1. Congrès de l'URB
À l'occasion du quatrième anniversaire de la réunion de la Bretagne à la France, 1499, les régionalistes bretons qui demandent la désunion, se proposent de célébrer ce centenaire à Vannes au mois d'Août. À cette occasion un concours de gwerz [4] et de sôn est ouvert entre les bardes des trois dialectes bretons, un beau prix sera décerné &u sôn ou gwerz [4] [...] dans chaque [...], pour ces gwerz [4] et sôn il y [...] un sujet composé et un autre laissé à [...] du barde. Les [...] doivent être adressés pour le dialecte de Vannes à Mr Bouléan à Sainte Anne d'Auray, et pour les dialectes de Léon et de Tréguier au président le fripon Le Braz Anatole à Quimper.
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2. Vers adressés à Le Braz
Vers adressés à Le Braz Anatole qui m'a volé, le 1er janvier 1898, 24 manuscrits de mes mémoires
Je rêvais l'autre nuit que la pâle Atropos [5] ,
Laquelle à notre Ankou fait de la jalousie,
Etait venue à moi avec ses gros ciseaux
Me tranchant en riant le filet de la vie.
Je me trouvais alors sur le bord d'un fossé
Où par avance j'étais destiné à mourir
Ainsi que doit mourir un pauvre guenille
Pour mourir dignement et finir de souffrir.
§ Cependant mon cadavre fut traîné dans la terre ...
Cependant mon cadavre fut traîné dans la terre
Ainsi que l'on traîne le cadavre d'un chien.
Mais ce fût cependant dans un grand cimetière
Et même enfoui à côté d'un chrétien.
Mais aussi ce chrétien qui fut pédant et poète
Fut-il interloqué d'un pareil voisinage.
Moi que ne fus jamais qu'une ignorante bête.
Aussi tout en colère il me tient ce langage
« Comment, maraud, goujat peux-tu venir ainsi
Avec ta vermine coucher auprès de moi ?
Veux-tu bien t'en aller te pourrir loin d'ici,
De moi qui des bretons fut désigné pour roi ».
Mais alors, moi aussi, d'une colère blême
Je lui dis : « Males gas [6] ! Sache, vilain coquin,
Qu'ici, pas de goujat ; sinon goujat toi-même,
Je suis sur mon fumier comme toi sur le tien.
Je te connais assez et ta sale dépouille.
Là-haut, tu te nommais le poète Anatole
Mais tu ne fus jamais qu'un mauvais vilain drôle
Pilleur, fripon, voleur, véritable fripouille.
Je sais que tu voulus être roi des Bretons
Cela t'était promis par tous les calotins.
Mais tu aurais mieux fait un roi de fripons,
De bandits, de voleurs, de fourbes et de gredins.
Tu as été bien digne de ton maître Renan [7] ,
Qui ne fut qu'un rusé, un phraseur hypocrite,
Un farceur, un raseur, un malin charlatan
En un mot, pour tout dire, t'étais un vrai jésuite.
Et tu ne différais de lui que sur un point.
Renan, pour exploiter les sottises humaines
Prenait pour instruments les légendes de l'Oint [8]
Et toi les belles fables de nos landes armoricaines.
C'est pour ça que tu as obtenu des honneurs.
Car depuis longtemps là-haut on ne décore plus
Que de bons chenapans, des coquins, des voleurs.
Jamais on y songe aux hommes de vertus.
Rappelle-toi coquin quand tu vins me voler
Dans ma pauvre turne où je mourais de faim.
« Donnez-moi, disais-tu, vous en aurez du pain,
Vos jolis manuscrits à faire imprimer. »
Mais, dès que tu les eus en ta possession
Tu m'envoyas promener, moi et ma misère.
Tu me répudias, hypocrite fripon,
Et de mes manuscrits devins propriétaire.
Tu savais bien, gredin, que je ne pouvais pas
Réclamer quelque chose contre Monsieur Le Braz,
Contre le président des régionalistes,
L'ami des tonsurés et des bons monarchistes,
Lesquels, comme tu dis, voulurent faire de toi
Non pas un président, mais des Bretons le roi.
Ils pensaient comme Drumont [9] , ce chef des fripons,
La France aux Français, la Bretagne aux Bretons.
Mais voilà que l'Ankou que souvent tu blaguais
De sa terrible faux arrêta tes projets
En t'envoyant ici dans celui du repos
Où nos deux cadavres sont maintenant égaux.
Tu nous faisais des vers qui me faisaient pitié
Mais ici nous avons les vers d'égalité
Par qui nos cadavres à tous deux sont rongés,
Mais ne pourront jamais dévorer tes forfaits
Qui resteront là-bas burinés dans l'histoire,
Pour que tes descendants maudissent ta mémoire.
Ainsi que les damnés de Dante Alighieri [10]
Tu resteras toujours cloué au pilori....
Oui, vieux coquin, vois ton cadavre pourri
Et dis : « Sic transit gloria mondi [11] . »
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3. Poème "Terre d'Armor" au Clocher Breton
Ce petit poème est une réponse à Le Braz au sujet de son poème "Terre d'Armor" publié dans Le Clocher Breton page 216, année 1898. Il fut adressé au rédacteur de cette revue avec des commentaires en prose sur ce poète [...] et voleur.
Voici ce fameux poème de ce poète pédant, jésuistico-clérifard, président des Régionalistes ou plutôt des séparatistes bretons desquels il a la loyale intention d'en devenir roi.
- Terre d'Armor -
C'est une terre en pierres qui tombe en ruines,
C'est un cadavre épars d'un pays effondré,
Un fantôme de ciel erre dans la brume
En quête d'un soleil qui s'est évaporé.
Les rochers mêmes au bord des mers tristes se meurent
D'un mal mystérieux, nostalgiques et fatal,
Et la lumière grise a dans ses yeux qui pleurent,
Le regard immolé d'une sœur d'hôpital.
§ Des brumes, des linceuls moisis, de longs suaires ...
Des brumes, des linceuls noirs, de longs suaires
Traînent leur deuil sinistre au flanc des valons bas
Et là-haut les menez semblent des ossuaires
De grands cairns entassés sur d'immenses trépas ;
Plus haut encor, les bras ouverts dans les ténèbres,
Comme de grands oiseaux cloués en plein essor,
Les christs miment dans l’air, de leurs gestes funèbres,
La désolation de la terre d’Armor.
Et voici. Le printemps a rajeuni le monde,
Et le pays croulant, soudain ressuscité,
S’éveille entre les bras de la lumière blonde,
Et l’hymne de la vie en son cœur a chanté !
La mer est toute neuve et comme adolescente,
Et, rassemblant son flux d’un geste harmonieux
Elle se lève et marche en sa grâce puissante,
Et le ciel est plus beau, reflété dans ses yeux.
Des appels sont venus de la patrie antique.
Les rochers qui furent jadis bardes et rois,
Au souffle évocateur du renouveau celtique,
Sentent vibrer en eux les harpes d’autrefois.
Les brumes qui trainaient au bord des mornes plaines
Ondulent sur les monts comme de fins tissus.
Et l'on rêve soudain de sveltes Madelaines
Qui vont dans leur amour ensevelir Jésus
Sur le berceau mouvant que lui font les nuages
Le soleil qui renait agite ses poings d'or
Et l'on voit resplendir dans l'aurore des âges
Le printemps idéal de la terre d'Armor.
Qu'est-ce qu'on peut bien voir dans ces neufs quatrains. « Une terre en prière », « un fantôme de ciel », « un soleil évaporé », « des christ comme de grands oiseaux, mimant dans l'air des gestes funèbres ». - Mais voici, des appels sont venus de la patrie antique, et ces fameux rochers que furent jadis bardes rois, sous le souffle du renouveau celtique sentent vibrement les harpes d'autrefois ». Et lui qui est déjà barde et président de la Bretagne ne lui manque plus que la couronne du vieux Gradlon que ce soit [...] au fond de la mer de la ville d'Is.
Et ces « sveltes madelaines » qu'il voit en rêve allant « dans leur amour ensevelir Jésus » afin qu'il ressuscite à nouveau pour pouvoir recommencer ans ses états de Bretagne avec le concours des curés et de nobles qui lui sont déjà acquis. Et ce « soleil qui agite ses poings d'or » c'est pour faire de la Bretagne tout ce qui n'est pas breton. Car dans les états d'Anatole 1er il faudra que tout soit bretonnant, aucune langue n'y sera autorisée que le vieux molac'htouil. Ce sera bien « Le printemps idéal de la terre d'Armor »
On trouvera ici plus loin un autre poème concernant la royauté de ce pauvre sire en partibies.
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4. Lettre adressée à l'inspecteur d'académie
Lettre adressée à l'inspecteur d'académie au sujet de Le Braz professeur au lycée de Quimper, le 5 décembre 1898
Monsieur l'inspecteur
Il y aura bientôt un an que Le Braz Anatole disciple du charlatan Renan me vola 24 manuscrits. Ni plus ni moins que comme un vulgaire pickpocket. Je sais depuis longtemps que ce triste sire était copiste, pilleur, plagiaire ; je savais aussi qu'il était professeur de je ne sais quoi au lycée. Mais je ne savais pas qu'il était un professionnel du vol à l'américaine. Et ce coquin jésuite est protégé, flatté, adulé, courtisé, honoré, et n'entend plus que d'être couronné roi des bretons dont il n'est encore que le président. Il le montre sans doute par sa fourberie er ses lâchetés. Je ne puis entrer ici dans tous les détails de la lettre que je vous ai dédié au sujet de ce fripon de Stang-ar-c'hoat dont les incroyables et imposantes manœuvres sont connues de tout le monde. § Ces coquins élèves des Bazile et Loyolas ...
Ces coquins élèves des Bazile [12] et des Loyolas [13] , vils parasites et sangsues, ne sachant rien produire eux, ne sachant même pas d'où vient le pain qu'ils mangent, sont bien obligés, et nos bonnes lois les autorisent, de prenre chez nous paysans, travailleurs et prolétaires tout ce qu'ils ont pour remplir leurs ventres et pour distraire leur intellect quand ils en ont quelque peu. Le coquin et lâche voleur de Stang-ar-c'hoat sait bien qu'il n'a rien à craindre de la justice ...
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5. Poème adressé au triste sire Le Braz
Poème adressé au triste sire Le Braz Anatole le premier janvier 1899
Voici l'anniversaire du plus horrible crime
Que tu aies commis hypocrite immonde
Et dont tu me choisis pour en être victime,
Moi pauvre créature isolé en ce monde.
Qui ai toujours été et partout exploité,
Jusqu'en mes derniers jours plongé dans la misère,
Persécuté, volé et mis sur la fougère,
Par des êtres sans cœur, sans âmes et sans pitié.
§ Sera-ce ici au moins la dernière infamie ...
Sera-ce ici au moins la dernière infamie,
Aurai-je pu combler ces ignobles canailles
Desquels depuis longtemps sans ma philosophie
J'aurais dans les égouts rejeté les entrailles ?.
Est-ce donc possibke, oh ! dieu des criminels,
Qu'on te nomme Yavé, Moloc, Zeus ou Odin [14]
Que tu aies arrangé tes desseins éternels
De ne pas engendrer un seul être humain ?
Car je ne vois partout que d'ignobles fripons,
Des tigres et des loups, de voraces égorgeurs,
Puis de pauvres bipèdes semblables aux montons,
Qui se laissent tondre sans crier aux voleurs.
Et puis tu as donné à ces sauvages bêtes
Des organes exprès à forger des idées,
Mais tu as mis aussi dans leur vilaines têtes
Un organe qui sert à fausser leurs pensées.
Toi, ignoble escroc, qui te nommes Le Bras
Tu connais ces organe, qui te sert en tous lieux
À chanter, à piller et à voler hélas !
Les gens honnêtes et braves, les pauvres malheureux.
C'est pour ça que tu as mérité des honneurs
De la part de collègues de la Jésuiterie,
Où l'on n'aime que les fourbes, les menteurs et voleurs
Et tous ceux qui travaillent dans la friponnerie
Mais il te manque encore le grand honneur suprême
Qu'ils t'ont déjà promis, tonsurés et marquis
De ceindre ton front bas avec le diadème
Oublié par Grallon dans son grand palais d'Is [15]
Mais là tu ne pourrais régner que sur un bac
Aussi as-tu choisi une autre résidence :
Tu veux aller régner au désert de Carnac
Parce que tu adores les pierres ... et la prudence.
Mais voilà, le malheur, l'autre nuit, je rêvais :
Je me trouvais auprès d'un gros tas de fumier,
Dressé avec grand soin et beaucoup d'apprêts
Non loin d'un grand égout, au milieu d'un bourbier.
Sur un des coins du tas, il y avait une carotte,
Symbole immortel de la friponnerie.
Et sur un autre coin, je voyais la Marotte,
Le sceptre de ton règne, celui de la folie.
Tout à coup, j'aperçois Le Braz, l'hypocrite,
Montant sur le fumier, porté par deux bons gars.
À côté se tenait un vieux père jésuite.
Hourra ! disait le peuple au plus grand des Césars.
En effet, jamais Rome, en ses jours de délices,
Au temps du porc Tibère, de Claude et de Néron
Ne vit sacrer un roi sur un tas d'immondices
Ainsi que nous vîmes sacrer un roi breton.
Un de ces grands gaillards, véritable athlète,
Sur le tas de fumier, te fit mettre à genoux
Pour poser la couronne royale sur ta tête,
Faite de pissenlits et de trognons de choux.
Alors, comme cela arrive dans le rêve
Je me vis transporté et sans transition
Au loin vers l'occident, sur le bord d'une grève
D'une mer bourbeuse et rouge à l'horizon.
L'eau était si fangeuse qu'elle faisait honneur !
À droite et à gauche je voyais des havres
D'où je voyais sortir, effrayants de hideur,
Roulés par les eaux noires, de nombreux cadavres.
Ils avaient leurs habits, et même les plus beaux.
Ils s'en allaient pêle-mêle avec des saints de bois
Que je voyais tourner dans le remous des eaux
Mêlés avec Christs attachés à leur croix.
Ceux-ci semblaient venir de la terre d'Armor,
De ces paysans bretons où ils sont célèbres.
Comme de grands oiseaux cloués dans leur essor,
Ils mimaient dans l'eau noire des gestes funèbres.
Tout à coup, j'aperçois passer sur le rivage
Avec sa couronne Anatole Le Bras.
Allons, me disais-je, voici le nettoyage,
Il a été « complet », des écuries d'Augias.
Enfin, tous disparurent, tournoyant dans les flots,
Et les eaux reprirent leur teinte la plus claire.
J'entendais le ramage et le chant des oiseaux ;
Et puis à l'Orient une douce lumière
Parut à l'horizon, souriante et belle.
Je compris ce sourire de l'Aurore en gaieté
Venant nous annoncer une ère nouvelle
Pour les « faux » du ciel et pour l'humanité.
Alors en promenant mes regards sur l'abîme
Je me disais : Voici, le soleil aux doigts d'or
Va venir apporter dans sa beauté sublime
Le Printemps idéal dans la terre d'Armor.
Doue ac y vam gant mistri a laeronsi
A rayo dit ar c'hraç da jom betec crevi
A goude d'ho cas gato d'ar varados Jesus
E pe lec'h e yeont ol an n'eniou fleryus.
Note de l'auteur : On pourrait croire que le mot fougère a été mis pour rimer avec misère (2e quatrain). Mais la rime est juste et vraie : j'ai couché pendant six ans sur la fougère, ne voulant pas tendre la main pour avoir de la paille, moi qui en ai tant donné aux malheureux quand j'en avais et autres choses encore.
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6. Poème "Au bord de la mer", A. Paban
À Paban [2] poète, rédacteur du Finistère [16] .
Me trouvant sur le bord de l'élément liquide,
Une nuit orageuse sans étoiles ni lune,
J'étais à contempler cette onde perfide,
Lorsque je fus frappé par la voix de Neptune.
Cette voix de tonnerre épouvantait les flots
Qui s'enfuyaient roulant en montagnes vivantes,
Et de la voix du dieu apportant les échos
Aux roches granitiques épeurées et tremblantes.
§ J'apercevais le dieu sur le gouffre mouvant ...
J'apercevais le dieu sur le gouffre mouvant,
Agitant ses grands bras d'un geste de colère,
Il plongeait dans les flots son énorme trident,
En blasphémant tout haut dans la langue d'Homère :
« Ah ! l'horrible besogne, disait-il, furieux.
Qui est-ce qui m'envoie toutes ces saloperies ?
Serait-ce Hercule qui descendu des Cieux
Aurait des Augias vidé les écuries.
Toutes ces écuries des Augias français
Qui s'appellent couvents, Likes [17] et séminaires,
Des écoles de droits, des universités,
Chambres de députés, des manoirs de faussaires.
Des maisons de banques et autres tripoteurs,
De grands pandémoniums, bouges de magistrats,
Des chambres de notaires, cavernes de voleurs
Et autres, où se cachent bandits et scélérats.
Et ces sales boutiques nommées académies,
Des chambres bien nommées, des chambres criminelles,
Là, où se fabriquent toutes les infamies,
D'où sortent les erreurs et horreurs éternelles.
Ainsi grouillent comme de la vermine
Des banes de pourris, puants de la gangrène,
Et qui de cette race dite race humaine
Ont tout empoisonné et causé la ruine.
Et maintenant encor, ce coquin d'Héraclès
Vient à m'empoisonner de toutes ces ordures
Qui auraient mieux servies à faire des engrais
Pour engraisser les prés et les champs de cultures. »
Alors à l'horizon parut enfin la lune.
Elle venait, triste, notre blanche Phébé [18] ,
Eclairer doucement l'empire de Neptune
Dans toute son horreur et sa sublimité.
En effet, un spectacle horrible et hideux
Pouvant épouvanter le plus fort des esprits,
Dans toute son horreur apparut à mes yeux
À la clarté blafarde de la reine des nuits.
Je voyais sur la mer des cadavres flottants,
Déchirés, éventrés, mutilé, en lambeaux,
Des jambes et des bras tordus et pantelants,
Que le Dieu en courroux enfonçait dans les flots.
Il y avait là-dedans tout plein de députés,
Des sénateurs, des marquis, des petits fils de rois,
Des évêques, des préfets, des lâches galonnées,
Des magistrats corrompus, des tripoteurs de lois.
Des banquiers, des notaires, de gros capitalistes,
Des ministres, des curés, de vils exploiteurs,
des jésuites, des moines, et des tas de fumistes
Et la troupe immense des trompeurs et voleurs.
Des journalistes menteurs, de la « presse immonde »
Des élèves exercés de la jésuiterie,
Que de leur sale encre empoisonnent le monde
plus que tous les microbes et la bubonnerie.
Parmi eux je connais le plus grand des fripons
Des [...] des voleurs scélérats
Qu'on avoue surnommer le beau roi des bretons,
Un immonde jésuite, Anatole Le Braz.
Tous ces immondes s'en allaient en morceaux
Neptune courroucé, terrible et sublime
De son énorme trident enfonçant dans les cieux
Qui s'en allant tournoyant dans le fond e l'abîme.
Et enfin après ceci de nombreux saints de bois
Tournoyant dans les flots, se couchant aux récifs
Et puis ces ignobles et ces horribles croix
Avec [...] de guerre et [...] roi des juifs.
Lorsqu'il eût terminé ce grand travail nocturne
Que toutes les [...] furent foulées au bas fond
Je vis son beau char le grand fils de Saturne
Disparaître au loin traîné par les tritons.
Alors me promenant sur le bord du rivage,
Des idées fourmillant et trottant dans ma tête,
Je me disais, enfin : voici le nettoyage,
La grande lessive de la noble planète.
Maintenant délivrés de la sale engeance,
Les travailleurs des champs avec leurs congénères
Pourront mener en paix une vie d'innocence
En vrais êtres humains, en amis et en frères.
J'allais philosophant sur le bord de la mer,
Dont les eaux se mouraient maintenant dans l'azur,
Respirant les douceurs et les senteurs de l'air,
De l'air renouvelé, doux, embaumé et pur.
Puis l'aurore parut, souriante et belle
Dans toute sa splendeur et toute sa beauté
Venait nous annoncer une ère nouvelle
Pour la terre lavée et pour l'humanité.
Après elle parut une lumière blonde,
C'était son noble père Hélios [19] aux doigts d'or.
Il venait éclairer la liberté du monde
Que jamais notre globe n'avait connu encor.
Quimper le 13 janvier 1899.
N'est-ce pas Mr l'illustre poète et dans l'azur, ce n'est pas ces écrits qui hantent les cerveaux [...] et pourris de vos collégiens, gribouilleurs des « feuilles immondes », et de leurs lectures empoisonnées. § Leurs cris de bêtes féroces ...
Leurs cris de bêtes féroces ne sont-ils pas ces cris de mort et de « [...] à l'égout » . . .
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7. Poème "À Monsieur Malherbe de la Boixière"
À Monsieur Malherbe de la Boixière [20]
Je rêvais l'autre nuit que la Grecque Atropos [5]
De notre Ankou [21] breton, compagne et aime,
Était venue chez moi avec ses gros ciseaux
Me trancher en riant le filet de la vie.
Mon corps fut traîné aussitôt dans la terre
Avec tous les égards dus à celui d'un chien
Et il fut enfoui dans un grand cimetière
Et même (oh! horreur) à côté d'un chrétien.
§ Et ce chrétien, qui fut homme de qualité ...
Et ce chrétien, qui fut homme de qualité,
Se trouva offusqué du piteux voisinage
Dans sa noble personne et dans sa dignité,
Aussi, avec colère, il me tint ce langage :
« Comment, toi, vilain, sale républicain,
Tu n'as pas de honte de m'approcher ainsi.
Toi, misérable gueux, cent fois crevé de faim ?
Veux tu bien t'en aller te pourrir loin d'ici ? »
« Coquin ? lui répondis-je d'une pâleur extrême,
Sache que maintenant je ne suis plus ton chien.
Pas de coquin, ici ! sinon coquin toi-même ;
Je suis sur mon fumier comme toi sur le tien.
Ici, devant les vers, nous sommes tous égaux,
Tu n'as qu'à regarder ta vilaine ordure.
Ici, pas de maîtres ! non plus de hobereaux.
Chacun de nous est maître sur sa pourriture.
Je sais bien : Autrefois, tu fus un gentilhomme
Et fort gentil surtout dans la canaillerie,
Un descendant des lâches de Coblentz [22] et de Rome
De ces nobles ignobles de la fripouillerie.
Tu ne fus sur terre qu'un être inutile,
Un coquin, un gredin, une sale ganache,
Un parasite immonde à l'âme la plus vile,
Un fourbe et parjure, un traître et un lâche.
Je te connais bien là, sur ta sale dépouille
Très ignoble canaille, dit de la Boixière
Qui ne fut sur la terre qu'une horrible fripouille
Ainsi que ta compagne et ton immonde mère.
Vous fûtes les bourreaux de malheureux enfants,
Après avoir du père sucé sang et sueurs,
Vous fîtes des martyrs de pauvres innocents
Et vous vous réjouîtes de toutes ces horreurs.
Oh ! je sais bien qu'il y eut encore des complices
Pour t'enseigner les bons et les meilleurs moyens
Pour nous faire souffrir ces horribles supplices
Inventés autrefois par les bourreaux chrétiens.
Ainsi mourûtes-vous, chargés d'ignominies,
De forfaits, de parjures, d'opprobres et de crimes
Ayant commis ensemble toutes les infamies
Et ayant sur lz tête le sang de vos victimes.
« Eh ! bien, console-toi voisin, de tes forfaits
Que tu as commis, gredin, sur mes enfants et moi
Car j'ai trouvé un autre aussi coquin que toi
Et parmi les grands hommes, un des plus notés.
Tu l'as connu sans doute cet immonde Le Braz
Qui était Présidents des « régionalistes »,
une bande de toqués, de fous, de scélérats,
Ignobles cléricofards et autres fripouillistes.
Toi, tu m'avais volé mes sueurs et mon sang
Mais c'était pour assouvir ton explicable haine
Contre un pauvre bougre que tu trouvais trop franc
Et parce qu'il défendait la liberté humaine.
Mais le coquin Le Braz, fourbe et hypocrite
Me sachant condamné aux plus noires misères
Vint en vrai Bazile, ou en fripon jésuite,
M'escroquer en riant de mes travaux littéraires.
Voici donc que sans faire de la littérature
Cet élève de Renan, un de ses bons apôtres
Mais n'ayant pas reçu les dons de la nature
Et dépourvu d'esprit, il prit celui des autres.
Tu vois, mon vieux voisin, que tu as des amis,
Des copains, des collègues, des frères dans es crimes,
Tellement que ce globe est couvert de bandits
Desquels les honnêtes gens sont d'éternelles victimes.
Enfin, quoi qu'il en soit, tu mourus tout de même,
Sans doute de pléthore ou d'indigestion,
Et nous voici égaux devant l'Être Suprême
Qui est tout simplement la putréfaction.
Moi, je mourus de faim sur un triste grabat
Où tu m'avais réduit, immonde créature,
Mais je mourus content, ignoble scélérat,
Car j'avais le cœur net, la conscience pure.
Mais de vous tous, canailles, âmes basses et viles,
J'ai, avant de partir, arrangé la mémoire
De ma petite plume aux traits indélébiles.
Je vous ai tous cloués au poteau de l'Histoire. »
Pendant ce discours l'âme immonde et criminelle de mon voisin se tin coi et comme clouée sur son fumier. Mais aux derniers mots elle poussa des hurlements et s'engouffra dans sa pourriture ; ses hurlements me réveillèrent et comme ce rêve me parut d'un[...] terrible [...], § je pris ma petite plume ...
je pris ma petite plume et me mis à la tenir sur le papier . . .
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8. Poème pour le poète Frédéric Le Guyader
Le Guyader [3] , dit Paban [2] , est poète accompli. Il a obtenu un prix pour son "Ere bretonne" en juin, il versifie la bible. « Cet admirable et sacré livre, le contenu et la poésie admirable de ce livre l'ont tenté » Le livre de Le Guyader sur la bible est un livre réussi. Il a laissé de côté le livre prophétique et n'a pris que les imprécations d'Ezéchiel contre Jérusalem, qu'il [...] d'une façon magistrales, voici sur la fille de pharaon :
Sous son voile léger tissé d'or et de lin,
Ru[...] à l'Aurore, elle vient à l'aurore
Au bout du fleuve lourd où tout sommeille encor,
Moi Hélios [...] dans l'azur opalin.
§ Son voile tombe et ses nymphes ...
Son voile tombe et ses nymphes [...]tumées,
Le long de son bas sombre et de son sein nacré
Qui retombe autour d'elles en perles parfumées
C'est le royal parfum de son corps virginal.
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9. Poème "À Legal curé d'Ergué-Armel
À Legal curé d'Ergué-Armel un des messeigneurs complices de Malherbe de la Boixière dans les crimes commis contre moi et mes enfants. Il reçut en son temps le poème adressé à Malherbe
Cet ignoble fripon qui se nommait Legal,
Qui avait été un des principaux complices,
Et qui aida Malherbe à faire tant de mal;
Était bien dans son rôle, offrant des sacrifices.
À son dieu cannibale qui demande toujours
De nouvelles victimes bonnes à dévorer ;
Et son bourreau Legal dans ses sacrées amours
Était toujours heureux de lui en immoler.
§ À ce dieu criminel issu de Jéhovah ...
À ce dieu criminel issu de Jéhovah
Et d'une sale juive, épouse adultère
Et aussi de David, l'ignoble scélérat
Bandit et assassin, et traitre et faussaire.
Et notre tonsuré lui ressemblait beaucoup
Du moins dans ses instincts de fauve animal/
C'était un crocodile, un caïman, un lpup,
un tigre, un serpent, un vautour ou chacal.
Car de notre être il n'en avait rien
Absolument rien des humaines familles ;
Il pouvait bien être pris pour un simien,
De ces quadrumanes, ces monstrueux gorilles.
Un jour j'étais allé chez l'être monstrueux
Lui demander pitié pour de pauvres enfants,
Victimes de ses actes, souffrant des maux affreux,
Mais j'avais mal choisi et l'être et mon temps.
Car c'était demander à une bête impure
Des êtres faits exprès pour faire son bonheur
Et mis à sa portée par le dieu créateur
Afin qu'il en fasse tous les jours sa pâture.
Elle était hideuse, sa monstruosité,
On aurait dit Satan coiffé en calotin.
Il me dit, horrible dans sa férocité,
« Retirez-vous d'ici, vous êtes un assassin. »
Pour sûr, en cet instant, si le dieu des canailles
Ne l'eusse protégé de ma juste fureur,
Je lui aurais, certes, arraché les entrailles
Non pas en assassin, mais en libérateur.
Mais je partis, laissant ce tonsuré infâme
Qui m'inspira plutôt une pitié profonde
De voir un tel être, sans esprit et sans âme.
Il me faisait l'effet d'une brute immonde.
Jéhovah, nous raconte l'auteur de la Genèse
Fabriqua comme lui un autre animal.
Alors - et je suis prêt à soutenir la thèse
Ce fut assurément cet immonde Legal.
À qui il insuffla tous ses poisons célestes,
Avec toute sa rage, ses haines, ses courroux.
Et par des avatars il parvint jusqu'à nous
Avec tous ses vices, avec toutes ses pestes.
À moins qu'il fût jeté sur la terre bretonne
Par l'horrible Méduse pour punir la contrée,
Car il avait la tête de l'immonde Gorgone,
Effrayante, repoussante, hideuses, horripilée.
Il se pourrait aussi que ce monstre phénomène
Eût été expulsé du ventre du dieu Thor,
Ou, puisqu'il n'en est pas de race humaine,
Il fut excrément de la terre d'Armor ...
Ce sont bien là n'est-ce pas, vieux fripon, les seuls sentiments que vous éprouvez vois et vos confrères de la jésuiito-clericofardo-fripouillerie. § L'humanité vous est complètement inconnue ...
L'humanité vous est complètement inconnue, vous n'en êtes que les vernis, que le [...] et l'[...]
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10. En réponse aux vers du poète Le Braz
En réponse aux vers du poète Le Braz sur la ville de Quimper lors de la cavalcade du 3 avril 1899, lu dans le Finistère [16] aujourd'hui 10 avril.
Ce qui me charme en toi, ô Quimper de Cornouaille
Ce n'est pas ton coeur paysan, ni tes airs de cité
Ce sont ces bons lurgnes, ces aimables canailles
Ces farceurs exploiteurs de l'amabilité.
Ce sont tous tes couvents et maisons de frères,
Et tes temples immenses, repaires de voleurs
Tes jésuitières immondes alias séminaires
Iù s'exercent en masse de jeunes exploiteurs.
§ Ce qui me charme encore parmi tant de charmes ...
Ce qui me charme encore parmi tant de charmes
C'est de voir que tu nourries cette autre créature
Le roi des jésuites, des nobles et des carmes
Ce parasite ignoble de la littérature.
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11. Lettre adressée à Calvez Christophe
Lettre adressée à Calvez Christophe le 18 avril pour répondre aux terribles questions implicitement exposées entre trois paysans bretons le 14 avril au café de la marine à Quimper.
Les français, y compris les bretons, savent lire et écrire aujourd'hui, ou du moins gribouiller du papier, mais quatre vingt dix neuf sur cent ne savent pas lire, ne comprennent pas la langue, ne savent ni penser, ni réfléchir. Les amis du sabre et du goupillon crient et hurlent aujourd'hui comme des fauves sur les francs-maçons, les protestants, les bien-penseurs et surtout sur les jésuites. Mais avant de crier sur les jésuites ils devraient, comme le leur a dit justement un de leurs [...] jeter aux égouts leur sales, leurs fétiches qui remplissent les temples catholiques, ces descendants directs de Sern, et cela par une lignée de bandits et [....].
§ Mais le commis du dernier de tous ces criminels ...
Mais le commis du dernier de tous ces criminels furent [...] que ses compatriotes et ses parents même le renvoient ...
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12. Poème "Terre d'Armor", Exposition Bretonne
Terre d'Armor (Lettre envoyée au président de l'exposition bretonne à Paris le 12 avril 1900)
Cette terre d'Armor n'est point faite en pierre
Comme le dit Le Braz, le chantre de la mort.
Ce n'est point "un cadavre". C'est une riche terre
N'en déplaise à Le Braz et à d'autres encor.
Les légendes bretonnes nous apprennent très bien
Qu'elle a toujours été terre privilégiée,
Fertile et féconde tel le pays dorien [23]
Et comme lui aussi par tous les dieux, aimée.
§ Surtout par ces grands dieux ...
Surtout par ces grands dieux terribles effrayants,
Tous semblables aux monstres des races animales,
Ils se font un honneur de manger leurs enfants
Soit crus ou bien rôtis aux poêles infernales.
Cette terre féconde et fertile d'Armor
A fourni à ces dieux dits bons et magnanime
À Zeus, à Teutatès, au cannibale Thor
Pour leur plaisir de table, d'innombrables victimes.
Quand ces dieux cannibales furent assez repus,
Ils s'en allèrent digérer quelque part dans les cieux.
Alors ils furent remplacés par un certain Jésus,
Autre dieu cannibale encor plus monstrueux.
Le sang bleu suffisait à Taran et à Thor
Que les prêtres barbares leur servaient à flots.
Mais à ce nouveau dieu il lui fallut encor
Avec le sang la chair, et l'âme, et les os.
On a vu ses prêtres, parcourant l'univers,
Lui chercher des victimes bonnes à immoler,
Et sur de grands bûchers y faire rôtir leurs chairs
Afin que leur bon Jésus pût mieux s'en régaler.
Mais ses prêtres fourbes, habitués aux crimes,
Souvent trompent leur dieu en gars artificieux,
Ils ne lui sacrifient que les choses infimes,
Tous les meilleurs morceaux ils les gardent pour eux.
Après ces dieux animaux et ces animaux dieux,
Après leurs ministres fripons et adultères,
Notre terre d'Armor aux flancs trop généreux
A nourri d'autres monstres tout aussi sanguinaires.
Des rois, des ducs, des barons, des nobles assassins,
Dont on pourrait citer des centaines de noms,
Qui ont de la Bretagne fait des charniers humains,
Entassé des cadavres par mille et millions.
Aujourd'hui cependant on n'égorge plus,
Les riches ont vu qu'en mettant ces malheureux à mort,
Ils se privaient surtout des meilleurs revenus
Ces esclaves étant d'un excellent rapport.
Jadis, en les pendant ou en les égorgeant,
Ces riches n'éprouvaient que les plaisirs des dieux.
Aujourd'hui ils demandent de l'or et de l'argent,
Car pour leurs bons ventres cela vaut beaucoup mieux.
Ces riches, aujourd'hui dressés par les jésuites,
Par les prêtres canailles, charlatans et fripons,
Sont devenus bons fourbes, scélérats hypocrites
Et avec plus de douceur écorchent les bretons.
Je n'en vois cependant dans toute la Cornouaille
Un autre plus coquin et plus voleur, hélas,
Plus fourbe et plus traître, plus faux et plus canaille
Que « le poète charmant » Anatole Le Braz.
Aussi il est aime par la haute fripouille
Pour ses immenses talents et pour son eurythmie.
Aussi le fourbe s'enfle pire que la grenouille
Et pourrait bien crever par son vaste génie.
Il voudrait être roi dans ce pays breton
Et mettre sur sa tête la couronne celtique
Laissée dans la ville d'Ys par l'illustre Gradlon,
Qui fut un si bon roi, mais roi mythologique.
Mais, avant que sa tête ceindra cette couronne,
Je luis dis à ce fourbe, filou, traître et lâche,
Par toute ma franchise, ma loyauté bretonne,
Qu'il sera couronné à coups e cravache.
« Des appels sont venus de la patrie antique »,
Nos vieux pères martyrs, les hommes aux pen-bas [24] ,
Leurs souffles créateurs du renouveau celtique,
Nous crient : « aux égouts les Coppée [25] et les Braz
Et avec eux les fripons, les riches effrontés,
Les exploiteurs, les voleurs, les fourbes hypocrites,
Les sangsues parasites, les immondes curés,
Les catins du grand monde avec tous les jésuites.
Alors notre soleil bercé sur les nuages
Riant comme une tourte agitant ses poings d'or
Verrait encor resplendir, sous des hommes plus sages,
Le printemps discret de la terre d'Armor. »
Cetu an Aotrounes, traou eus a Vreiz izel
Gret gant eur paourkes paisan eus a Ergue-Armel
Pehini n'eo ket bed biscoas ebars ar scoliou
Nemed e scol ar viser ac e scol ar poaniou
C'houi zo e represento Breiizel e Paris
Mes pas ar Vretoned en o guir, en o c'his.
Netra na zesk da zen, penos oc'h bretoned
N'ho c'heus ket ar viskamant, n'ouzoc'h ket savaret,
C'houi reprezent e Paris diberyen glujiri
Kik rost e zo goneset et c'hoaret ganomni.
Oui Messieurs, vous représentez la Bretagne à Paris comme les [...] gentlemen qui viennent se promener en automobile représentant l'Angleterre, ou comme la représentent autrefois les comtes et les marquis, ici ayant pu être fiers, fats, et orgueilleux, ne connaissant de la Bretagne que leurs châteaux. § Il y a pourtant quelque chose ...
Il y a pourtant quelque chose, d'après ce qu'on m'a dit, dans votre exposition qui représentent un peu la Bretagne des menhirs, des dolmen et des calvaires ...
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