Page 7 - ne quitta pas ce pâtelain, le 20 nous avions pris position à quelques kms de la ville sans tirer un coup de canon. Le 21 nous quittions Rilly la montagnz la nuit pour se diriger vers la Fère en Tardenois, le 22 on continua la route et on arriva à 4kms de cette ville où nous passions la nuit. Le lendemain 23 septembre on traversa la ville qui était occupée par les Anglais, le 24 et le 25 rien de nouveau, le 26 nous quittions Vertfeuille pour aller à Compiègne où l'on continua, nous passions la nuit dans une caserne. Le 27 on se dirigea sur la Sommes, et on passa par Ailly
Page 8 - Corbri et ainsi de suite pour arriver à Bouzencourt. Le 28 septembre on recommença la lutte, le 29 elle continua, le 30 ce fut de même, le 1er octobre, le 2, le 3, le 4 on se battit durement, ce jour on dut quitter Baumont sous un terrible bombardement pour venir cantonner à Mailly-Maillet, le 6, le 7, le 8, 9 et 10 la lutte continua avec acharnement, ni l'un ni l'autre recula, le 11 la journée fut assez tranquille, le 12, c'est-à-dire la 8e journée qu'on passa à Colineamps, le 13 fut tué le lieutenant Cams vers 7 heures du matin. Il fut enterré dans le cimetière de ce patelain, ce fut ce jour-là
Page 9 - que j'avais passé sous officier. Le 14 pas de changement, ni le 15 non plus, le 16 et le 17 repos, le 18 journée assez tranquille, le 19 et le 20 rien de nouveau, le 21 repos, le 22, le 23, le 24 rien de changé, le 25 repos, le 26 et le 27 en position, le 29 tir sur les avions, le 29 et le 30 la même chose, le 31 et le 1er novembre repos, le 2 en position à Auchanvillers, le 3 aussi, le 4 et le 5 tir sur aéros, le 6 repos, ces derniers jours on avait cantonné à Bertrancourt, le 7 en position, dans la nuit du 7 et du 8 les boches avaient lancé quelques obus sur Bertrancourt tuant 2 chevaux, le 8 en position,
Page 10 - le 9 et le 10 repos, le 11 en position, le 12 repos, à partir du 25 octobre la batterie n'était plus suivi de l'échelon [1] , le 13 novembre repos, ke 14 tir sur aéros le matin, repos le soir, le 15 et le 16 repos, le 17 en position, le 18 repos, le 19 terrible canonnade, le 20 en position, le 21 et le 22 repos, le 23 tirs sur aéros, le 24 et le 25 repos, le 26 en position, le 27 et le 28 repos, le 29 en position, le 30, le 1er, le 2, 3 et 4 décembre repos, le 5 en position, le 6 repos, le 7 en position, le 8 repos, le 9 en position, le 10 repos, le 11 aussi, le 12 en position, le 13, le 14 et le 15 repos, le 16 départ de Bertrancourt
Page 11 - pour Albert, le 17 et le 18 attaque, le 18 au soir on avait été ravitailler la batterie de tir, il faisait une nuit noire, on ne voyait pas à 2 mètres devait soi, aussi quelle misère ce soir là, le 19 journée assez tranquille, le 20, 21, 22 et le 23 pas de changement, le 24 attaque sur la Boiselle, le soir la canonnade continua, mais pas aussi terrible que le matin, le 25, 26 et le 27 rien de nouveau, le 28 tous les conducteurs de l'échelon et les servants de la batterie de tir avaient été rassemblés pour rendre les honneurs au commandant Lasnes[2]
Page 12 - qui fut décoré de la croix de la légion d'honneur par le colonel Ely du 35e d'artillerie, pendant la décoration la pluie tombait abondamment, le 29, 30, 31 rien de nouveau, le 1er janvier les boches nous avaient envoyé quelques obus, le 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 et le 12 rien de changé, le 13 au matin attaque allemande qui fut repoussée, le 14, 15, 16 et 17 rien de nouveau, dans la nuit du 17 au 18 attaque allemande, les boches nous enlevèrent une partie de la Boiselle qu'on leur avait pris à l'attaque du 25 décembre, mais le matin du 18 on leue reprena cette partie perdue, dans la journée du 18 la neige
Page 13 - tomba, du 18 au 6 février rien de changer, le 7 attaque allemande qui fut repoussée, le 8 les boches envoyèrent quelques obus autour de l'échelon. Du 9 février au 1er mars rien de changer mais mauvais temps, de ce jour jusqu'au 20 rien à signaler, le 20 on avait changé de place avec la 6e batterie, du 20 au 31 mars inclus pas de changement, du 1er avril au 10 mars non plus, dans la nuit du 10 au 11 avril forte attaque allemande entre Hamel et le château de Chupval, du 11 avril au 2 juillet rien de changer dans la situation, le 3 juillet départ de Bouzancourt pour Meaulte,
Page 14 - le 19 juillet bombardement sur le bois allemand avec des obus mandrains, du 19 au 7 août état stationnaire, dans la nuit du 7 au 8 août 1915 départ de Méaulte pour se rendre à Glisz, le 8 départ de ce patelain pour Fausmanont où on resta jusqu'au 19, le 19 départ de ce bourg pour aller à l'Ihus que l'on quitta le 21 à 6 heures du matin pour embarquer à Thévecoeur, on débarqua à Vitry le François le 22 au matin pour aller cantonner à Touvrat qui l'on quitta le soir même du 22 avril pour se rendre à Toulvagny où
Page 15 - l'on passa la journée du 23, le 23 à 7 h du soir, on s'en alla cantonner à Poix où on arriva vers 10 h du soir, le 24 à 8 heures du soir on quitta Poix pour aller à la Croix en Champagne où on passa 3 jours, le 4e on s'en alla cantonner dans un bois entre la Croix et Duve où on passa la nuit sous la pluie, on partit de ce bois dans la nuit du 30 au 31 août pour arriver à Verrières (Marne) vers 2 h 1/2 où on resta jusqu'au 4. Le 4 à 11 h du soir on quitta Verrières, on passa par Ste Menéhoult pour arriver au bois de la Chamères,
Page 16 - la batterie de tir alla se mettre en position au mont Rémois, à 3 kms de l'endroit où cantonna l'échelon, c'est à dire le 5 septembre, de ce jour jusqu'au 22 corvée de rondins, on alla les chercher à la ferme de l'Asaja, à la Neuville au Pont, à Dommartin la planchette et Valmy, au ravitaillement en obus on alla à la ferme Venise, à la Neuville du Pont, et à Valmy. Le 22 au matin commencement de l'attaque, c'est à dire bombardement jusqu'au 25, le 25 au matin à 9 heures l'infanterie s'élança en dehors des tranchées, c'était le commencement de l'offensive,
Page 17 - ce jour même on fit 23000 prisonniers, et pris 24 pièces de canons, le 29 le nombre de prisonniers s'éleva à 25000 et le nombre de canons pris en Champagne de 191, après ce jour le progrès fut minime. Le 25 octobre on quitta le bois de la Chamères pour aller à Sivry sur Ante où on cantonna jusqu'au 31, le 31 après-midi le départ eut lieu de Sivry pour Herpont, on resta dans ce patelain pendant 6 jours 1/2. Le 6 novembre vers 1 h de l'après-midi on s'en alla de Herpont pour aller dans un bois près de Sommes-Bionne, la batterie de tir partit prendre position dans
Page 18 - la nuit du 9 au 10
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