1891 - Lettre à l'évêque d'Elisabeth Bolloré mère
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+ | Monseigneur, | ||
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+ | En apprenant votre état de souffrance, mes enfants comme moi, ont été peinés et anxieux. Les meilleurs nouvelles reçues par l'Evêché et par Monsieur l'abbé Rossi <ref name=LucienRossi>{{LucienRossi}}</ref>, nous ont donné une joie réelle. Si je n'ai pas osé, Monseigneur, vous fatiguer, par mes demandes pour la Messe, je tiens à vous remercier de nous envoyer votre secrétaire. | ||
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+ | Il nous a dit la messe Dimanche et doit nous venir jusqu'à votre retour. | ||
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+ | L'intérêt que vous portez à mon fils me fait un devoir de vous dire, Monseigneur, que depuis le 1er octobre il est propriétaire de l'Usine. Je vais me reposer désormais et finir mes jours près de lui, au milieu des souvenirs de ceux qui m'ont précédée, près de Dieu. | ||
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+ | Recevez, Monseigneur, avec notre reconnaissance les prières que nous faisons pour votre prompt rétablissement. | ||
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+ | Je suis avec le plus profond respect, Monseigneur, E. Bolloré mère. | ||
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+ | Papeterie d'Odet, 27 octobre 1891. | ||
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Version du 31 mars ~ meurzh 2014 à 20:27
| Où l'on voit Elisabeth Bolloré, après un veuvage de 10 ans, passer la main à son fils. Autres lectures : « Jean-René Bolloré (1818-1881), chirurgien et entrepreneur » ¤ |
Présentation
Transcriptions
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Documents
Lettre sur papier libre | |||||
Annotations
- Rossi Lucien : Né le 16-10-1844 à Quimper (St-Corentin) ; 1870, prêtre (à Rome), vicaire à Loctudy ; 1873, sous-principal de Lesneven ; 1875, aumônier de Kernisy, Quimper ; 1884, chanoine honoraire ; 1915, prêtre habitué à St-Corentin ; décédé le 3-01-1920. Dès 1901, quand se dessine la séparation des biens de l’église et de l’Etat, le chanoine Rossi s’affiche comme leader de la contestation cléricale, mais aussi comme « propriétaire soucieux de protéger ses immeubles ». [Ref.↑]
Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens Date de création : Mars 2014 Dernière modification : 31.03.2014 Avancement : [Développé] |