Blog 05.05.2012 - GrandTerrier

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==Reconnaître un bon chasseur== ==Reconnaître un bon chasseur==
-« <i>De tout temps immémorial l'on a de coustume de payer de quinze gerbes l'une audit seigneur Eveque sans préjudice aucunement au droit du recteur</i> »+« <i>Pendant les trois premières années à dater du 1er septembre 1897, les perdrix cesseront d'être tirées le 31 octobre</i> », Article 9 de la St-Guénolé.
-<blockquote style="background: white; border: 1px solid black; padding: 1em; border-style: dashed;">+<blockquote style="background: white; border: 1px solid black; padding: 1em; border-style: dashed;text-align:justify; text-justify:auto">
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-En 1897 la société de chasse, cynégétique en terme plus savant, de « La Saint-Guénolé » demandait une autorisation de fonctionnement à la Préfecture et publiait ses statuts. +En 1897 la société cynégétique, autrement dit "de chasse", de « <i>La Saint-Guénolé</i> » demandait une autorisation de fonctionnement à la Préfecture du Finistère et publiait à cette occasion ses statuts et la liste de ses membres.
-Les sociétaires ...+Le principe de fonctionnement de la société de chasse est la mise à disposition des terres par leurs propriétaires sociétaires « <i>soit gracieusement, soit à titre onéreux</i> », et ses terres de chasse étaient réparties sur Ergué-Gabéric sur deux villages : Keranroux (exploité par Corentin Signour, le président de la Saint-Guénolé) et Kermoysan.
-Dans la rapport relatant cette affaire, les arguments de part et d'autre, les enquêtes et la conclusion d'instruction, on découvre les us et coutumes autour de cette dîme ecclésiastique : pourquoi certains étaient appelés « <i>gros décimateurs</i> », qu'était la « <i>portion congrue</i> », comment la dîme de Kermorvan se superposait à la rente due au titre de domaine congéable (détenu au profit du « <i>noble homme Vincent Rozerc'h de la Forest</i> » <sup>**</sup>) ...+Au total les sociétaires étaient moins de 20, mais représentaient le haut gratin quimpérois en cette fin de 19e siècle, juste avant les conflits sociaux et politiques de 1905. Ils étaient négociants, propriétaires, futurs conseillers ou maires des différentes communes du Grand Quimper, et même sénateur comme Théodore Le Hars, avec des sensibilités politiques diverses. Comment éviter qu'ils ne s'invectivent violemment au sein de la société de chasse ? La réponse est dans l'article 11 de ses statuts : « <i>Toute discussion politique ou religieuse est formellement interdite aux réunions des sociétaires</i> ».
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<small><u>Billet du 05.05.2012</u></small> <small><u>Billet du 05.05.2012</u></small>
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-Et aussi ...+En 1984, soit un siècle plus tard, sur la commune d'Ergué-Gabéric il y avait encore 29 sociétés de chasse. Laurent Quevilly en rendait compte dans les colonnes d'Ouest-France : « <i>La chasse. Le sujet en soi est déjà générateur de passions. Mais il atteint une autre dimension à Ergué-Gabéric, vaste commune "rurbaine" de la périphérie quimpéroise. Car pas moins de 29 sociétés pour 170 chasseurs y quadrillent le territoire. Un cas unique qui a des racines historiques</i> ».
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En savoir plus : « [[Les 29 sociétés de chasse gabéricoises, OF-LQ 1984]] » En savoir plus : « [[Les 29 sociétés de chasse gabéricoises, OF-LQ 1984]] »
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[modifier] Reconnaître un bon chasseur

« Pendant les trois premières années à dater du 1er septembre 1897, les perdrix cesseront d'être tirées le 31 octobre », Article 9 de la St-Guénolé.

En 1897 la société cynégétique, autrement dit "de chasse", de « La Saint-Guénolé » demandait une autorisation de fonctionnement à la Préfecture du Finistère et publiait à cette occasion ses statuts et la liste de ses membres.

Le principe de fonctionnement de la société de chasse est la mise à disposition des terres par leurs propriétaires sociétaires « soit gracieusement, soit à titre onéreux », et ses terres de chasse étaient réparties sur Ergué-Gabéric sur deux villages : Keranroux (exploité par Corentin Signour, le président de la Saint-Guénolé) et Kermoysan.

Au total les sociétaires étaient moins de 20, mais représentaient le haut gratin quimpérois en cette fin de 19e siècle, juste avant les conflits sociaux et politiques de 1905. Ils étaient négociants, propriétaires, futurs conseillers ou maires des différentes communes du Grand Quimper, et même sénateur comme Théodore Le Hars, avec des sensibilités politiques diverses. Comment éviter qu'ils ne s'invectivent violemment au sein de la société de chasse ? La réponse est dans l'article 11 de ses statuts : « Toute discussion politique ou religieuse est formellement interdite aux réunions des sociétaires ».

En savoir plus : « 1897 - Homologation de la Société de chasse "La Saint-Guénolé"‎ »

Billet du 05.05.2012

En 1984, soit un siècle plus tard, sur la commune d'Ergué-Gabéric il y avait encore 29 sociétés de chasse. Laurent Quevilly en rendait compte dans les colonnes d'Ouest-France : « La chasse. Le sujet en soi est déjà générateur de passions. Mais il atteint une autre dimension à Ergué-Gabéric, vaste commune "rurbaine" de la périphérie quimpéroise. Car pas moins de 29 sociétés pour 170 chasseurs y quadrillent le territoire. Un cas unique qui a des racines historiques ».

En savoir plus : « Les 29 sociétés de chasse gabéricoises, OF-LQ 1984 »