DOUGUET Jean-François - Cornouaillais dans la Grande Guerre T2
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* Hervé Jean Marie Le Roux de la ferme de Mélennec écrit de Salonique : « <i>Aussi le cafard me remonte sur le dos, en me voyant ici, parmi des inconnus encore. Ah, malheur de malheur ! quand est-ce que j'aurai donc le plaisir de voir finir cette maudite guerre ?</i> » | * Hervé Jean Marie Le Roux de la ferme de Mélennec écrit de Salonique : « <i>Aussi le cafard me remonte sur le dos, en me voyant ici, parmi des inconnus encore. Ah, malheur de malheur ! quand est-ce que j'aurai donc le plaisir de voir finir cette maudite guerre ?</i> » | ||
- | * Le maréchal des logis Jean Marie Joseph Le Roux : « <i>Le 22 au matin commencement de l'attaque, c'est à dire bombardement jusqu'au 25, le 25 au matin à 9 heures l'infanterie s'élança en dehors des tranchées, c'était le commencement de l'offensive, ce jour même on fit 23000 prisonniers, et pris 24 pièces de canons, le 29 le nombre de prisonniers s'éleva à 25000 et le nombre de canons pris en Champagne de 191, après ce jour le progrès fut minime.</i> » | + | * Le maréchal des logis Jean Marie Joseph Le Roux note dans son carnet de campagne : « <i>Le 22 au matin commencement de l'attaque, c'est à dire bombardement jusqu'au 25, le 25 au matin à 9 heures l'infanterie s'élança en dehors des tranchées, c'était le commencement de l'offensive, ce jour même on fit 23000 prisonniers, et pris 24 pièces de canons, le 29 le nombre de prisonniers s'éleva à 25000 et le nombre de canons pris en Champagne de 191, après ce jour le progrès fut minime.</i> » |
* Louis Le Dé de Boden écrit à sa cousine : « <i>Moi, je passe la moitié de mon temps dans les tranchées, comme je suis à l'instant. Le jour, nous sommes assez tranquille, la nuit nous sommes tous debout, prêt à recevoir les attaques. Les Boches sont à environ 500 m. de nous. Quand on montre la tête, tout de suite ils tirent. Nous de notre côté, nous faisons pareil. Ainsi, on attend la mort à toute heure.</i> » | * Louis Le Dé de Boden écrit à sa cousine : « <i>Moi, je passe la moitié de mon temps dans les tranchées, comme je suis à l'instant. Le jour, nous sommes assez tranquille, la nuit nous sommes tous debout, prêt à recevoir les attaques. Les Boches sont à environ 500 m. de nous. Quand on montre la tête, tout de suite ils tirent. Nous de notre côté, nous faisons pareil. Ainsi, on attend la mort à toute heure.</i> » |
Version du 24 décembre ~ kerzu 2014 à 18:58
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Notice bibliographique
Dans ce second tome, Jean-François Douguet, passionné de l'histoire glazik et melenik, nous présente de longs échanges de lettres inédites et des carnets de campagne écrits par une vingtaine de soldats poilus (d'Ergué-Gabéric, mais aussi des communes voisines), et des collections de photos et de documents.
On y trouve de véritables morceaux d'anthologie :
Autres lectures : « Espace des Poilus de 1914-18 » ¤ « Per Quintin, combattant des 2 guerres, OF-LQ 1986 » ¤ « DOUGUET Jean-François - Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre » ¤ « DOUGUET Jean-François - Fric-frac à Kerdévot en 1773 » ¤ « DOUGUET Jean-François - Le Stangala » ¤ « DOUGUET Jean-François - Ergué-Gabéric dans la Grande Guerre T1 » ¤ |
Annotations
- Tradition : Je ne peux pas vous écrire où nous sommes parce que la lettre sera peut-être ouverte, mais ça ne fat rien, bon ... par habitude (sens incertain). Ecrivez-moi une lettre quelconque et je trouverai le temps plus court. Je vous écrirai le plus souvent que je pourrai. Avec l'espoir que je revienne à la maison de nouveau. [Ref.↑]
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric Date de création : Décembre 2014 Dernière modification : 24.12.2014 Avancement : [Fignolé] |