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Les détails adressés par le Sous-Préfet de Brest, apprennent que les deux papeteries de son arrondissement, l'une située à Kerinou (Lambézellec); l'autre, dite des <i>Justices</i>, en Plouédern, consommaient, à cette époque, 90 à 100 milliers de chiffon du prix de 6 à 15 centimes la livre. | Les détails adressés par le Sous-Préfet de Brest, apprennent que les deux papeteries de son arrondissement, l'une située à Kerinou (Lambézellec); l'autre, dite des <i>Justices</i>, en Plouédern, consommaient, à cette époque, 90 à 100 milliers de chiffon du prix de 6 à 15 centimes la livre. | ||
- | La papeterie de Kerinou | + | La papeterie de Kerinou fabriquait 15 à 1600 rames de papier et 5 à 600 kilogrammes de carton ; l'usine des Justices fabriquait 1600 rames de papier. |
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+ | La première fabriquait le <i>Petit-Pot</i>, le <i>Petit-Raisin</i>, la <i>Tellière</i>, le <i>Griffon</i>, l'<i>État</i>, le <i>Cornet</i>, le <i>Grand-Raisin</i> et le <i>Carré</i> : les papiers fins étaient vendus aux Administrations ; les papiers de pâte commune aux épiciers, chandelliers, etc. Cette usine fabriquait, en outre, des papiers extrêmement forts, propres à faire des gargousses <ref name=Gargousse>{{K-Gargousse}}</ref> pour l'artillerie de la marine, dont la rame pesait 50 kilogrammes. | ||
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+ | La deuxième fabriquait le <i>Jésus</i>, de 30 pouces, à 40 fr. la rame ; le <i>Grand-Raisin</i>, de 20 pouces sur 15, à 25 fr. la rame, la <i>Coquille</i>, de 18 pouces sur 14, à 17 fr. la rame ; le <i>Cornet</i>, de 16 pouces sur 13, à 14 fr. la rame ; le <i>Comte</i> ou <i>Loué</i>, de 18 pouces sur 15, à 18 fr. la rame ; et le <i>Griffon</i>, de 14 sur 15, à 10 fr. la rame <ref>Ces deux usines n'existent plus.</ref>. | ||
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+ | L'Espagne et le Portugal offraient autrefois des débouchés à ces deux fabriques. | ||
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+ | Aucune papeterie n'employait encore les cylindres, ou tout autre moyen perfectionné. Le pilon était seul en usage. |
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Les détails adressés par le Sous-Préfet de Brest, apprennent que les deux papeteries de son arrondissement, l'une située à Kerinou (Lambézellec); l'autre, dite des Justices, en Plouédern, consommaient, à cette époque, 90 à 100 milliers de chiffon du prix de 6 à 15 centimes la livre.
La papeterie de Kerinou fabriquait 15 à 1600 rames de papier et 5 à 600 kilogrammes de carton ; l'usine des Justices fabriquait 1600 rames de papier.
La première fabriquait le Petit-Pot, le Petit-Raisin, la Tellière, le Griffon, l'État, le Cornet, le Grand-Raisin et le Carré : les papiers fins étaient vendus aux Administrations ; les papiers de pâte commune aux épiciers, chandelliers, etc. Cette usine fabriquait, en outre, des papiers extrêmement forts, propres à faire des gargousses [1]
pour l'artillerie de la marine, dont la rame pesait 50 kilogrammes.
La deuxième fabriquait le Jésus, de 30 pouces, à 40 fr. la rame ; le Grand-Raisin, de 20 pouces sur 15, à 25 fr. la rame, la Coquille, de 18 pouces sur 14, à 17 fr. la rame ; le Cornet, de 16 pouces sur 13, à 14 fr. la rame ; le Comte ou Loué, de 18 pouces sur 15, à 18 fr. la rame ; et le Griffon, de 14 sur 15, à 10 fr. la rame [2]
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L'Espagne et le Portugal offraient autrefois des débouchés à ces deux fabriques.
...
Aucune papeterie n'employait encore les cylindres, ou tout autre moyen perfectionné. Le pilon était seul en usage.