ci-dessous la relation de cette journée dans le Journal des Marches et Opérations du 97e Régiment d'Infanterie, ainsi que son dossier de décoré de la Légion d'Honneur. Autres lectures : « Portail des Poilus de 1914-18 » ¤ « L'assaut du 25 septembre 1915 * » ¤ « Les combats de Pierre Tanguy en Marne, Somme, Aisne, Meuse et Allemagne » ¤ « DOUGUET Jean-François - Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre » ¤ « DOUGUET Jean-François - Ergué-Gabéric dans la Grande Guerre T1 » ¤ « DOUGUET Jean-François - Cornouaillais dans la Grande Guerre T2 » ¤ |
[modifier] 1 Présentation
Jean Louët, né le 28 novembre 1874 au village de Keranroué en Ergué-Gabéric où ses parents étaient simples cultivateurs, est un militaire gradé et décoré. Jean-François Douguet écrit dans son livre « Ergué-Gabéric dans la Grande Guerre T1 », publié en juillet 2014 : « Le peuple des paysans ne fournit pas, ou peu, d'officiers. Ergué-Gabéric n'échappe pas à la règle. Toutefois, il arrive qu'un fils de paysan s'émancipe. Ainsi Jean Louët ... » Après son service militaire en 1898, il entre dans la Garde Républicaine Le 9 mai 1915, il est en Artois au nord d'Arras, et participe à la Bataille d'Artois de mai-juin 1915 Il sera nommé quelques jours plus tard Chancelier de la Légion d'Honneur et reçoit la « croix de guerre avec palme », avec cette citation : « Véritable entraineur d'hommes. A le 9 mai 1915 conduit avec une remarquable ardeur ses hommes à l'assaut des tranchées ennemies. Blessé à la main au début de l'action, a conservé son commandement. A été gravement blessé au delà de la 3e ligne ennemie. » |
Le Journal de Marche et d'Opérations du 97e Régiment d'Infanterie atteste bien que les troupes du 2e Bataillon de Jean Louët (il était dans la 5e Compagnie, soit la 1ère Cie du 2e Bataillon) a bien réussi son assaut : « À 10 heures, débouché des unités de 1ère ligne, suivie rapidement des unités de renfort, tandis que le 3ème Bataillon vient de suite occuper les emplacement prises et dépassées (10h20). Le passage des 3 lignes de tranchées allemandes et du terrain en arrière, couvert de boyaux et de rameaux [...] À 11 heures, arrivé au Cabaret Rouge des premiers éléments du 97e. » Jean Louët est bien nommé dans le récapitulatif nominatif des pertes parmi les 12 officiers blessés pendant ces journées du 9 au 13 mai. Par ailleurs on comptera parmi les hommes de troupes du 97e RI plus de 1000 tués, blessés et disparus. Cette bataille de l'Artois Après guerre Jean Louët réintègre la Garde Républicaine ; sur un reçu de pension de sa Légion d'Honneur daté de 1920, il est domicilié à : « Garde républicaine, Paris, Boulevard Henri IV ». Il décède le 18 août 1926 dans le département des Hautes Alpes. Par contre nous ne savons pas s'il a formé une famille et eu des descendants. |
[modifier] 2 Légion d'Honneur
Numéro du certificat d'inscription : 103481
Blessures de guerre :
Cité à l'ordre de l'armée n° 1581 du 18 septembre 1915 :
Services, positions diverses :
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[modifier] 3 Journal de marche du 97e RI
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[modifier] 4 Annotations
- La bataille de l'Artois (appelée aussi Première bataille d'Artois1 ou seconde bataille de l'Artois, en allemand Lorettoschlacht), est une bataille qui se déroule sur le Front Ouest pendant la Première Guerre mondiale, du 9 mai au 25 juin 1915. Elle a lieu au même moment que la deuxième bataille d'Ypres. Bien que les troupes françaises, sous les ordres du général Pétain remportent plusieurs succès, l'issue de la bataille reste indécise. Pertes : 192 000 morts ou blessés Français, 11 000 Britanniques et du côté allemand 65 000 morts, blessés ou disparus, et 8 000 prisonniers. [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2]
- La Garde républicaine est une subdivision de la Gendarmerie nationale qui assure des missions d'honneur et de sécurité au profit des plus hautes autorités de l'État ainsi que des missions de sécurité au profit du public. [Ref.↑]
- Esquille s.f. : (latin schidia, copeau, du grec skhidza) petit fragment osseux provenant d'une fracture, le plus souvent complexe. Source : Larousse. [Ref.↑ 3,0 3,1]
- Le secteur du Cabaret Rouge aux abords du village de Souchez en Artois a constitué pendant des semaines un endroit très disputé sur le front d’Artois. Après l’offensive de mai-juin 1915 il restera aux mains des allemands. Les lieux ont été n décrit par Henri Barbusse en octobre 1915 : " Le Cabaret Rouge. Il n’en reste rien. On montre comme une curiosité un reste de plancher, (...) les décombres entassés là sont rougeâtres comme la brique dont était faite la maison, lorsque maison il y avait.", laquelle maison était une auberge campagnarde. [Ref.↑]
Thème de l'article : Histoire d'une personnalité gabéricoise Date de création : Février 2015 Dernière modification : 9.12.2021 Avancement : [Développé] |