1932 - Les ouvriers d'Odet à la noce de René-Guillaume Bolloré, studio Etienne Le Grand
Un article de GrandTerrier.
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Autres lectures : « Un mariage en grande pompe à Odet, Figaro et journaux locaux 1932 » ¤ « Les Bolloré filmés à Odet en 1932 par le photographe Raphaël Binet » ¤ « René-Guillaume Bolloré (1911-1999), résistant et entrepreneur » ¤ « L'histoire de la cité de Keranna par Henri Le Gars » ¤ « Henri Le Gars, employé aux usines Bolloré en novembre 1939 » ¤ « Chronique du début du siècle à Odet par Marianne Saliou » ¤ « PAOTRED-DISPOUNT - Cent ans de jaune et noir, 1913/2013 » ¤ « Marie Blanchard (1896-1976), sage-femme » ¤ « DOUGUET Jean-François - Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre » ¤
[modifier] Présentation
Les photos ci-dessous ont été prises le 22 septembre 1932 près du bâtiment du patronage de Keranna où était servi le repas pour les ouvriers - au nombre de plus de 400 selon les journaux - de la papeterie d'Odet, à l'occasion des noces de René-Guillaume Bolloré et de Denise Rivière |
Les clichés ont été pris et édités par le studio quimpérois « E. Le Grand » |
[modifier] Photo n° 1 - Le Gars, Niger, Quéré et Brénéol
C'est Henri Le Gars, né en 1923, qui a identifié les personnes de cette première photo, quelques-uns d'entre eux étant de sa famille proche. Merci à Gwen Huitric qui a réalisé ce travail de collectage lors de la fête du centenaire des Paotred-Dispount. |
Invités au repas de noce : 1, 2, 3, 4, 6, 8. |
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[modifier] Photo n° 2 - Mauguin, Yves Blanchard et Pierre Le Bihan
Le garçonnet ayant été reconnu par sa fille Laure, qui reconnaitra maintenant les cinq gamines de part et d'autre de la photo ?
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[modifier] Annotations
- Première épouse de René-Guillaume Bolloré : Denise Rivière née le 28 avril 1914 à Fontenay (94). [Ref.↑]
- Se mettre sur son trente et un (31) : Mettre ses plus beaux habits. Les auteurs de livres sur les expressions sont tous d'accord pour dire que l'origine de cette expression reste mystérieuse. Les interprétations sont variées, depuis une déformation du mot 'trentain' qui désignait un tissu de qualité supérieure (mais les dates d'usage de ce mot -jusqu'au XVe siècle- et d'apparition de l'expression -XIXe siècle- ne concordent pas), en passant par un numéro oublié d'un uniforme militaire de cérémonie, ou une réduction inexpliquée de trente-six (quatre fois 'neuf', donc forcément très beau -on disait aussi se mettre sur son trente-six-) jusqu'à un jeu de cartes où le fait d'atteindre le chiffre trente et un était ce qu'il y avait de plus beau. Source : Expressio.fr. [Ref.↑]
- Etienne Le Grand est né à Menez-Groas en Ergué-Gabéric le 9 février 1885, son père étant domestique de ferme, puis maçon, et sa mère issue d'une famille de tailleurs de pierre ou maçons. Son père décédé en 1885, il fut élevé à Keruel, près de Lestonan, d'où son oncle maçon est appelé à construire les écoles communales de la région. Il démarre comme stagiaire en 1889 chez le photographe quimpérois Joseph Villard. Il se marie le 19 février 1911 avec Catherine Bourhis. Il poursuit sa passion de la photo quand il fait son service au 102e régiment d'artillerie, puis lors de son incorporation en 1914 au 318e. De retour de la guerre, Etienne Le Grand retourne chez Villard, puis ouvre un atelier en 1920. En 1922 il installe ses studios au 8 place Terre-au-Duc. En 1947 il passe la relève de son studio quimpérois à son fils aîné Etienne (né en 1911-12) et prend sa retraite (il s'éteindra à Quimper le 15 avril 1969) ; le fils cadet Jean s'installe aussi comme photographe, à Concarneau. C'est ce dernier qui a conservé la plupart des clichés de son père de la première guerre mondiale. [Ref.↑]
- Commentaire de Guy-Dominique Le Gars : « L'homme au bouc blanc, chapeau à la main, s'appelle Jean-Marie Brénéol qui travaillait à la caisserie, un ami de la famille d'Henri. ». [Ref.↑]
- Louis Niger était responsable du garage Renault, route de Pont-l'Abbé à Quimper, devenu cinéma après transfert. [Ref.↑]
- Joseph Queinnec est né en mars 1920, son père Eugène Queinnec travaillait à la papeterie Bolloré. On a pensé un moment qu'il s'agissait du jeune Georges Boennec, fils de Pierre (ce dernier travaillait comme comptable à l'usine et habitait Ty-Ru). [Ref.↑]
- Yves Blanchard employé à la papeterie et mari de Marie Blanchard, la sage-femme de Keranna. [Ref.↑]
- Pierre Le Bihan était le gendre de Roselyne Tandé (3ème à partir de droite) et chantre attitré de l'église du bourg. Blessé de guerre, avec un pied bot, il se déplaçait en tricycle aménagé, une manivelle à main étant relié aux roues. [Ref.↑]
Thème de l'article : Photographie d'antan Date de création : février 2010 Dernière modification : 21.03.2023 Avancement : |
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