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1844 - Placards réglementaires pour les cabarets gabéricois

2023-05-06T08:09:01Z

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	* Sont exclus des établissements à toute heure, conformément à l'article 2, les enfants au-dessous de seize ans, « à moins qu'ils n'accompagnent leurs auteurs ou tuteurs », les vagabonds, les filles publiques et « les gens dans l'ivresse ».		* Sont exclus des établissements à toute heure, conformément à l'article 2, les enfants au-dessous de seize ans, « à moins qu'ils n'accompagnent leurs auteurs ou tuteurs », les vagabonds, les filles publiques et « les gens dans l'ivresse ».
	* Les horaires doivent être strictement respectés, surtout en soirée : ouverture après 4 heures du matin et fermeture avant 8 heures du soir (7 heures en hiver).		* Les horaires doivent être strictement respectés, surtout en soirée : ouverture après 4 heures du matin et fermeture avant 8 heures du soir (7 heures en hiver).
-	* Les autres règles administratives sont de disposer « d'une enseigne distincte où son nom sera écrit en caractères bien lisibles (article 4), de faire une déclaration à la mairie pour toute ouverture ou déménagement (article 5), de « débiter des boissons falsifiées » (article 6), et de respecter toutes les mesures légales (article 7).	+	* Les autres règles administratives sont de disposer « d'une enseigne distincte où son nom sera écrit en caractères bien lisibles » (article 4), de faire une déclaration à la mairie pour toute ouverture ou déménagement (article 5), de « débiter des boissons falsifiées » (article 6), et de respecter toutes les mesures légales (article 7).

	* Et enfin, un article 8 de politique familiale et de lutte contre l'alcoolisme : « Il est enjoint aux cabaretiers de livrer à la première réquisition des pères, mères et tuteurs les personnes réclamées par ces derniers. »		* Et enfin, un article 8 de politique familiale et de lutte contre l'alcoolisme : « Il est enjoint aux cabaretiers de livrer à la première réquisition des pères, mères et tuteurs les personnes réclamées par ces derniers. »

Blog 06.05.2023

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	•[[Image:Space.jpg]]Le premier article interdit carrément l'ouverture des bars pendant les messes, dimanches et jours de fête. Ces jours-là « Il est interdit à tous cabaretiers de cette commune, de donner à boire à qui que ce soit ».		•[[Image:Space.jpg]]Le premier article interdit carrément l'ouverture des bars pendant les messes, dimanches et jours de fête. Ces jours-là « Il est interdit à tous cabaretiers de cette commune, de donner à boire à qui que ce soit ».

-	•[[Image:Space.jpg]]Sont exclus des établissements à toute heure, conformément à l'article 2, les enfants au-dessous de seize ans, « à moins qu'ils n'accompagnent leurs auteurs ou tuteurs », « les gens dans l'ivresse », les vagabonds et les filles publiques.	+	•[[Image:Space.jpg]]Sont exclus des établissements à toute heure, conformément à l'article 2, les enfants au-dessous de seize ans, « à moins qu'ils n'accompagnent leurs auteurs ou tuteurs », les vagabonds, les filles publiques et « les gens dans l'ivresse ».

	•[[Image:Space.jpg]]Les horaires doivent être strictement respectés, surtout en soirée : ouverture après 4 heures du matin et fermeture avant 8 heures du soir (7 heures en hiver).		•[[Image:Space.jpg]]Les horaires doivent être strictement respectés, surtout en soirée : ouverture après 4 heures du matin et fermeture avant 8 heures du soir (7 heures en hiver).

-	•[[Image:Space.jpg]]Les autres règles administratives sont de disposer « d'une enseigne distincte où son nom sera écrit en caractères bien lisibles (article 4), de faire une déclaration à la mairie pour toute ouverture ou déménagement (article 5), de « débiter des boissons falsifiées » (article 6), et de respecter toutes les mesures légales (article 7).	+	•[[Image:Space.jpg]]Les autres règles administratives sont de disposer « d'une enseigne distincte où son nom sera écrit en caractères bien lisibles » (article 4), de faire une déclaration à la mairie pour toute ouverture ou déménagement (article 5), de « débiter des boissons falsifiées » (article 6), et de respecter toutes les mesures légales (article 7).

	•[[Image:Space.jpg]]Et enfin, un article 8 de politique familiale et de lutte contre l'alcoolisme : « Il est enjoint aux cabaretiers de livrer à la première réquisition des pères, mères et tuteurs les personnes réclamées par ces derniers. »		•[[Image:Space.jpg]]Et enfin, un article 8 de politique familiale et de lutte contre l'alcoolisme : « Il est enjoint aux cabaretiers de livrer à la première réquisition des pères, mères et tuteurs les personnes réclamées par ces derniers. »

1844 - Placards réglementaires pour les cabarets gabéricois

2023-05-06T08:07:39Z

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	* Le premier article interdit carrément l'ouverture des bars pendant les messes, dimanches et jours de fête. Ces jours-là « Il est interdit à tous cabaretiers de cette commune, de donner à boire à qui que ce soit ».		* Le premier article interdit carrément l'ouverture des bars pendant les messes, dimanches et jours de fête. Ces jours-là « Il est interdit à tous cabaretiers de cette commune, de donner à boire à qui que ce soit ».
-	* Sont exclus des établissements à toute heure, conformément à l'article 2, les enfants au-dessous de seize ans, « à moins qu'ils n'accompagnent leurs auteurs ou tuteurs », « les gens dans l'ivresse », les vagabonds et les filles publiques.	+	* Sont exclus des établissements à toute heure, conformément à l'article 2, les enfants au-dessous de seize ans, « à moins qu'ils n'accompagnent leurs auteurs ou tuteurs », les vagabonds, les filles publiques et « les gens dans l'ivresse ».
-	* Les horaires d'ouverture doivent être respectés, la plage étant : fermeture à 8 heures du soir (7 heures en hiver) et et ouverture après 4 heures du matin.	+	* Les horaires doivent être strictement respectés, surtout en soirée : ouverture après 4 heures du matin et fermeture avant 8 heures du soir (7 heures en hiver).
	* Les autres règles administratives sont de disposer « d'une enseigne distincte où son nom sera écrit en caractères bien lisibles (article 4), de faire une déclaration à la mairie pour toute ouverture ou déménagement (article 5), de « débiter des boissons falsifiées » (article 6), et de respecter toutes les mesures légales (article 7).		* Les autres règles administratives sont de disposer « d'une enseigne distincte où son nom sera écrit en caractères bien lisibles (article 4), de faire une déclaration à la mairie pour toute ouverture ou déménagement (article 5), de « débiter des boissons falsifiées » (article 6), et de respecter toutes les mesures légales (article 7).

Blog 06.05.2023

2023-05-06T08:06:18Z

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	•[[Image:Space.jpg]]Sont exclus des établissements à toute heure, conformément à l'article 2, les enfants au-dessous de seize ans, « à moins qu'ils n'accompagnent leurs auteurs ou tuteurs », « les gens dans l'ivresse », les vagabonds et les filles publiques.		•[[Image:Space.jpg]]Sont exclus des établissements à toute heure, conformément à l'article 2, les enfants au-dessous de seize ans, « à moins qu'ils n'accompagnent leurs auteurs ou tuteurs », « les gens dans l'ivresse », les vagabonds et les filles publiques.

-	•[[Image:Space.jpg]]Les horaires d'ouverture doivent être respectés, la plage étant : fermeture à 8 heures du soir (7 heures en hiver) et et ouverture après 4 heures du matin.	+	•[[Image:Space.jpg]]Les horaires doivent être strictement respectés, surtout en soirée : ouverture après 4 heures du matin et fermeture avant 8 heures du soir (7 heures en hiver).

	•[[Image:Space.jpg]]Les autres règles administratives sont de disposer « d'une enseigne distincte où son nom sera écrit en caractères bien lisibles (article 4), de faire une déclaration à la mairie pour toute ouverture ou déménagement (article 5), de « débiter des boissons falsifiées » (article 6), et de respecter toutes les mesures légales (article 7).		•[[Image:Space.jpg]]Les autres règles administratives sont de disposer « d'une enseigne distincte où son nom sera écrit en caractères bien lisibles (article 4), de faire une déclaration à la mairie pour toute ouverture ou déménagement (article 5), de « débiter des boissons falsifiées » (article 6), et de respecter toutes les mesures légales (article 7).

Actualité, archives

2023-05-06T08:03:04Z

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Les billets hebdos de l'actualité du GrandTerrier

2023-05-06T08:02:41Z

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-	{{:Blog 04.02.2023}}

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Blog 06.05.2023

2023-05-06T08:02:00Z

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	default [[1844 - Placards réglementaires pour les cabarets gabéricois]]		default [[1844 - Placards réglementaires pour les cabarets gabéricois]]
-	desc noneIl s'agit précisément d'une lettre adressée le 18 octobre 1844 par le maire René Laurent [[René Laurent, maire (1824-1846)\|René Laurent]] de Squividan fut maire d'Ergué-Gabéric du 1824 à 1845. sollicitant la validation d'un règlement de police des débits de boisson dont le texte, sous la forme d'une affiche appelée à l'époque « placard » est joint.	+	desc noneIl s'agit précisément d'une lettre adressée le 18 octobre 1844 par le maire René Laurent sollicitant la validation d'un règlement de police des débits de boisson dont le texte, sous la forme d'une affiche appelée à l'époque « placard » est joint.

	En cette année 1844, il y a sur le territoire communal quinze établissements vendant des boissons alcoolisés, si l'on en croit le nombre de placards devant être « distribués à chaque caberetier ».		En cette année 1844, il y a sur le territoire communal quinze établissements vendant des boissons alcoolisés, si l'on en croit le nombre de placards devant être « distribués à chaque caberetier ».

1844 - Placards réglementaires pour les cabarets gabéricois

2023-05-06T08:01:35Z

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	Après ces premiers affichages, la préfecture du finistère généralisera cette action préventive à tout le département en publiant des « arrêtés contre l'ivrognerie ». Ainsi cette affiche du préfet Richard {{PR-Richard}} en 1859 (cf. ci-contre, ADF 4M68).		Après ces premiers affichages, la préfecture du finistère généralisera cette action préventive à tout le département en publiant des « arrêtés contre l'ivrognerie ». Ainsi cette affiche du préfet Richard {{PR-Richard}} en 1859 (cf. ci-contre, ADF 4M68).

-	Mais autant le texte préfectoral est plutôt sommaire, la seule interdiction étant de servir jusqu'à l'ivresse, la version gabéricoise est plus contraignante :	+	Mais autant le texte préfectoral est plutôt sommaire, la seule interdiction étant de servir jusqu'à l'ivresse, la version gabéricoise de 1844 est bien plus contraignante :

	* Le premier article interdit carrément l'ouverture des bars pendant les messes, dimanches et jours de fête. Ces jours-là « Il est interdit à tous cabaretiers de cette commune, de donner à boire à qui que ce soit ».		* Le premier article interdit carrément l'ouverture des bars pendant les messes, dimanches et jours de fête. Ces jours-là « Il est interdit à tous cabaretiers de cette commune, de donner à boire à qui que ce soit ».

Blog 06.05.2023

2023-05-06T07:59:58Z

New page: {{ #ifeq:{{PAGENAME}}|Blog 06.05.2023|{{TousBlogs}} }} ==Contrôle des débits de boissons== 06.05.2023 - Source documentaire : cote 2 O 792 aux Archives départementales du Finistère en ...

Nouvelle page

{{ #ifeq:{{PAGENAME}}|Blog 06.05.2023|{{TousBlogs}} }}
==Contrôle des débits de boissons==
06.05.2023 - Source documentaire : cote 2 O 792 aux Archives départementales du Finistère en Série O (administration et comptabilité communales).

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default [[1844 - Placards réglementaires pour les cabarets gabéricois]]
desc noneIl s'agit précisément d'une lettre adressée le 18 octobre 1844 par le maire René Laurent [[René Laurent, maire (1824-1846)|René Laurent]] de Squividan fut maire d'Ergué-Gabéric du 1824 à 1845. sollicitant la validation d'un règlement de police des débits de boisson dont le texte, sous la forme d'une affiche appelée à l'époque « placard » est joint.

En cette année 1844, il y a sur le territoire communal quinze établissements vendant des boissons alcoolisés, si l'on en croit le nombre de placards devant être « distribués à chaque caberetier ».

En 1836, pour 2025 habitants, neuf cabaretiers sont déclarés sous cette appellation dans le recensement officiel : François Ascoët à Pen carn Lestonan, Laurent Douguet à Gadigou (route de Coray), Pierre Peron au Bourg, Jacques Calloc'h au Bourg, Hervé Auffret au Bourg, Yves Taboret au Bourg, Toussaint Caugant à Gars halec, Jean Caugant à Lenhesk et Yves Auffret à la Croix-Rouge. Mais les cabarets ou auberges supplémentaires sont très certainement aussi ouvertes dans d'autres commerces, à l'instar des forgerons ou des cordonniers, et ce dans les villages un peu excentrés comme Saint-André, St-Guénolé, Lostarguillec, Kerdévot.

En 1868, une enquête diligentée par le ministre de l'intérieur sur le développement de l'ivrognerie en France donne les chiffres suivants pour le département du Finistère : « Il y a dans le département 5806 débits de boissons, c'est à dire un pour 114 habitants [....] Pas une commune n'est exempte de ce fléau. Un homme sobre est une exception. Dans les classes élevées, on s'inquiète. Les propriétaires surtout qui voient leurs champs délaissés pour le cabaret ».

Pour ce qui concerne Ergué-Gabéric, le nombre de débits de boisson par rapport à la population est proche de cette moyenne nationale en 1836-1844, soit un café pour 135 habitants (15 pour 2025), bien que la population soit très rurale et éclatée sur tout le territoire communal.
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default [[1844 - Placards réglementaires pour les cabarets gabéricois]]
desc noneD'où la nécessité pour la municipalité de lutter contre les dérives des débits de boissons en rédigeant un règlement de police comme forme de placards ou affichettes à apposer dans ces lieux de perdition.

Après ces premiers affichages, la préfecture du finistère généralisera cette action préventive à tout le département en publiant des « arrêtés contre l'ivrognerie ». Ainsi cette affiche du préfet Richard en 1859 (cf. ci-contre, ADF 4M68).

Mais autant le texte préfectoral est plutôt sommaire, la seule interdiction étant de servir jusqu'à l'ivresse, la version gabéricoise de 1844 est bien plus contraignante :

•[[Image:Space.jpg]]Le premier article interdit carrément l'ouverture des bars pendant les messes, dimanches et jours de fête. Ces jours-là « Il est interdit à tous cabaretiers de cette commune, de donner à boire à qui que ce soit ».

•[[Image:Space.jpg]]Sont exclus des établissements à toute heure, conformément à l'article 2, les enfants au-dessous de seize ans, « à moins qu'ils n'accompagnent leurs auteurs ou tuteurs », « les gens dans l'ivresse », les vagabonds et les filles publiques.

•[[Image:Space.jpg]]Les horaires d'ouverture doivent être respectés, la plage étant : fermeture à 8 heures du soir (7 heures en hiver) et et ouverture après 4 heures du matin.

•[[Image:Space.jpg]]Les autres règles administratives sont de disposer « d'une enseigne distincte où son nom sera écrit en caractères bien lisibles (article 4), de faire une déclaration à la mairie pour toute ouverture ou déménagement (article 5), de « débiter des boissons falsifiées » (article 6), et de respecter toutes les mesures légales (article 7).

•[[Image:Space.jpg]]Et enfin, un article 8 de politique familiale et de lutte contre l'alcoolisme : « Il est enjoint aux cabaretiers de livrer à la première réquisition des pères, mères et tuteurs les personnes réclamées par ces derniers. »
|}En savoir plus : « [[1844 - Placards réglementaires pour les cabarets gabéricois]] »

{{ #ifeq:{{PAGENAME}}|Blog 06.05.2023|{{FinBlog}} }}
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1844 - Placards réglementaires pour les cabarets gabéricois

2023-05-06T07:47:34Z

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	\|width=60% valign=top {{jtfy}}\|Lettre de demande d'apposition de placards de lutte contre l'alcoolisme sous la forme d'un règlement de police des cabarets de la commune.		\|width=60% valign=top {{jtfy}}\|Lettre de demande d'apposition de placards de lutte contre l'alcoolisme sous la forme d'un règlement de police des cabarets de la commune.

-	Source : documents conservés aux Archives départementales du finistère en Série M (administration générale et économie, cote 2 O 792).	+	Source : documents conservés aux Archives départementales du Finistère en Série O (administration et comptabilité communales, cote 2 O 792).

	Autres documents : {{Tpg2\|:Category:Recensement 1836\|Recensement 1836\|}}{{Tpg2\|:Category:Recensement 1790\|Recensement 1790}}{{Tpg\|Deux morts et un rescapé suite à ivresses prononcées, Le Quimpérois 1839}}{{Tpg\|:Category:Recensement 1836}}		Autres documents : {{Tpg2\|:Category:Recensement 1836\|Recensement 1836\|}}{{Tpg2\|:Category:Recensement 1790\|Recensement 1790}}{{Tpg\|Deux morts et un rescapé suite à ivresses prononcées, Le Quimpérois 1839}}{{Tpg\|:Category:Recensement 1836}}
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	==Présentation==		==Présentation==
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-	\|width=48% valign=top align=justify\|	+	\|width=48% valign=top align=justify\|[[Image:Lettre1844Placards.jpg\|420px\|center]]
-	Il s'agit précisément d'une lettre adressée le 18 octobre 1844 par le maire René Laurent [[René Laurent, maire (1824-1846)\|René Laurent]] de Squividan fut maire d'Ergué-Gabéric du 1824 à 1845. sollicitant la validation d'un règlement de police des débits de boission dont le texte, sous forme d'affiches appelées à l'époque « placards ».	+
		+	Il s'agit précisément d'une lettre adressée le 18 octobre 1844 par le maire René Laurent [[René Laurent, maire (1824-1846)\|René Laurent]] de Squividan fut maire d'Ergué-Gabéric du 1824 à 1845. sollicitant la validation d'un règlement de police des débits de boisson dont le texte, sous la forme d'une affiche appelée à l'époque « placard » est joint.

	En cette année 1844, il y a sur le territoire communal quinze établissements vendant des boissons alcoolisés, si l'on en croit le nombre de placards devant être « distribués à chaque caberetier ».		En cette année 1844, il y a sur le territoire communal quinze établissements vendant des boissons alcoolisés, si l'on en croit le nombre de placards devant être « distribués à chaque caberetier ».
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	[[Image:ArreteIvrognerie1959.jpg\|200px\|right]]D'où la nécessité pour la municipalité de lutter contre les dérives des débits de boissons en rédigeant un règlement de police comme forme de placards ou affichettes à apposer dans ces lieux de perdition.		[[Image:ArreteIvrognerie1959.jpg\|200px\|right]]D'où la nécessité pour la municipalité de lutter contre les dérives des débits de boissons en rédigeant un règlement de police comme forme de placards ou affichettes à apposer dans ces lieux de perdition.

-	Après ces premiers affichages, la préfecture du finistère généralisera cette action préventive à tout le département en publiant des « arrêtés contre l'ivrognerie »/ Ainsi cette affiche du préfet Richard {{PR-Richard}} en 1859 (cf. ci-contre, ADF 4M68).	+	Après ces premiers affichages, la préfecture du finistère généralisera cette action préventive à tout le département en publiant des « arrêtés contre l'ivrognerie ». Ainsi cette affiche du préfet Richard {{PR-Richard}} en 1859 (cf. ci-contre, ADF 4M68).

	Mais autant le texte préfectoral est plutôt sommaire, la seule interdiction étant de servir jusqu'à l'ivresse, la version gabéricoise est plus contraignante :		Mais autant le texte préfectoral est plutôt sommaire, la seule interdiction étant de servir jusqu'à l'ivresse, la version gabéricoise est plus contraignante :

-	* La première mesure interdit carrément l'ouverture des bars pendant les messes, dimanches et jours de fête. Ces jours-là « Il est interdit à tous cabaretiers de cette commune, de donner à boire à qui que ce soit ».	+	* Le premier article interdit carrément l'ouverture des bars pendant les messes, dimanches et jours de fête. Ces jours-là « Il est interdit à tous cabaretiers de cette commune, de donner à boire à qui que ce soit ».
		+	* Sont exclus des établissements à toute heure, conformément à l'article 2, les enfants au-dessous de seize ans, « à moins qu'ils n'accompagnent leurs auteurs ou tuteurs », « les gens dans l'ivresse », les vagabonds et les filles publiques.
		+	* Les horaires d'ouverture doivent être respectés, la plage étant : fermeture à 8 heures du soir (7 heures en hiver) et et ouverture après 4 heures du matin.
		+	* Les autres règles administratives sont de disposer « d'une enseigne distincte où son nom sera écrit en caractères bien lisibles (article 4), de faire une déclaration à la mairie pour toute ouverture ou déménagement (article 5), de « débiter des boissons falsifiées » (article 6), et de respecter toutes les mesures légales (article 7).
		+
		+	* Et enfin, un article 8 de politique familiale et de lutte contre l'alcoolisme : « Il est enjoint aux cabaretiers de livrer à la première réquisition des pères, mères et tuteurs les personnes réclamées par ces derniers. »
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Special:Log/upload

2023-05-06T07:23:29Z

« Image:Lettre1844Placards.jpg » copié sur le serveur

Special:Log/upload

2023-05-06T07:21:17Z

« Image:Lettre1844Placards.jpg » copié sur le serveur

1844 - Placards réglementaires pour les cabarets gabéricois

2023-05-06T07:16:47Z

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	{\|width=870\|		{\|width=870\|
	\|width=20% valign=top\|{{StatutLogoLeftDoc \| avancement=2 \| fonds=}}		\|width=20% valign=top\|{{StatutLogoLeftDoc \| avancement=2 \| fonds=}}
-	\|width=60% valign=top {{jtfy}}\|Lettre de demande d'apposition de placards de lutte contre l'alcoolisme dans les différents "cabarets" de la commune, et projet de placard avec son règlement.	+	\|width=60% valign=top {{jtfy}}\|Lettre de demande d'apposition de placards de lutte contre l'alcoolisme sous la forme d'un règlement de police des cabarets de la commune.
-	Autres documents : {{ArticlesAlcools}}{{Tpg\|1839 - Acquittement d'Hervé Kerluen, un des plus beaux hommes de Basse-Bretagne}}	+
		+	Source : documents conservés aux Archives départementales du finistère en Série M (administration générale et économie, cote 2 O 792).
		+
		+	Autres documents : {{Tpg2\|:Category:Recensement 1836\|Recensement 1836\|}}{{Tpg2\|:Category:Recensement 1790\|Recensement 1790}}{{Tpg\|Deux morts et un rescapé suite à ivresses prononcées, Le Quimpérois 1839}}{{Tpg\|:Category:Recensement 1836}}
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	\|}__NOTOC__		\|}__NOTOC__
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	{\|width=870\|		{\|width=870\|
	\|width=48% valign=top align=justify\|		\|width=48% valign=top align=justify\|
-	Les documents ci-dessous sont conservées aux Archives Départementales du Finistère en Série M (administration générale et économie).	+	Il s'agit précisément d'une lettre adressée le 18 octobre 1844 par le maire René Laurent [[René Laurent, maire (1824-1846)\|René Laurent]] de Squividan fut maire d'Ergué-Gabéric du 1824 à 1845. sollicitant la validation d'un règlement de police des débits de boission dont le texte, sous forme d'affiches appelées à l'époque « placards ».

-	A priori d'après le nombre de placards devant être distribués il y avait en cette année 1844 quinze débits de boisson sur le territoire communal. Les autres documents de l'époque comme le recensement de 1836 en mentionnent moins. Certains cafés étaient-ils clandestins ?	+	En cette année 1844, il y a sur le territoire communal quinze établissements vendant des boissons alcoolisés, si l'on en croit le nombre de placards devant être « distribués à chaque caberetier ».
		+
		+	En 1836, pour 2025 habitants, neuf cabaretiers sont déclarés sous cette appellation dans le recensement officiel Cf. pages originales et dépouillement : « [[:Category:Recensement 1836\|recensement de 1836]] ». : François Ascoët à Pen carn Lestonan, Laurent Douguet à Gadigou (route de Coray), Pierre Peron au Bourg, Jacques Calloc'h au Bourg, Hervé Auffret au Bourg, Yves Taboret au Bourg, Toussaint Caugant à Gars halec, Jean Caugant à Lenhesk et Yves Auffret à la Croix-Rouge. Mais les cabarets ou auberges supplémentaires sont très certainement aussi ouvertes dans d'autres commerces, à l'instar des forgerons ou des cordonniers, et ce dans les villages un peu excentrés comme Saint-André, St-Guénolé, Lostarguillec, Kerdévot À noter que dans le recensement de 1790 on trouve 3 ou 4 autres lieux-dits où il y avait des aubergistes : La Villeneuve (village disparu près de St-André), Gouléquéau (lieu-dit disparu sur la route de Coray, sans doute assimilable à Cadigou), Kerdévot et Lostarguillec..
		+
		+	En 1868, une enquête diligentée par le ministre de l'intérieur sur le développement de l'ivrognerie en France donne les chiffres suivants pour le département du Finistère : « Il y a dans le département 5806 débits de boissons, c'est à dire un pour 114 habitants [....] Pas une commune n'est exempte de ce fléau. Un homme sobre est une exception. Dans les classes élevées, on s'inquiète. Les propriétaires surtout qui voient leurs champs délaissés pour le cabaret ».

-	Dans le [[:Category:Recensement 1836\|recensement de la population en 1836]] Cf. pages originales et dépouillement : « [[:Category:Recensement 1836\|recensement de 1836]] ». À noter que dans le [[:Category:Recensement 1836\|recensement de 1790]] on trouve 3 ou 4 autres lieux-dits où il y avait des aubergistes : La Villeneuve (village disparu près de St-André), Gouléquéau (lieu-dit disparu sur la route de Coray, sans doute assimilable à Cadigou), Kerdévot et Lostarguillec. on décompte neuf cabaretiers sur le territoire communal :	+	Pour ce qui concerne Ergué-Gabéric, le nombre de débits de boisson par rapport à la population est proche de cette moyenne nationale en 1836-1844, soit un café pour 135 habitants (15 pour 2025), bien que la population soit très rurale et éclatée sur tout le territoire communal.
-	# François Ascoët à Pen carron Lestonan.	+
-	# Laurent Douguet à Gadigou (route de Coray).	+
-	# Pierre Peron au Bourg.	+
-	# Jacques Calloc'h au Bourg.	+
-	# Hervé Auffret au Bourg.	+
-	# Yves Taboret au Bourg.	+
-	# Toussaint Caugant à Gars halec.	+
-	# Jean Caugant à Lenhesk.	+
-	# Yves Auffret à la Croix-Rouge.	+
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-	En 1868, une enquête diligentée par le ministre de l'intérieur sur le développement de l'ivrognerie en France donne les chiffres suivants pour le département du Finistère : « Il y a dans le département 5806 débits de boissons, c'est à dire un pour 114 habitants [....] Pas une commune n'est exempte de ce fléau. Un homme sobre est une exception. Dans les classes élevées, on s'inquiète. Les propriétaires surtout qui voient leurs champs délaissés pour le cabaret ».	+	[[Image:ArreteIvrognerie1959.jpg\|200px\|right]]D'où la nécessité pour la municipalité de lutter contre les dérives des débits de boissons en rédigeant un règlement de police comme forme de placards ou affichettes à apposer dans ces lieux de perdition.
		+
		+	Après ces premiers affichages, la préfecture du finistère généralisera cette action préventive à tout le département en publiant des « arrêtés contre l'ivrognerie »/ Ainsi cette affiche du préfet Richard {{PR-Richard}} en 1859 (cf. ci-contre, ADF 4M68).
		+
		+	Mais autant le texte préfectoral est plutôt sommaire, la seule interdiction étant de servir jusqu'à l'ivresse, la version gabéricoise est plus contraignante :

-	À Ergué-Gabéric en 1836-1844 la proportion de débits de boisson était moins élevée, soit un café pour 135 à 225 habitants. À moins que le nombre de cafés sur la commune ait énormément augmenté entre 1844 et 1868.	+	* La première mesure interdit carrément l'ouverture des bars pendant les messes, dimanches et jours de fête. Ces jours-là « Il est interdit à tous cabaretiers de cette commune, de donner à boire à qui que ce soit ».
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		+
		+	Image:ADF-2O792-18oct1844-1.jpg
		+	Image:ADF-2O792-18oct1844-2.jpg
		+	Image:ADF-2O792-18oct1844-3.jpg
		+
		+
		+	Lettre au préfet
		+	{{Citation}}
		+	Ergué-Gabéric, le 12 octobre 1844.
		+
		+	Monsieur le Préfet Le baron Germain-Joseph Boullé, originaire de Pontivy, fut préfet du Finistère de 1836 à 1848..
		+
		+	J'ai l'honneur de vous prier vouloir bien approuver le règlement ci-inclus, concernant la police sur les cabarets et si vous jugez convenable de m'otoriser (sic) de prendre de la caisse municipale la somme nécessaire pour faire 15 placards ou exemplaires pour être distribués une à chaque cabaretier.
		+
		+	Je suis avec un profond respect
		+	Monsieur le préfet
		+	Votre très humble serviteur
		+
		+	Laurent -
		+	{{FinCitation}}
		+
	Placard		Placard

	{{Citation}}		{{Citation}}
-	(ADF 4M68)]]	+	Mairie d'Ergué-Gabéric. Règlement de police
-	Mairie d'Ergué-Gabéric	+
-	Règlement de police	+

	Nous maire de la commune d'Ergué-Gabéric		Nous maire de la commune d'Ergué-Gabéric
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	Vu la circulaire de Mr le préfet du finistère Le baron Germain-Joseph Boullé, originaire de Pontivy, fut préfet du Finistère de 1836 à 1848. en date du 12 décembre 1843, insérée au bulletin administratif n. 808 concernant la police des cabarets ;		Vu la circulaire de Mr le préfet du finistère Le baron Germain-Joseph Boullé, originaire de Pontivy, fut préfet du Finistère de 1836 à 1848. en date du 12 décembre 1843, insérée au bulletin administratif n. 808 concernant la police des cabarets ;
-		+	{{FinCitation}}
		+	\|width=4% valign=top\|
		+	\|width=48% valign=top align=justify\|
		+	{{Citation}}
	Considérant qu'il est du devoir de l'administration municipale de veiller à la morale publique et d'assurer la sécurité des citoyens ; que pour y parvenir, elle doit prendre toutes les mesures autorisées par les lois ;		Considérant qu'il est du devoir de l'administration municipale de veiller à la morale publique et d'assurer la sécurité des citoyens ; que pour y parvenir, elle doit prendre toutes les mesures autorisées par les lois ;

-	Avons arrêté et arrêtons ce qui suit ;	+	Avons arrêté et arrêtons ce qui suit :

	Art 1er. Il est interdit à tous cabaretiers de cette commune, de donner à boire à qui que ce soit pendant les offices divins, les dimanches et les jours de fêtes reconnues par la loi.		Art 1er. Il est interdit à tous cabaretiers de cette commune, de donner à boire à qui que ce soit pendant les offices divins, les dimanches et les jours de fêtes reconnues par la loi.
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	En mairie à Ergué-Gabéric, le 27 mai 1844		En mairie à Ergué-Gabéric, le 27 mai 1844
	Laurent [[René Laurent, maire (1824-1846)\|René Laurent]] de Squividan fut maire d'Ergué-Gabéric du 1824 à 1845.		Laurent [[René Laurent, maire (1824-1846)\|René Laurent]] de Squividan fut maire d'Ergué-Gabéric du 1824 à 1845.
-	{{FinCitation}}
-	\|width=4% valign=top\|
-	\|width=48% valign=top align=justify\|
-	[[Image:ArreteIvrognerie4M68.jpg\|thumb\|center\|350px\|Affiche placard du préfet Richard {{PR-Richard}} en 1859 (ADF 4M68)]]
-
-	Lettre au préfet
-	{{Citation}}
-	Ergué-Gabéric, le 12 octobre 1844.
-
-	Monsieur le Préfet Le baron Germain-Joseph Boullé, originaire de Pontivy, fut préfet du Finistère de 1836 à 1848..
-
-	J'ai l'honneur de vous prier vouloir bien approuver le règlement ci-inclus, concernant la police sur les cabarets et si vous jugez convenable de m'otoriser (sic) de prendre de la caisse municipale la somme nécessaire pour faire 15 placards ou exemplaires pour être distribués une à chaque cabaretier.
-
-	Je suis avec un profond respect
-	Monsieur le préfet
-	Votre très humble serviteur
-
-	Laurent [[René Laurent, maire (1824-1846)\|René Laurent]] de Squividan fut maire d'Ergué-Gabéric du 1824 à 1845.
	{{FinCitation}}		{{FinCitation}}
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« Image:ADF-2O792-18oct1844-1.jpg » copié sur le serveur

1844 - Placards réglementaires pour les cabarets gabéricois

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-	\|width=60% valign=top\|Lettre de demande d'apposition de placards de lutte contre l'alcoolisme dans les différents "cabarets" de la commune, et projet de placard avec son règlement.	+	\|width=60% valign=top {{jtfy}}\|Lettre de demande d'apposition de placards de lutte contre l'alcoolisme dans les différents "cabarets" de la commune, et projet de placard avec son règlement.
	Autres documents : {{ArticlesAlcools}}{{Tpg\|1839 - Acquittement d'Hervé Kerluen, un des plus beaux hommes de Basse-Bretagne}}		Autres documents : {{ArticlesAlcools}}{{Tpg\|1839 - Acquittement d'Hervé Kerluen, un des plus beaux hommes de Basse-Bretagne}}
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	Autres documents : {{ArticlesAlcools}}{{Tpg\|1839 - Acquittement d'Hervé Kerluen, un des plus beaux hommes de Basse-Bretagne}}		Autres documents : {{ArticlesAlcools}}{{Tpg\|1839 - Acquittement d'Hervé Kerluen, un des plus beaux hommes de Basse-Bretagne}}
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