Modèle:La bande à Poux - Partie III

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Version du 7 septembre ~ gwengolo 2012 à 19:19

(edit)

Poux, le chef

Tour à tour mielleux au point d'en être crispant, solennel et phraseur, il faut l'entendre proclamer :

- Nous ne sommes là que pour dire la vérité, n'en déplaise à ceux qu'elle gêne.

Ou bien :

- Tout cela, c'est du roman cinéma. Je suis victime d'une campagne calomnieuse. Nous saurons le fin mot de l'énigme. Je ne sais si mes coinculpés sont coupables ou non, ce que je sais, c'est qu'on a voulu se venger de mon activité. J'ai, durant l'occupation et pendant la libération, démasqué les collaborateurs, les trafiquants, je dirai ce que je sais !

Il faut le voir caresser son nez d'une main ..., compulser de l'autre, le dossier qu'il avait apporté replié sous son bras comme une partition de musique, ricaner sardoniquement, écraser de sa vanité prétentieuse le pauvre bougre de Quinet, prendre des mines tout à tour obséquieuses et narquoises.

- Moi ! Un chef de bande ! Allons donc ! Ces hommes, docilement, m'auraient apporté le produit de leur rançon !

- Vous avez pourtant, personnellement, cherché à extorquer 100.000 francs à la femme Lasseau sous prétexte de retrouver vous-même le coupable.

- À la suite de renseignements personnels, j'ai fait demander à M. Geslin, le beau-frère de M. Lasseau, si la famille de la victime pouvait m'aider financièrement à retrouver le meurtrier. Je lui ai parlé de 100.000 francs, je me proposais de faire offrir une récompense par la voix de la presse. Le reste, soit 50.000 francs, aurait été absorbé par les frais de voyage, car la piste devait me conduire à Marseille.

- C'est vertigineux ! s'écrie le président Giffard. Et pourquoi ne pas avoir simplement averti la police ou le parquet qui, eux, n'auraient pas exigé 100.000 francs ?

- Aucun texte ne m'interdisait de chercher moi-même le coupable. Ma femme était une amie des Lasseau !

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 - Nous ne sommes là que pour dire la vérité, n'en déplaise à ceux qu'elle gêne.
-...
+Ou bien :
+- Tout cela, c'est du roman cinéma. Je suis victime d'une campagne calomnieuse. Nous saurons le fin mot de l'énigme. Je ne sais si mes coinculpés sont coupables ou non, ce que je sais, c'est qu'on a voulu se venger de mon activité. J'ai, durant l'occupation et pendant la libération, démasqué les collaborateurs, les trafiquants, je dirai ce que je sais !
+Il faut le voir caresser son nez d'une main ..., compulser de l'autre, le dossier qu'il avait apporté replié sous son bras comme une partition de musique, ricaner sardoniquement, écraser de sa vanité prétentieuse le pauvre bougre de Quinet, prendre des mines tout à tour obséquieuses et narquoises.
+- Moi ! Un chef de bande ! Allons donc ! Ces hommes, docilement, m'auraient apporté le produit de leur rançon !
+- Vous avez pourtant, personnellement, cherché à extorquer 100.000 francs à la femme Lasseau sous prétexte de retrouver vous-même le coupable.
+- À la suite de renseignements personnels, j'ai fait demander à M. Geslin, le beau-frère de M. Lasseau, si la famille de la victime pouvait m'aider financièrement à retrouver le meurtrier. Je lui ai parlé de 100.000 francs, je me proposais de faire offrir une récompense par la voix de la presse. Le reste, soit 50.000 francs, aurait été absorbé par les frais de voyage, car la piste devait me conduire à Marseille.
+- C'est vertigineux ! s'écrie le président Giffard. Et pourquoi ne pas avoir simplement averti la police ou le parquet qui, eux, n'auraient pas exigé 100.000 francs ?
+- Aucun texte ne m'interdisait de chercher moi-même le coupable. Ma femme était une amie des Lasseau !