Corentin Le Gall (1893-1915), soldat du 116e RI - GrandTerrier

Corentin Le Gall (1893-1915), soldat du 116e RI

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Catégorie : Biographies
+ Poilus
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Un jeune soldat de 22 ans mort à Perthes dans la Marne le 25 septembre 1915, le jour même de la toute première offensive lors de la célèbre bataille de Champagne.

Sommaire

Autres lectures : « Portail des Poilus de 1914-18 » ¤ « 1915-1919 - Cahier de campagne du brigadier fourrier Pierre Tanguy » ¤ « DOUGUET Jean-François - Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre » ¤ 


1 Résumé biographique

  • Naissance le 12 février 1893 à Ergué-Gabéric.
  • Fils de Corentin Le Gall décédé en 1894 et de Marie-Renée Rannou.
  • Célibataire.
  • Soldat 2e classe dans le 116e Régiment d'infanterie 6e compagnie.
  • Matricule 5325 au Corps.
  • Matricule 3197 au recrutement de Quimper.
  • Tué à l'ennemi le 25 septembre 1915 à Perthes (Marne).
  • Acte de décès le 4 octobre 1915 Perthes (Marne).
  • Registre de décès Ergué-Gabéric n° 48 le 30 décembre 1915.
  • Inscrit sur le portail Mémoires des Hommes.
  • Mention « LE GALL C. Lec » sur le Monument aux Morts d'Ergué-Gabéric.
  • Photo sur la plaque commémorative des 22 morts au champ d'honneur.
 

Son père Corentin, né en 1858 à Ergue-Armel, est décédé le 7 juin 1894 au Lecq en Ergué-Gabéric.

Sa mère Marie-Renée Rannou, née en 1857 à Elliant, est également décédée au Lecq le 25 avril 1935.


2 Tué à l'ennemi

On peut voir sur la carte ci-dessus que, le 25.09.1915, la ligne du front français à Perthes est juste derrière celle de Tahure et Souain.

Les trois autres gabéricois décédés ce même 25 septembre 1915 dans le même secteur de la Marne :

  • Jean-Marie Le Bras (Tahure),
  • Jean-Louis Bihannic (Tahure),
  • René Le Bihan (Souains Perthes-Lès-Hurlus).

Et quelques jours plus tard : François Cloarec (29.09.1915, Perthes), Yves Riou (04.10.1915, Tahure), Pierre Marie Poriel (06.10.1915, Mesnil-Lès-Hurlus)

 

Témoignage du soldat Laurent COUAPEL (site chtimiste.com) sur cette offensive : « À la pointe du jour, le clairon de notre compagnie a sauté sur la tranchée et a sonné la charge. Nous pensions qu'avec un pareil déluge d'obus, il ne restait personne dans les tranchées adverses. Nous nous étions trompés, car les balles ont commencé à siffler autour du clairon, cependant, il n'a pas été touché. Après le clairon, notre commandant est monté sur la plainte en disant : "En avant mes enfants" ».

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    Thème de l'article : Histoire d'une personnalité gabéricoise

    Date de création : Février 2014    Dernière modification : 20.02.2014    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]