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-Depuis que la façade sud du presbytère a été lessivée en 2008, la pierre gravée en bosse sur un linteau de porte, ornée d'un magnifique blason aux trois chevrons, nous a tous intrigués. Aucun mémorialiste n'a signalé la présence de ce bel ouvrage, ni transmis des informations sur son origine. Nous avions cherché de notre côté et émis l'hypothèse qu'il aurait pu représenter les armes d'une famille noble d'Elliant.+Depuis le lessivage de la façade sud du presbytère en 2008, la pierre gravée en bosse sur un linteau de porte, ornée d'un magnifique blason aux trois chevrons, nous a tous intrigués.
-Mais cette piste n'était pas la bonne : il semble bien attesté que les chevrons étaient détenus par un recteur gabéricois du 16e siècle, Jean Percevaux, d'une antique famille de la seigneurie de Mezarnou en Plouneventer. +Aucun mémorialiste n'avait signalé la présence de ce bel ouvrage, ni transmis des informations sur son origine. Nous avions cherché de notre côté et émis l'hypothèse qu'il aurait pu représenter les armes d'une famille noble d'Elliant.
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 +Mais cette piste n'était pas la bonne : il semble bien attesté que les chevrons étaient la marque de Jean Percevaux, recteur d'Ergué-Gabéric jusqu'en 1568 et d'une antique famille de la seigneurie de Mezarnou en Plouneventer.
Le père du recteur était Yvon Parcevaux, seigneur de Mesarnou et sénéchal de Léon, celui-là même qui reçut en 1518 le roi François Ier et la reine Claude, fille d'Anne de Bretagne, en voyage officiel dans le duché qui allait bientôt être annexé à la France. Le père du recteur était Yvon Parcevaux, seigneur de Mesarnou et sénéchal de Léon, celui-là même qui reçut en 1518 le roi François Ier et la reine Claude, fille d'Anne de Bretagne, en voyage officiel dans le duché qui allait bientôt être annexé à la France.
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Selon Guy Autret de Missirien et de Lezergué, notre recteur fut chanoine de Léon et de Cornouaille, conseiller au présidial de Quimper et enfin grand vicaire de Léon. À cette époque le titre honorifique de chanoine et le droit d’en porter les insignes allait de pair avec une extraction noble. Selon Guy Autret de Missirien et de Lezergué, notre recteur fut chanoine de Léon et de Cornouaille, conseiller au présidial de Quimper et enfin grand vicaire de Léon. À cette époque le titre honorifique de chanoine et le droit d’en porter les insignes allait de pair avec une extraction noble.
-Le blasonnement des Parcevaux était rigoureusement celle qui est représenté au presbytère, les couleurs en plus : « <i>d’argent à trois chevrons d’azur cantonnés d’une étoile de gueules à dextre</i>.+Le blasonnement des Parcevaux était rigoureusement celui représenté au presbytère, les couleurs en plus : « <i>d’argent à trois chevrons d’azur cantonnés d’une étoile de gueules à dextre</i>.
En savoir plus : « [[Le blason à trois chevrons des Parcevaux au presbytère]] » et « [[Jean Parcevaux, chanoine et recteur (1568) ]] » En savoir plus : « [[Le blason à trois chevrons des Parcevaux au presbytère]] » et « [[Jean Parcevaux, chanoine et recteur (1568) ]] »

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[modifier] Armoiries d'un chanoine du 16e

« Dignitaire ecclésiastique, membre d'un chapitre. "Mener une vie de chanoine" : mener une vie douce et tranquille, "Gras comme un chanoine" ... »

Depuis le lessivage de la façade sud du presbytère en 2008, la pierre gravée en bosse sur un linteau de porte, ornée d'un magnifique blason aux trois chevrons, nous a tous intrigués.

Aucun mémorialiste n'avait signalé la présence de ce bel ouvrage, ni transmis des informations sur son origine. Nous avions cherché de notre côté et émis l'hypothèse qu'il aurait pu représenter les armes d'une famille noble d'Elliant.

Mais cette piste n'était pas la bonne : il semble bien attesté que les chevrons étaient la marque de Jean Percevaux, recteur d'Ergué-Gabéric jusqu'en 1568 et d'une antique famille de la seigneurie de Mezarnou en Plouneventer.

Le père du recteur était Yvon Parcevaux, seigneur de Mesarnou et sénéchal de Léon, celui-là même qui reçut en 1518 le roi François Ier et la reine Claude, fille d'Anne de Bretagne, en voyage officiel dans le duché qui allait bientôt être annexé à la France.

Selon Guy Autret de Missirien et de Lezergué, notre recteur fut chanoine de Léon et de Cornouaille, conseiller au présidial de Quimper et enfin grand vicaire de Léon. À cette époque le titre honorifique de chanoine et le droit d’en porter les insignes allait de pair avec une extraction noble.

Le blasonnement des Parcevaux était rigoureusement celui représenté au presbytère, les couleurs en plus : « d’argent à trois chevrons d’azur cantonnés d’une étoile de gueules à dextre.

En savoir plus : « Le blason à trois chevrons des Parcevaux au presbytère » et « Jean Parcevaux, chanoine et recteur (1568)  »

Billet du 25.05.2013