Simon Guéguen (1886-1961), pâtissier, soldat chevalier de la Légion d'Honneur
Un article de GrandTerrier.
Version du 9 novembre ~ miz du 2012 à 20:53 (modifier) GdTerrier (Discuter | contributions) ← Différence précédente |
Version du 9 novembre ~ miz du 2012 à 21:31 (modifier) (undo) GdTerrier (Discuter | contributions) Différence suivante → |
||
Ligne 13: | Ligne 13: | ||
[[Image:LGH.jpg|right|150px||]] | [[Image:LGH.jpg|right|150px||]] | ||
|}__NUMBERHEADINGS__ | |}__NUMBERHEADINGS__ | ||
- | ==Origines familiales== | + | ==Biographie== |
{|width=870 | {|width=870 | ||
|width=48% {{jtfy}} valign=top| | |width=48% {{jtfy}} valign=top| | ||
Ligne 22: | Ligne 22: | ||
|width=4% {{jtfy}} valign=top| | |width=4% {{jtfy}} valign=top| | ||
|width=48% {{jtfy}} valign=top| | |width=48% {{jtfy}} valign=top| | ||
+ | Simon Guéguen part sur le front, sans doute dès ses 20 ans en 1914. En février 1916 il est blessé à la cuisse par des éclats d'obus sur le front de Verdun, dans le bois d'Avocourt. Croix de guerre 1914-1918, et médaillé militaire par décret du 18 mai 1934. | ||
+ | Il se marie à Pantin le 26 Octobre 1929 avec Mélanie Allard. Chevalier de la légion d'honneur le 23 septembre 1960, il décède le 5 mars 1961 à Paris 10e. | ||
|} | |} | ||
Version du 9 novembre ~ miz du 2012 à 21:31
|
Un patissier qui participa à l'enfer de Verdun en 1916, reçut la médaille militaire et fut nommé en 1960 chevalier de la Légion d'Honneur.
Autres lectures : « Germain Guéguen (1884-1947), boulanger d'Odet-Lestonan » ¤ « 1918 - Procession de la Fête-Dieu au manoir d'Odet » ¤ « 1915-1919 - Cahier de campagne du brigadier fourrier Pierre Tanguy » ¤ « Evasion d'un camp de prisonniers en Allemagne, L'Ouest-Eclair 1916 » ¤ « DOUGUET Jean-François - Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre » ¤ |
1 Biographie
Simon Guéguen est né le 18 octobre 1884 à Guilli-Vras en Ergué-Gabéric, ses parents François Guéguen et Marie Anne Kérisit étant tous deux déclarés comme journaliers. En 1887-88[1] son père François est embauché à la papeterie d'Odet comme ouvrier. La famille y déménage dans un penn-ty situé à l'endroit où seront construits plus tard les garages de l'usine Bolloré. François Guéguen devient le cocher attitré des Bolloré. En 1918 il participe à la procession de la Fête Dieu organisée par René Bolloré père, et porte fièrement la grande croix. Lui qui a souffert de la famine dans sa propre enfance veut que ses enfants fassent un métier de la bouche, à savoir la boulangerie (Germain et Jean-Marie) et la pâtisserie (Simon).
|
Simon Guéguen part sur le front, sans doute dès ses 20 ans en 1914. En février 1916 il est blessé à la cuisse par des éclats d'obus sur le front de Verdun, dans le bois d'Avocourt. Croix de guerre 1914-1918, et médaillé militaire par décret du 18 mai 1934. Il se marie à Pantin le 26 Octobre 1929 avec Mélanie Allard. Chevalier de la légion d'honneur le 23 septembre 1960, il décède le 5 mars 1961 à Paris 10e. |
2 Enfer de Verdun
3 Légion d'Honneur
Lieu de conservation du dossier ci-dessous :
|
Usage, droit d'image :
|
Dossier constitué en 1960 | |||||
4 Annotations
- Les deux premiers enfants de François, à savoir Germain et Simon Marie, sont nés au village de Guilli-Vras en 1884 et 1886. Les trois suivants, René, Marie-Françoise et Jean-Marie, sont nés en 1888, 1990 et 1891 à Odet. [Ref.↑]
Thème de l'article : Histoire d'une personnalité gabéricoise Date de création : Mars 2012 Dernière modification : 9.11.2012 Avancement : [Développé] |