Blog 10.03.2012 - GrandTerrier

Blog 10.03.2012

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« <i>Monsieur Le Naour laisse au preneur, Germain Guéguen, la clientèle des environs de la Papeterie de l'Odet et de Saint-Guénolé</i> », Bail, avril 1912 « <i>Monsieur Le Naour laisse au preneur, Germain Guéguen, la clientèle des environs de la Papeterie de l'Odet et de Saint-Guénolé</i> », Bail, avril 1912
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La livraison du pain se faisait en charrette à bras. Jean, le dernier fils de Germain se souvient : « <i>Pour transporter les miches de pain, on utilisait une charrette à bras qui avait des grandes roues de charaban et un long caisson spécial. Dans ce dernier qui avait environ 2 mètres de long, 1 de large et 80 centimètres de hauteur, on pouvait charger facilement une trentaine de miches</i> ». La livraison du pain se faisait en charrette à bras. Jean, le dernier fils de Germain se souvient : « <i>Pour transporter les miches de pain, on utilisait une charrette à bras qui avait des grandes roues de charaban et un long caisson spécial. Dans ce dernier qui avait environ 2 mètres de long, 1 de large et 80 centimètres de hauteur, on pouvait charger facilement une trentaine de miches</i> ».
-Chan Ti Ru ...+Le pain était livré au dépôt de Ti Ru, une alimentation fréquentée exclusivement par le personnel de l'usine Bolloré. Laurent Huitric se souvient : « <i>Le commerce de Chan Ti Ru était situé à la sortie de l'usine même. On y trouvait de tout : pain, viande, charcuterie, bistrot, légumes, mercerie ... À la sortie du travail, beaucoup s'y arrêtaient et s'y approvisionnaient.</i> ».
Et pourquoi donc le pain était vendu treize à la douzaine ? A quoi servait le sac de son livré en même temps que le pain ? Et pourquoi donc le pain était vendu treize à la douzaine ? A quoi servait le sac de son livré en même temps que le pain ?

Version du 10 mars ~ meurzh 2012 à 13:31

Image:Right.gif Les billets récents du Blog de l'actualité du GrandTerrier

Le boulanger de Lestonan

« Monsieur Le Naour laisse au preneur, Germain Guéguen, la clientèle des environs de la Papeterie de l'Odet et de Saint-Guénolé », Bail, avril 1912

Billet du 10.03.2012
Billet du 10.03.2012

C'était du temps où le lieu, à la croisée des routes d'Odet au Bourg, de Sulvintin et de Pennaneac'h, s'appelait Menez-Groas, et non pas encore Lestonan. Et il y avait là une boulangerie, ravagée en 1912 par un incendie, puis reconstruite et prise en location par un jeune boulanger, fils du cocher de l'usine Bolloré d'Odet.

La livraison du pain se faisait en charrette à bras. Jean, le dernier fils de Germain se souvient : « Pour transporter les miches de pain, on utilisait une charrette à bras qui avait des grandes roues de charaban et un long caisson spécial. Dans ce dernier qui avait environ 2 mètres de long, 1 de large et 80 centimètres de hauteur, on pouvait charger facilement une trentaine de miches ».

Le pain était livré au dépôt de Ti Ru, une alimentation fréquentée exclusivement par le personnel de l'usine Bolloré. Laurent Huitric se souvient : « Le commerce de Chan Ti Ru était situé à la sortie de l'usine même. On y trouvait de tout : pain, viande, charcuterie, bistrot, légumes, mercerie ... À la sortie du travail, beaucoup s'y arrêtaient et s'y approvisionnaient. ».

Et pourquoi donc le pain était vendu treize à la douzaine ? A quoi servait le sac de son livré en même temps que le pain ?

En savoir plus : « Germain Guéguen (1884-1947), boulanger d'Odet-Lestonan » en [Espace Personnalités] ;
« 1912 - Nouveau bail de 9 ans pour la boulangerie de Menez-ar-Groas » en [Fonds d'archives] ;
« L'incendie de la boulangerie de Menez-Groas, L'Ouest-Eclair 1912 » en [Espace Reportages]