Décès de René Bolloré, L'Ouest-Eclair 1935
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Emporté à 49 ans par un cancer de la gorge, René Bolloré décéda le 16 janvier 1935 dans son appartement parisien au 74 avenue Foch, assisté dans ses derniers moments par Soeur Yvonne Beauvais de Malestroit <ref>Yvonne-Aimée de Malestroit (1901-1951), née Beauvais, est une religieuse augustine française qui organisa dès 1927 la construction de la clinique du Monastère de Malestroit (Morbihan), laquelle ouvrit ses portes en 1929. Ce projet reçut le soutien de généreux bienfaiteurs, principalement de l'entrepreneur René Bolloré qui donna 7 millions de francs de l'époque (source : [[BOTHOREL Jean - Vincent Bolloré, une histoire de famille|« <i>Vincent Bolloré, une histoire de Famille</i> »]] de Jean Bothorel). Durant l'Occupation, elle y soigna et offrit l'hospitalité aux soldats alliés et résistants bretons. avant d'être arrêtée par la Gestapo en février 1943. Elle recevra la Croix de Guerre avec palme, et la Légion d'honneur.</ref>. Le jour de sa mort les usines furent fermées et elles le restèrent trois jours jusqu'à son enterrement à Ergué-Gabéric, auquel assistèrent tous ses employés. | Emporté à 49 ans par un cancer de la gorge, René Bolloré décéda le 16 janvier 1935 dans son appartement parisien au 74 avenue Foch, assisté dans ses derniers moments par Soeur Yvonne Beauvais de Malestroit <ref>Yvonne-Aimée de Malestroit (1901-1951), née Beauvais, est une religieuse augustine française qui organisa dès 1927 la construction de la clinique du Monastère de Malestroit (Morbihan), laquelle ouvrit ses portes en 1929. Ce projet reçut le soutien de généreux bienfaiteurs, principalement de l'entrepreneur René Bolloré qui donna 7 millions de francs de l'époque (source : [[BOTHOREL Jean - Vincent Bolloré, une histoire de famille|« <i>Vincent Bolloré, une histoire de Famille</i> »]] de Jean Bothorel). Durant l'Occupation, elle y soigna et offrit l'hospitalité aux soldats alliés et résistants bretons. avant d'être arrêtée par la Gestapo en février 1943. Elle recevra la Croix de Guerre avec palme, et la Légion d'honneur.</ref>. Le jour de sa mort les usines furent fermées et elles le restèrent trois jours jusqu'à son enterrement à Ergué-Gabéric, auquel assistèrent tous ses employés. | ||
- | Les 3 articles ci-dessous de l'Ouest-Eclair évoquent, avec émotion et emphase, cet évènement important. | + | Les trois articles ci-dessous de l'Ouest-Eclair évoquent, avec émotion et emphase, cet évènement important. |
Outre le nombre de prêtres, des personnalités et des notables présents aux obsèques, on notera également une présence locale encore plus impressionnante de « gens du peuple » : | Outre le nombre de prêtres, des personnalités et des notables présents aux obsèques, on notera également une présence locale encore plus impressionnante de « gens du peuple » : |
Version du 11 janvier ~ genver 2012 à 22:51
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Où il est question du décès de René Bolloré, patron des papeteries, le 16 janvier 1935 en son domicile de l'avenue Foch à Paris et de ses funérailles à Ergué-Gabéric. Autres lectures : « 1935 - Photos des funérailles de René Bolloré » ¤ « René Bolloré (1885-1935), entrepreneur » ¤ |
1 Présentation
Emporté à 49 ans par un cancer de la gorge, René Bolloré décéda le 16 janvier 1935 dans son appartement parisien au 74 avenue Foch, assisté dans ses derniers moments par Soeur Yvonne Beauvais de Malestroit Les trois articles ci-dessous de l'Ouest-Eclair évoquent, avec émotion et emphase, cet évènement important. Outre le nombre de prêtres, des personnalités et des notables présents aux obsèques, on notera également une présence locale encore plus impressionnante de « gens du peuple » :
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2 Transcriptions
12 janvier 1935 : avis d'obsèques
17 juillet 1935 : nécrologie
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20 juillet 1939 : funérailles du 19
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3 Coupures de presse
Ouest-Eclair 1935 | |||||
4 Annotations
- Yvonne-Aimée de Malestroit (1901-1951), née Beauvais, est une religieuse augustine française qui organisa dès 1927 la construction de la clinique du Monastère de Malestroit (Morbihan), laquelle ouvrit ses portes en 1929. Ce projet reçut le soutien de généreux bienfaiteurs, principalement de l'entrepreneur René Bolloré qui donna 7 millions de francs de l'époque (source : « Vincent Bolloré, une histoire de Famille » de Jean Bothorel). Durant l'Occupation, elle y soigna et offrit l'hospitalité aux soldats alliés et résistants bretons. avant d'être arrêtée par la Gestapo en février 1943. Elle recevra la Croix de Guerre avec palme, et la Légion d'honneur. [Ref.↑]