D. Citoyen du Monde - archive Norbert Bernard 2005

1.1 Les lieux de Déguignet en Bretagne

La vie de Jean-Marie Déguignet se situe essentiellement en Basse-Cornouaille, dans le pays de Quimper. Il est né à Guengat, passe son enfance à Ergué-Gabéric. Dans le cadre de ses engagements militaires il effectuera quelques voyages vers Rennes (lorsque son unité part vers Lyon avant de rejoindre la Crimée) et vers Brest (où il signe son second engagement). A son retour, il s'installera 15 ans au Toulven, à Ergué-Armel. Puis ce seront quelques années à Pluguffan, pour finir sa vie à Quimper.

Extraits des mémoires se rapportant à la Bretagne :

Les lieux de Bretagne visités ou évoqués par J-M. Déguignet :

• Beuzec-Conq (il y vend des polices d'assurances) >> (Intégrale, p. 414)

• Brest (mentionné via la route de Brest, mais aussi le centre de recrutement des Armées, les beaux parleurs de la marine, l'arsenal et le port>> (Intégrale, p. 137, 148, 258, 259, 406, 420, 499n, 502n, 510, 511, 528, 604n, 682n, 684, 751n, 781, 790, 811, 818, 826, 827, 837)

• Briec (commune voisine d'Ergué-Gabéric, il y situe de nombreuses histoires et légendes) >> (Intégrale, p. 107, 109, 113, 125n, 130, 131, 461n)

• Ergué-Armel (Jean-Marie, marié, tiendra la ferme du Toulven pendant 15 ans) >> (Intégrale, p. 118, 123, 125n, 157n, 222, 334, 349, 350, 355, 356, 358, 359, 360n, 370, 375n, 381n, 392n, 393, 401, 405, 402n, 451, 469, 521, 549n, 686n, 723, 728n, 874, 886, 887)
  • Toulven >> (Intégrale, p. 325, 334, 335, 336, 338, 340, 352, 354, 355, 356, 357, 361, 362, 364, 369, 372, 382, 392n, 393, 395n, 397, 398, 399, 400, 404, 405, 411, 414, 452, 454, 469, 479, 483, 539, 540, 541, 554, 656, 686, 834, 886, 887)

• Ergué-Gabéric (lieu d’origine de sa famille, il y passe sa petite enfance et ses retours d’engagement ramèneront ses pas à Ergué-Gabéric) >> (Intégrale, p. 31, 34n, 35n, 37n, 39n, 42n, 45n, 70n, 75n, 82n, 103n, 104, 105, 113n, 117n, 118, 119, 125n, 129, 150n, 152, 184, 185, 211, 255, 257, 324, 334, 350, 352n, 356, 380, 456, 514, 701, 748, 868, 881)
  • Kerdevot >> (Intégrale, p. 42, 92, 104, 106, 114, 117, 118, 119, 134, 178, 324n, 323)
  • Stangala ou Stand-Odet >> (Intégrale, p. 35, 40, 115, 185, 317, 319, 323, 324, 327, 328, 333, 334, 336, 342, 344, 345, 359, 514, 533, 534, 795, 798, 801)

• Guengat (commune natale de Déguignet) >> (Intégrale, p. )

• Kerfeunteun (ses deux expériences de vacher (potr saout) eurent lieu dans cette commune) >> (Intégrale, p. )

• Lambézellec >> (Intégrale, p. )

• Lorient >> (Intégrale, p. )

• Monts d’Arrée (pays de légende, marais de Yeun Helez) >> (Intégrale, p. 101, 102, 120, 121)

• Plélan-le-Grand >> (Intégrale, p. )

• Pluguffan (commune où il tiendra son débit de tabac) >> (Intégrale, p. )

• Pont-L’Abbé >> (Intégrale, p. )

• Quimper (carrefour de son histoire en Bretagne. Il y décède) >> (Intégrale, p. )
  • Likes >> (Intégrale, p. )

• Quimperlé >> (Intégrale, p. )

• Recouvrance >> (Intégrale, p. )

• Rennes >> (Intégrale, p. )

• Rosporden >> (Intégrale, p. )

• Trégunc (commune qu'il parcourt comme agent d’assurance) >> (Intégrale, p. )

1.2 Ses étapes militaires en France

Au courant de ses deux engagements militaires, il parcouru de nombreuses provinces françaises. Il fut ainsi en garnison à Lyon (et au camps voisin de Sathonay), Montélimar, Privas, Valence, Paris, Melun, Le Tréport, Dieppe, Poitier, Aix et Avignon. On notera plusieurs étapes au camps de Châlon.

Morceaux choisis relatifs à trois villes françaises :

Les autres lieux de Déguignet en France :

• Arcis-sur-Aube (lieu d’origine de " la grande dame ") >> (Intégrale, p. )

• Aix-en Provence (dépôt de son régiment, le 7e de ligne, au retour du Mexique) >> (Intégrale, p. )

• Auvergne >> (Intégrale, p. )

• Avignon >> (Intégrale, p. )

• Châlons (camp d’entraînement) >> (Intégrale, p. )

• Clermond-Ferrand >> (Intégrale, p. )

• Dieppe >> (Intégrale, p. )

• Eu >> (Intégrale, p. )

• Golf du Lion >> (Intégrale, p. )

• Limousin >> (Intégrale, p. )

• Lyon >> (Intégrale, p. )
  • Sainte-Foy (fort) >> (Intégrale, p. )
  • Sathonay (camp d’entraînement) >> (Intégrale, p. )

• Marseille (port d’embarquement vers la Crimée et la Kabylie) >> (Intégrale, p. )

• Melun (camp militaire) >> (Intégrale, p. )

• Mourmelon (camp où il achève son second engagement) >> (Intégrale, p. )

• Notre-Dame de la Garde >> (Intégrale, p. )

• Paris >> (Intégrale, p. )

• Poitiers (dépôt du 63e de ligne) >> (Intégrale, p. )

• Provence >> (Intégrale, p. )

• Reims >> (Intégrale, p. )

• Toulon (port d’embarquement pour l’Italie et de débarquement au retour du Mexique) >> (Intégrale, p. )

• Tréport (caserne où il fini son premier engagement) >> (Intégrale, p. )

• Villefranche >> (Intégrale, p. )

Dès son incorporation J.-M. Déguignet est volontaire pour rejoindre les troupes françaises en Crimée. Il ne débarquera à Kamiech que le 7 septembre 1855 et s'il faisait parti des troupes lancées le lendemain à l'assaut de la Tour Malakoff, position clé de Sébastopole, celle-ci est tombée quelques instants avant que son unité y parvienne.

Les mois qui suivront donneront lieu à quelques escarmouches. Puis les troupes françaises affronteront un autre adversaire, le choléra. Déguignet est atteint de dysenterie et passe par différent hôpitaux et « ambulance ».

Extraits des mémoires se rapportant à la guerre de Crimée :

Les lieux de Jean-Marie en Crimée :

• Crimée (lieu même de la campagne)
  • Ahoutpacha (hôpital militaire) >> (Intégrale, p. )
  • Baïdar >> (Intégrale, p. )
  • Chersonèse >> (Intégrale, p. )
  • Kamiech (port de base des troupes françaises) >> (Intégrale, p. )
  • Corbon Bell, que Déguignet orthographie « Kordambel » (montagne) >> (Intégrale, p. )
  • Malakoff (tour des fortifications de Sébastopol, considéré comme la clé de cette ville) >> (Intégrale, p. )
  • Rémichiflik (« ambulance ») >> (Intégrale, p. )
  • Sébastopol, capitale de la Crimée >> (Intégrale, p. )
  • Tchernaïa (cours d’eau) >> (Intégrale, p. )

• Mer Noire
  • Bosphore >> (Intégrale, p. )

• Turquie
  • Dardanelles >> (Intégrale, p. )
  • Istambul >> (Intégrale, p. )
  • Marmara >> (Intégrale, p. )

En 1859, Jean-Marie Déguignet participe à la Guerre d’Italie (en italien : Seconda guerra d'indipendenza). Son régiment fait partie du 5e Corps d'Armée du Prince Napoléon.

Ce corps d'armée débarque à Livourne, occupe la Toscane avant de remonter vers le Nord. Il ne participe à aucune bataille majeure (Magenta, Solférino) et parvienne à Villafranca alors que s'engage les pourparler préliminaires de paix.

Extraits des mémoires se rapportant à la guerre d'Italie :

Les lieux de Jean-Marie Déguignet en Italie :

• Adriatique (mer) >> (Intégrale, p. 235, 238, 242, 243, 246, 308, 374)

• Apennins (chaîne de montagne) >> (Intégrale, p. 239, 240n, 268)

• Bergame (l’unité de Déguignet y tint garnison) >> (Intégrale, p. 104, 244n, 245, 246, 247, 249, 250n, 274)

• Bologne >> (Intégrale, p. 239)

• Casalmaggiore >> (Intégrale, p. 239, 240)

• Florence >> (Intégrale, p. 236, 237n, 238, 239, 244)

• Gênes >> (Intégrale, p. 233, 238, 239, 249)

• Livourne (lieu où il débarque en Italie). >> (Intégrale, p. 233, 234, 239)

• Lombardie (Déguignet y resta un an) >> (Intégrale, p. 230, 237, 242, 244, 245, 249, 251, 311, 377n)

• Lucques >> (Intégrale, p. 234n, 239)

• Magenta (bataille, Déguignet n’y participe pas) [4 juin 1859] >> (Intégrale, p. 239, 240, 241, 250, 277n)

• Mantoue >> (Intégrale, p. 242)

• Massa >> (Intégrale, p. 289)

• Mincio (fleuve coulant au pied de Villafranca)) >> (Intégrale, p. 242, 243)

• Mont Cenis >> (Intégrale, p. 249, 150, 268)

• Peschiera >> (Intégrale, p. 242, 243n)

• Pescia >> (Intégrale, p. 235, 239n)

• Pietra Santa >> (Intégrale, p. 239)

• Pô (fleuve) >> (Intégrale, p. 239, 240)

• Pontrémoli >> (Intégrale, p. 239)

• Solférino (bataille, Déguignet n’y participe pas) [24 juin 1859] >> (Intégrale, p. 240n, 241, 242, 510)

• Toscane >> (Intégrale, p. 233, 236n, 238, 243)

• Vénétie >> (Intégrale, p. 242, 244, 245)

• Vérone >> (Intégrale, p. 242, 243)

• Villafranca (lieu furent signé les préliminaires de paix, Jean-Marie Déguignet fit partie des troupes françaises qui se tenaient aux abords de la ville le jour de la signature de ces préliminaire). >> (Intégrale, p. 242, 243, 244)

En fait il est exagéré de restreindre cette période à la seule pacification de la Kabylie. Son unité resta près de 2 ans dans la province de Constantine (lui-même à Collo/El-Qoll). En 1863, ils partent réprimer une révolte à Tébessa/Tbessa le long de la frontière tunisienne.

Plus tard il participe effectivement à la pacification de la Kabylie, notamment marqué par des combats autour d'un fortin nommé Takitount.

Pour vous repérer, cf la carte de la Kabylie ci-dessous.

Extraits des mémoires se rapportant à l'Algérie :

Les lieux de Jean-Marie Déguignet en Algérie :

• Algérie - Kabylie (en italique le nom à l'époque de Déguignet , le second nom est la forme actuelle)
  • Alger >> (Intégrale, p. )
  • Bône / Annaba >> (Intégrale, p. )
  • Constantine / Qacentina >> (Intégrale, p. )
  • Djugilli >> (Intégrale, p. )
  • Collo / El-Qoll (ville où stationne la compagnie de Déguignet) >> (Intégrale, p. )
  • La Calle / Al Cala >> (Intégrale, p. )
  • Philippeville / Skikda >> (Intégrale, p. )
  • Sétif / Stif >> (Intégrale, p. )
  • Stora (port où il débarque en Algérie) >> (Intégrale, p. )
  • Takitount, orthographié par Déguignet Takétoun (fort autour duquel son régiment aura plusieurs combats successifs) >> (Intégrale, p. )
  • Tébessa / Tbessa >> (Intégrale, p. )

• Tunisie >> (Intégrale, p. )

En 1866, il répond à un appel de volontaires parmi les troupes d’Afrique pour rejoindre le Mexique. Il fait ainsi parti des derniers renforts français envoyés au Mexique.

Son unité sera le plus souvent en poste à Durango, où deviendra ami d'un érudit, l'amigo Salvarez, et dans une moindre mesure à San Juan de Aviles (aujourd'hui Villa Juarez).

Avec le repli français, il rejoint Mexico où, veillant à la destruction de l'arsenal français, il rencontrera l'empereur Maximilien. Puis son unité couvrira l'arrière des forces françaises ré-embarquant à Vera-Cruz.

Extraits des mémoires se rapportant à la Guerre du Mexique :

Les lieux de Jean-Marie au Mexique :

Nota : il manque dans les manuscrits 17 pages correspondant au trajet entre la Kabylie et le Mexique, le récit reprend alors qu’il est déjà à Durango. Il semble cependant qu’il soit passé par Paso del Mache, Jalpa*, Tabasco*, Via Nueva* et Mexico.

• San Juan de Aviles, aujourd'hui Villa Juarez (ville où stationna son bataillon) >> (Intégrale, p. )
• Hacienda de Florez >> (Intégrale, p. )

• Cameron >> (Intégrale, p. )
• Cerro de los Remedios (montagne) >> (Intégrale, p. )
• Chihuahua >> extrait du texte
• Durango (ville où stationna son unité) >> (Intégrale, p. )
• Jalapa* >> (Intégrale, p. )
• Mexico >> (Intégrale, p. )
• Passo del Mache >> (Intégrale, p. )
• Queretaro >> (Intégrale, p. )
• La Sauceda (lors du repli des troupe française son bataillon y reste 20 jours) >> (Intégrale, p. )
• Sombrerette >> (Intégrale, p. )
• Tabasco* >> (Intégrale, p. )
• Vera Cruz >> (Intégrale, p. )
• Via Nueva* >> (Intégrale, p. )

Aux trajets aller et retour les navires sur lesquels il embarqua (Amazone et Souverain) firent escale dans les lieux suivants :

• Fort-de-France >> (Intégrale, p. )

• Cuba >> (Intégrale, p. )
  • La Havane >> (Intégrale, p. )

• Gibraltar >> (Intégrale, p. )

• Lisbonne >> (Intégrale, p. )

Sur l'invitation d'un négociant arménien, Jean-Marie Déguignet et plusieurs camarades convalescents à Constantinople obtiennent une permission pour aller à Jérusalem. Y voyant les pratiques mercantiliste du clergé local, il finit d'y perdre sa foi.

Extraits des mémoires se rapportant à son « pèlerinage » à Jérusalem :

Les lieux de Jean-Marie lors de son « pèlerinage » à Jérusalem :

• Béthanie >> (Intégrale, p. )
• Beyrouth >> (Intégrale, p. )
• Galilée >> (Intégrale, p. )
• Jaffa >> (Intégrale, p. )
• Jardin des Oliviers >> (Intégrale, p. )
• Judée >> (Intégrale, p. )
• Mont des Oliviers >> (Intégrale, p. )
• Mont Sion >> (Intégrale, p. )
• Rameleh (Ramlah) >> (Intégrale, p. )
• Saint-Sépulcre >> (Intégrale, p. )