Souvenirs du pardon de Kerdévot par Pierre Roumégou
Un article de GrandTerrier.
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- | Comme nous le savons (tous), le pardon de Kerdévot attire encore chaque année des centaines de fidèles venant des paroisses avoisinantes : Quimper, Elliant, St Yvi, Lagolen, Landudal, Briec, St Evarzec et parfois de plus loin et bien sûr d'Ergué-Gabéric. | + | Comme nous le savons, le pardon de Kerdévot attire encore chaque année des centaines de fidèles venant des paroisses avoisinantes : Quimper, Elliant, St Yvi, Lagolen, Landudal, Briec, St Evarzec et parfois de plus loin et bien sûr d'Ergué-Gabéric. |
Actuellement, ceux-ci se déplacent soit en car soit en voitures particulières pour se rendre au pardon, assistent aux offices du matin, retournent en général chez eux pour le repas de midi et reviennent pour les vêpres. Il n'en a pas toujours été ainsi ; en effet il y a seulement une cinquantaine d'années, il était plus difficile de sr rendre à ce pèlerinage autrement qu'à pied. Certains bien sûr arrivaient en char à bancs jusqu'à Kerdévot, mais d'autres, ceux qui venaient par exemple de Landudal ou Langolen laissaient leur attelage à Kernaon ou Kervéguen et continuaient leur chemin à pied en empruntant les talus ou les sentiers pour arriver à bon port. Le chemin entre la route de Coray et Kerdévot n'existant pas, les chaussures étaient en général toutes crottées en arrivant, aussi beaucoup partaient avec deux paires de chaussures, sabots ou socques pour faire la route, et une paire de souliers qu'on chaussait en arrivant à Kerdévot. Les habitants du bourg, quant à eux, empruntaient une voie charretière qui rejoignait la route d'Elliant au lieu-dit le Réunic. De cette voie il reste un tronçon qui est devenu Rue / Hent "Carn ar Groas Var". Les pèlerins qui venaient à pied de Briec (côté Moncouar) franchissaient un pont sur l'Odet et passaient par Coat Piriou, Guilly-Vian, "L'hostaliri" (Gars Halec), Kervernic, Quenécrazec, Stang Kerdales, Kerveno, Kerdévot. Quant à ceux de Lestonan, ils avaient aussi leur sentier particulier : Pen-Carn Lestonan, Kervreyen, Mezanlez, Menez Kerdévot. | Actuellement, ceux-ci se déplacent soit en car soit en voitures particulières pour se rendre au pardon, assistent aux offices du matin, retournent en général chez eux pour le repas de midi et reviennent pour les vêpres. Il n'en a pas toujours été ainsi ; en effet il y a seulement une cinquantaine d'années, il était plus difficile de sr rendre à ce pèlerinage autrement qu'à pied. Certains bien sûr arrivaient en char à bancs jusqu'à Kerdévot, mais d'autres, ceux qui venaient par exemple de Landudal ou Langolen laissaient leur attelage à Kernaon ou Kervéguen et continuaient leur chemin à pied en empruntant les talus ou les sentiers pour arriver à bon port. Le chemin entre la route de Coray et Kerdévot n'existant pas, les chaussures étaient en général toutes crottées en arrivant, aussi beaucoup partaient avec deux paires de chaussures, sabots ou socques pour faire la route, et une paire de souliers qu'on chaussait en arrivant à Kerdévot. Les habitants du bourg, quant à eux, empruntaient une voie charretière qui rejoignait la route d'Elliant au lieu-dit le Réunic. De cette voie il reste un tronçon qui est devenu Rue / Hent "Carn ar Groas Var". Les pèlerins qui venaient à pied de Briec (côté Moncouar) franchissaient un pont sur l'Odet et passaient par Coat Piriou, Guilly-Vian, "L'hostaliri" (Gars Halec), Kervernic, Quenécrazec, Stang Kerdales, Kerveno, Kerdévot. Quant à ceux de Lestonan, ils avaient aussi leur sentier particulier : Pen-Carn Lestonan, Kervreyen, Mezanlez, Menez Kerdévot. |
Version du 2 octobre ~ here 2014 à 05:26
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Un article manuscrit, inédit, rédigé en 1980, mais non publié, par le fabricien Pierre Roumegou, sur les coutumes du pardon de Kerdévot au début du 20e siècle. Et la publication d'un reportage du correspondant local du journal Le Télégramme à l'occasion du pardon de septembre 1979. Autres lectures : « Pierre Roumégou (1910-1996), penn-talabarder et correspondant local » ¤ « Souvenirs du pardon de Kerdévot par Per Roumegou » ¤ « Les Auvergnats d'Ergué-Gabéric » ¤ « Per Roumégou à l'honneur, Le Télégramme 1982-1984 » ¤ « Caricatures d'élus, OF-LQ 1986 » ¤ « Place Pierre-Roumégou et biographie, Ouest-France et municipalité de Quimper 2008 » ¤ « 1946-1952 - Ecole communale des garçons au bourg - GrandTerrier » ¤ « 1955-1986 - Les gars de la classe 1956 d'Ergué-Gabéric » ¤ « Marie Gourmelen, une écolière pensionnaire de 1917 à 1922 » ¤ « Marie Gourmelen, épouse Roumégou, 100 ans de dynamisme » ¤ |
Présentation
Transcriptions
Article manuscrit de 1980
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Article publié en 1979
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Originaux
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Annotations
Thème de l'article : Biographie d'une personnalité gabéricoise Date de création : septembre 2014 Dernière modification : 2.10.2014 Avancement : [Développé] |