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==Guinal-Louis-Marie et Corentin-Marie== ==Guinal-Louis-Marie et Corentin-Marie==
-13.05.2023 - Deux nouvelles cloches en décembre 1837. Certificat de bénédiction et devis de reconstruction du clocher abattu par une tornade.+13.05.2023 - Certificat de bénédiction des cloches en 1837 (Arc. diocésaines) et devis de reconstruction (Arch. départementales) après le passage d'une tornade.
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-desc none</imagemap>Les dégâts matériaux occasionnés par la tornade de février 1836 ont été considérables : « <i>Ce clocher de forme pyramidale a été renversé et sapé jusqu'à sa base</i> ». La tornade n'a laissé aucune chance de survie aux deux cloches : « <i>L'une des cloches a été brisée en plusieurs morceaux, la seconde est fendue de manière à ne rendre aucun son</i> ». +desc none</imagemap>Les dégâts matériaux occasionnés par la tornade de février 1836 ont été considérables : « <i>Ce clocher de forme pyramidale a été renversé et sapé jusqu'à sa base</i> ». La tempête n'a laissé aucune chance de survie aux deux cloches : « <i>L'une des cloches a été brisée en plusieurs morceaux, la seconde est fendue de manière à ne rendre aucun son</i> ».
Et le devis de reconstruction d'avril 1836 précise également que « <i>Les deux cloches brisées seront refondues</i> ». Ce qui fut fait en cours d'année 1837 avec la remontée des cloches sur leur nouveau clocher dessiné par l'architecte Joseph Bigot. Et le devis de reconstruction d'avril 1836 précise également que « <i>Les deux cloches brisées seront refondues</i> ». Ce qui fut fait en cours d'année 1837 avec la remontée des cloches sur leur nouveau clocher dessiné par l'architecte Joseph Bigot.
-Le document manuscrit attestant de la cérémonie de bénédiction le 12 décembre 1837 est à la première personne du singulier : « <i>j'ai béni deux cloches</i> », et est signé « <i>Le Roux, Recteur</i> ». Yves Le Roux <ref>Le Roux Yves : Né le 21-12-1790 à Plouénan ; 1817, prêtre ; vicaire à Pleyben ; 1822, recteur d'Ergué-Gabéric ; décédé le 27-12-1848. </ref>, recteur gabéricois pendant 26 ans de 1822 à 1848, précise qu'il l'a fait avec « <i>l'autorisation de Monseigneur l'Evêque de Quimper</i> ».+Le document manuscrit attestant de la cérémonie de bénédiction le 12 décembre 1837 est à la première personne du singulier : « <i>j'ai béni deux cloches</i> », et est signé « <i>Le Roux, Recteur</i> ». Yves Le Roux, recteur gabéricois pendant 26 ans de 1822 à 1848, précise qu'il l'a fait avec « <i>l'autorisation de Monseigneur l'Evêque de Quimper</i> ».
Quatre autres personnes, à savoir les parrains et marraines des cloches, signent le certificat, formant une représentation des deux instances politiques (conseil paroissial de la fabrique et municipalité), une localisation sur 4 villages répartis sur l'ensemble du territoire et bien sûr un quota égalitaire hommes/femmes : Quatre autres personnes, à savoir les parrains et marraines des cloches, signent le certificat, formant une représentation des deux instances politiques (conseil paroissial de la fabrique et municipalité), une localisation sur 4 villages répartis sur l'ensemble du territoire et bien sûr un quota égalitaire hommes/femmes :
-* Louis Le Roux <ref>Louis Corentin Laurent le ROUX né le 3 août 1790 à Kerelou. Marié le 26 juillet 1816, Ergué-Gabéric, avec Marie Louise LOZACH.</ref>, agriculteur à Kerelou et trésorier du conseil de fabrique <ref name="Fabrique">{{K-Fabrique}}</ref>, parrain de la 1ère cloche+<br><b>&#x2022;</b>[[Image:Space.jpg]]Louis Le Roux, agriculteur à Kerelou et trésorier du conseil de fabrique, parrain de la 1ère cloche
-* Marie Anne Feunteun <ref>Naissance - 13/frim/An14 - Ergué-Gabéric (Creach ergué). LE FEUNTEUN Marie Anne, enfant de Michel, âgé de 36 ans et de Marie Jeanne GARS, âgée de 29 ans. Décès - 10/04/1858 - Ergué-Gabéric Où est-ce ? (Crech-Ergué). FEUNTEUN Marie Anne. Ménagère, âgé de 53 ans. Mariage - 31/10/1829 - Ergué-Gabéric. LE ROUX Louis Jean Cultivateur,</ref>, cultivatrice à Creac'h-Ergué et mariée à Louis Le Roux en (3e noces), marraine de la 1ère cloche.+<br><b>&#x2022;</b>[[Image:Space.jpg]]Marie Anne Feunteun, cultivatrice à Creac'h-Ergué et mariée à Louis Le Roux en (3e noces), marraine de la 1ère cloche.
-* René Corentin Laurent <ref>René Corentin Laurent est né le 26 octobre 1792 à Squividan en Ergué-Gabéric. Il se marie le 26 octobre 1792 avec Marie Louise Crédou avec qui il aura 9 enfants. Il décède le 19 avril 1862 au Bourg d'Ergué-Gabéric.</ref>, agriculteur à Squividan et maire de la commune de 1824 à 1846, parrain de la 2e cloche.+<br><b>&#x2022;</b>[[Image:Space.jpg]]René Corentin Laurent, agriculteur à Squividan et maire de la commune de 1824 à 1846, parrain de la 2e cloche.
-* Marie Jeanne Gouzien, agricultrice à Kerdévot et mariée à Jean Mahé, marraine de la 2e cloche.+<br><b>&#x2022;</b>[[Image:Space.jpg]]Marie Jeanne Gouzien, agricultrice à Kerdévot et mariée à Jean Mahé, marraine de la 2e cloche.
-Les caractéristiques des cloches mentionnées par le recteur sont : +Les caractéristiques des cloches sont indiquées par le recteur :
-* d'une part leurs poids respectifs : 478 livres pour la première (239 kilos), 400 pour la seconde (200 kilos). À noter que dans le devis les poids étaient estimés à 260 kilos chacune.+<br><b>&#x2022;</b>[[Image:Space.jpg]]leurs poids respectifs : 478 livres pour la première (239 kilos), 400 pour la seconde (200 kilos). À noter que dans le devis les poids étaient estimés à 260 kilos chacune.
-* d'autre part leurs noms de baptême complets, à savoir : +<br><b>&#x2022;</b>[[Image:Space.jpg]]leurs noms de baptême complets, à savoir :
-:<u>Guinal Louis Marie</u>, « <i>en l'honneur de saint Guinal</i> » (patron de la paroisse), avec l'ajout des prénoms du parrain (Louis) et de la marraine (Marie).+<br><u>Guinal Louis Marie</u>, « <i>en l'honneur de saint Guinal</i> » (patron de la paroisse), avec l'ajout des prénoms du parrain (Louis) et de la marraine (Marie).
-:<u>Corentin Marie</u>, « <i>en l'honneur de la sainte vierge</i> » avec le 2e prénom du parrain (Corentin) et le 1er de la marraine (Marie).+<br><u>Corentin Marie</u>, « <i>en l'honneur de la sainte vierge</i> » avec le 2e prénom du parrain (Corentin) et le 1er de la marraine (Marie).
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Le devis d'avril 1836 précise le prix d'acquisition des cloches à hauteur de « <i>1,90 fr le kilo en matière fondue</i> », soit 494 francs pour chacune, sur un total de 7486 francs pour l'ensemble des travaux de reconstruction du clocher. Le devis d'avril 1836 précise le prix d'acquisition des cloches à hauteur de « <i>1,90 fr le kilo en matière fondue</i> », soit 494 francs pour chacune, sur un total de 7486 francs pour l'ensemble des travaux de reconstruction du clocher.
-Le conseil de fabrique avait demandé pour tous ces travaux une aide substantielle au roi Louis-Philippe dans une supplique rédigée en langue bretonne (cf article séparé). Mais la valeur du don sur les fonds d'état ne s'est élevée qu'à 500 francs de secours, soit l'équivalent d'une des deux cloches. Le conseil général du département cotisera aussi pour le même montant, soit la valeur de la 2e cloche. Mais pour les 6500 francs restants il faudra puiser dans les caisses de la fabrique <ref name="Fabrique">{{K-Fabrique}}</ref> et de la commune et compter sur les dons des habitants. +Le conseil de fabrique avait demandé pour tous ces travaux une aide substantielle au roi Louis-Philippe dans une supplique rédigée en langue bretonne (cf article séparé). Mais la valeur du don sur les fonds d'état ne s'est élevée qu'à 500 francs de secours, soit l'équivalent d'une des deux cloches. Le conseil général du département cotisera aussi pour le même montant, soit la valeur de la 2e cloche. Mais pour les 6500 francs restants il faudra puiser dans les caisses de la fabrique et de la commune et compter sur les dons des habitants.
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Guinal-Louis-Marie et Corentin-Marie

13.05.2023 - Certificat de bénédiction des cloches en 1837 (Arc. diocésaines) et devis de reconstruction (Arch. départementales) après le passage d'une tornade.

Les dégâts matériaux occasionnés par la tornade de février 1836 ont été considérables : « Ce clocher de forme pyramidale a été renversé et sapé jusqu'à sa base ». La tempête n'a laissé aucune chance de survie aux deux cloches : « L'une des cloches a été brisée en plusieurs morceaux, la seconde est fendue de manière à ne rendre aucun son ».

Et le devis de reconstruction d'avril 1836 précise également que « Les deux cloches brisées seront refondues ». Ce qui fut fait en cours d'année 1837 avec la remontée des cloches sur leur nouveau clocher dessiné par l'architecte Joseph Bigot.

Le document manuscrit attestant de la cérémonie de bénédiction le 12 décembre 1837 est à la première personne du singulier : « j'ai béni deux cloches », et est signé « Le Roux, Recteur ». Yves Le Roux, recteur gabéricois pendant 26 ans de 1822 à 1848, précise qu'il l'a fait avec « l'autorisation de Monseigneur l'Evêque de Quimper ».

Quatre autres personnes, à savoir les parrains et marraines des cloches, signent le certificat, formant une représentation des deux instances politiques (conseil paroissial de la fabrique et municipalité), une localisation sur 4 villages répartis sur l'ensemble du territoire et bien sûr un quota égalitaire hommes/femmes  :
Image:Space.jpgLouis Le Roux, agriculteur à Kerelou et trésorier du conseil de fabrique, parrain de la 1ère cloche
Image:Space.jpgMarie Anne Feunteun, cultivatrice à Creac'h-Ergué et mariée à Louis Le Roux en (3e noces), marraine de la 1ère cloche.
Image:Space.jpgRené Corentin Laurent, agriculteur à Squividan et maire de la commune de 1824 à 1846, parrain de la 2e cloche.
Image:Space.jpgMarie Jeanne Gouzien, agricultrice à Kerdévot et mariée à Jean Mahé, marraine de la 2e cloche.

Les caractéristiques des cloches sont indiquées par le recteur :
Image:Space.jpgleurs poids respectifs : 478 livres pour la première (239 kilos), 400 pour la seconde (200 kilos). À noter que dans le devis les poids étaient estimés à 260 kilos chacune.
Image:Space.jpgleurs noms de baptême complets, à savoir :
Guinal Louis Marie, « en l'honneur de saint Guinal » (patron de la paroisse), avec l'ajout des prénoms du parrain (Louis) et de la marraine (Marie).
Corentin Marie, « en l'honneur de la sainte vierge » avec le 2e prénom du parrain (Corentin) et le 1er de la marraine (Marie).

 

Le devis d'avril 1836 précise le prix d'acquisition des cloches à hauteur de « 1,90 fr le kilo en matière fondue », soit 494 francs pour chacune, sur un total de 7486 francs pour l'ensemble des travaux de reconstruction du clocher.

Le conseil de fabrique avait demandé pour tous ces travaux une aide substantielle au roi Louis-Philippe dans une supplique rédigée en langue bretonne (cf article séparé). Mais la valeur du don sur les fonds d'état ne s'est élevée qu'à 500 francs de secours, soit l'équivalent d'une des deux cloches. Le conseil général du département cotisera aussi pour le même montant, soit la valeur de la 2e cloche. Mais pour les 6500 francs restants il faudra puiser dans les caisses de la fabrique et de la commune et compter sur les dons des habitants.

En savoir plus : « 1837 - La bénédiction des nouvelles cloches de l'église St-Guinal » et « 1837 - Lettre en breton de paroissiens gabéricois à leur roi Louis-Philippe »