Obsèques du Docteur Bolloré, l'Impartial du Finistère 1881
Un article de GrandTerrier.
Version du 8 avril ~ ebrel 2012 à 10:38 (modifier) GdTerrier (Discuter | contributions) ← Différence précédente |
Version du 8 avril ~ ebrel 2012 à 10:40 (modifier) (undo) GdTerrier (Discuter | contributions) Différence suivante → |
||
Ligne 27: | Ligne 27: | ||
Trop ému pour s'acquitter lui-même de ce soin, le président de l'association des médecins du Finistère m'a chargé d'adresser, des bords de cette tombe, un adieu suprême au confrère distingué qu'elle va recevoir. | Trop ému pour s'acquitter lui-même de ce soin, le président de l'association des médecins du Finistère m'a chargé d'adresser, des bords de cette tombe, un adieu suprême au confrère distingué qu'elle va recevoir. | ||
- | Chirurgien de marine, médecin civil, administrateur, grand industriel, le docteur Bolloré laissa partout sur son passage le souvenir d'un homme de bien. Ceux qui l'ont vu au chevet des malades savent qu'il avait de son cœur l'auxiliaire de sa science. Il avait conquis au plus haut degré cette légitime confiance qui fait du médecin l'ami le plus sympathique d'une famille, et lorsque de puissants intérêts l'enlevèrent à la profession médicale pour la vie industrielle, jamais il ne put briser avec des liens de reconnaissance qui, souvent, absorbèrent ses trop rares loisirs ; jamais il ne se désintéressa de sa profession première qu'il avait tant honorée. Toujours il resta le médecin et l'ami des pauvres ! | + | Chirurgien de marine, médecin civil, administrateur, grand industriel, le docteur Bolloré laissa partout sur son passage le souvenir d'un homme de bien. Ceux qui l'ont vu au chevet des malades savent qu'il avait de son cœur l'auxiliaire de sa science. Il avait conquis au plus haut degré cette légitime confiance qui fait du médecin l'ami le plus sympathique d'une famille, et lorsque de puissants intérêts l'enlevèrent à la profession médicale pour la vie industrielle, jamais il ne put briser avec des liens de reconnaissance qui, souvent, absorbèrent ses trop rares loisirs ; jamais il ne se désintéressa de sa profession première qu'il avait tant honorée. Toujours il resta le médecin et l'ami des pauvres !</i> |
{{FinCitation}} | {{FinCitation}} | ||
|width=4% valign=top align=justify| | |width=4% valign=top align=justify| | ||
Ligne 34: | Ligne 34: | ||
« <i>Dans les conseils où l'avaient appelé la confiance publique, le docteur Bolloré se fit toujours remarquer par un inaltérable dévouement et par le désir de se rentre utile. | « <i>Dans les conseils où l'avaient appelé la confiance publique, le docteur Bolloré se fit toujours remarquer par un inaltérable dévouement et par le désir de se rentre utile. | ||
- | Cher et regretté confrère, qu'il me soit permis de vous remercier ... | + | Cher et regretté confrère, qu'il me soit permis de vous remercier une dernière fois, au nom de l'asile Saint-Athanase, des services que vous avez rendus, pendant douze ans, à cette institution qui abrite la plus douloureuse des infortunes ! |
+ | |||
+ | Au cours de vos souffrances ... | ||
</i> | </i> |
Version du 8 avril ~ ebrel 2012 à 10:40
1 Résumé
Jean-René Bolloré est né le 31 mai 1818 à Douarnenez. Il se destinera dans un premier temps à la médecine et à la marine en étant chirurgien major dans la Marine Nationale. |
Après la chute et attaque cérébrale de son oncle Nicolas Le Marié il prend la direction de la papeterie d'Odet de 1861 jusqu'à sa mort le 19 mai 1881 à 63 ans. |
2 Transcription
|
|
3 Coupures
25.05.1881 | |||||
4 Annotations
Thème de l'article : Reportages, revues de presse Date de création : avril 2012 Dernière modification : 8.04.2012 Avancement : [Fignolé] Source : Impartial du Finistère de mai 1881 |