Souvenirs d'enfance de fin de guerre 1939-45, par Michel Le Goff - GrandTerrier

Souvenirs d'enfance de fin de guerre 1939-45, par Michel Le Goff

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Sortir les vaches et les moutons, puis les chevaux séparément, faisait partie de nos attributions. Ensuite, à nous la liberté jusqu'à midi (estimation au jugé d'après le soleil ou nos estomacs !). Nous partions, avec nos fins limiers, des sacs vides et un furet : Jacquot porté par mon frère en bandoulière, dans une boite en bois ayant contenu des crochets pour ardoise. L'équipe Cerbère-Rita II, encore jeunes, se rodaient : les lièvres arrivaient à se sauver et les lapins à se réfugier dans des terriers, d'où notre provision de sacs. Sortir les vaches et les moutons, puis les chevaux séparément, faisait partie de nos attributions. Ensuite, à nous la liberté jusqu'à midi (estimation au jugé d'après le soleil ou nos estomacs !). Nous partions, avec nos fins limiers, des sacs vides et un furet : Jacquot porté par mon frère en bandoulière, dans une boite en bois ayant contenu des crochets pour ardoise. L'équipe Cerbère-Rita II, encore jeunes, se rodaient : les lièvres arrivaient à se sauver et les lapins à se réfugier dans des terriers, d'où notre provision de sacs.
-Un jour, un lapin se réfugia dans un terrier au pied d'un vieux « têtard » creux. Chance pour nous, le terrier n'avait que deux entrées. En un rien de temps, Jacquot le furet fut introduit dans terrier et les sacs installés sur les sorties. Et nous attendions ... avec une impatience croissante.+Un jour, un lapin se réfugia dans un terrier au pied d'un vieux « têtard » <ref name="Tetard">{{K-Têtard}}</ref> creux. Chance pour nous, le terrier n'avait que deux entrées. En un rien de temps, Jacquot le furet fut introduit dans terrier et les sacs installés sur les sorties. Et nous attendions ... avec une impatience croissante.
Il y avait bien des bruits de galopade amplifiés par le tronc creux du têtard, mais rien ne sortait. Tout à coup un choc sur mon dos, et un lapin fuyant sans demander son reste. Mais point de furet, et plus le moindre bruit. Au bout de quelques minutes, mon frère se décida à grimper voir d'où était sorti le lapin tombé du ciel. Il y avait bien des bruits de galopade amplifiés par le tronc creux du têtard, mais rien ne sortait. Tout à coup un choc sur mon dos, et un lapin fuyant sans demander son reste. Mais point de furet, et plus le moindre bruit. Au bout de quelques minutes, mon frère se décida à grimper voir d'où était sorti le lapin tombé du ciel.
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 +Les anciens habitants du quartier de Sulvintin situaient cette chapelle en bas de la côte, à droite à l'embranchement de la route de Kerdudal. De fait, il y a en haut de la prairie, au côté ouest, un emplacement sur une surface relativement plane pouvant convenir à une petite chapelle de la taille de celle de Saint-André.
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Version du 7 juin ~ mezheven 2014 à 20:35

Catégorie : Mémoires 
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
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Avec ses parents, son frère et ses sœurs, Michel Le Goff habitait la ferme de Sulvintin, et à 82 ans il se rappelle encore avec précision et délectation de ses jeux et découvertes d'enfant.

Autres articles : « 1791 - Rattachement à Ergué-Gabéric de Kerampensal, Cleuyou et Kerelan » ¤ « Rouillen, ar Rouilhenn » ¤ « Souvenirs des fermes en activité au Rouillen, par Youenn Quillec » ¤ « Cap sur l'an 2000 - 2 - Rouillen, OF-LQ 1987 » ¤ }

1 Jeux interdits à Ergué-Gabéric

Des passions communes nous unissaient mon frère Jean-Louis, plus familièrement Lili, et moi. Pendant les grandes vacances c'étaient les partie de chasse, après avoir sorti le bétail, avec l'équipe de Cerbère et Rita II et les jeux plus clandestins sur la route de Coray.

A. Parties de chasse

Sortir les vaches et les moutons, puis les chevaux séparément, faisait partie de nos attributions. Ensuite, à nous la liberté jusqu'à midi (estimation au jugé d'après le soleil ou nos estomacs !). Nous partions, avec nos fins limiers, des sacs vides et un furet : Jacquot porté par mon frère en bandoulière, dans une boite en bois ayant contenu des crochets pour ardoise. L'équipe Cerbère-Rita II, encore jeunes, se rodaient : les lièvres arrivaient à se sauver et les lapins à se réfugier dans des terriers, d'où notre provision de sacs.

Un jour, un lapin se réfugia dans un terrier au pied d'un vieux « têtard » [1] creux. Chance pour nous, le terrier n'avait que deux entrées. En un rien de temps, Jacquot le furet fut introduit dans terrier et les sacs installés sur les sorties. Et nous attendions ... avec une impatience croissante.

Il y avait bien des bruits de galopade amplifiés par le tronc creux du têtard, mais rien ne sortait. Tout à coup un choc sur mon dos, et un lapin fuyant sans demander son reste. Mais point de furet, et plus le moindre bruit. Au bout de quelques minutes, mon frère se décida à grimper voir d'où était sorti le lapin tombé du ciel.

Dans le fond de l'arbre totalement Jacquot était allongé, côté sortie du terrier, attendant patiemment Jeannot lapin. Il ne bougeait pas malgré nos appels. Il daigna, au bout d'un moment, réintégrer sa boite au bout du cordon rallongé de nos deux ceintures. La chasse se termina ce jour là, mais nous en avions gardé le souvenir amusé d'un lapin tombant d'un arbre.



On allait aussi jouer du côté de la route de Coray et nos occupations y étaient de deux sortes :

  • la descente de la côte Croix-Rouge-Lenhesq en chariot à roulement à billes ;
  • le dépôt sur la chaussée, entre L'Hôtel et Lenhesq, de faux colis « perdus ».

B. Chariots à roulement à billes

La construction de notre « Formule 1 » fut facile dès lors que mon frère, alors scolarisé à Quimper, eut réussi à rassembler cinq roulements à billes suite à échanges. La fabrication du chariot fut un jeu d'enfant pour lui. L'ensemble comprenait :

  • le chariot du conducteur : une planche large avec une traverse mobile équipée en bout de roulements et mobile autour d'une visse centrale, deux roulements fixes à l'arrière.
  • ma remorque : une deuxième planche rattachée au chariot par une visse centrale et comprenant un unique roulement au milieu arrière de la planche.

Mon frère, chauffeur, face à la descente, conduisait, les pieds sur le train avant, et moi, tourné à l'opposé, appuyé à son dos et me cramponnant à ma planche.

Cette position, pas trop confortable pour moi, permettait de surveiller les véhicules dans les deux sens. La circulation assez réduite de l'époque faisait que pour les simples voitures et les vélos il n'y avait pas de problème. Il en allait autrement pour les camions, d'autant plus que la chaussée n'avait rien de commun avec celle d'aujourd'hui. Nous avions trouvé un système : pour une voiture une simple tape dans le dos de mon frère. Pour un camion menaçant, des tapes vigoureuses signifiaient : « fonce dans le fossé ».

 

Un jour, notre jeu se déroulait en même temps qu'une livraison de charbon à l'usine Bolloré. C'étaient des camions survivants des surplus américains de 1917 vendus sur place à Brest après la guerre 1914-18. Ils avaient un moteur diésel tournant très lentement, avec un bruit caractéristique, et carrément des plaques de caoutchouc épaisses à la place des pneus.

Mon frère, occupé à démêler les ficelles-guides du chariot, roulait imperturbable au beau milieu de la route, malgré mes coups de poing vigoureux. Je voyais le camion arriver inexorable, si près que je devais lever la tête pour voir le chauffeur, pas en colère, mais horrifié. Le manque de maniabilité de son engin et la charge ne devaient pas lui laisser beaucoup de possibilités d'esquive.

À la fin mon frère, sorti de son inattention, obliqua vers le fossé. Le camion était déjà tellement au-dessus de nous que le chauffeur semble avoir été obligé d'accompagner notre mouvement. Cela s'est terminé, le camion heureusement toujours sur la chaussée ferme, l'avant de notre chariot dans le fossé, et moi sur ma remorque dans la pente du fossé, pratiquement sous la partie haute du train avant.

Nous nous sommes enfuis, par dessus un autre talus plus loin, abandonnant notre chariot (lequel fut récupéré un bon moment après), mais tant que nous avons eu le camion en vue, le chauffeur n'en est pas descendu. Adulte, j'ai souvent pensé à lui. Je me suis demandé comment il avait pu continuer sa route vers Odet. Je comprends qu'il avait hésité à descendre immédiatement. Avant de nous voir fuir, totalement indemnes, il ne pouvait même plus nous voir, encore moins se faire une idée de notre état.


C. Faux colis « perdus »

La technique fut faux colis fut rapidement mise au point. Le colis : un simple pochon [2], comme ceux utilisés aujourd'hui encore pour la farine ou du sucre en poudre, rempli d'herbe sèche et quelques petits graviers pour la stabilité.

L'emplacement : derrière le complexe sportif de Croas-Spern sur la route de Coray. Le remblai, à grimper pour un poursuivant éventuel, nous permettait une fuite facile vers le terrain de foot actuel. Enhardis par l'habitude, nous avions trouvé intelligent de grimper dans les branches d'un bosquet de châtaignier dont les branches basses s'étendaient au-dessus de la chaussée et de poser notre colis juste en dessous. Ce qui avait aussi l'avantage de nous permettre de repérer l'endroit exact où la personne « attrapée » le jetait, et ça repartait pour un tour.

Mais nous étions dans une période pas très propice, a priori en juin ou juillet 1944. Tout à coup nous avons vu une « traction avant » noire s'arrêter sous notre châtaignier, avec des civils sur chaque aile avant, équipés de fusils et de brassards « F.F.I.» au bras. Il me semble qu'il y avait aussi un petit fanion bleu-blanc-rouge à l'intérieur sur le tableau de bord. Un des porteurs de fusils est descendu, est allé jusqu'au pochon [2] et l'a shooté dans le fossé sans aucune précaution. Pas vaccinés, nous avions remis le paquet et étions remontés dans notre perchoir. Plus rien ne passait et nous commencions à envisager de rentrer.

Patatras, un petit camion de marque française, ne payant pas de mine, s'arrêta. Horreur on parlait Allemand. Il y avait deux miliaires à l'avant et 4 à l'arrière (2 surveillaient la route vers l'avant, et 2 vers l'arrière). A priori, il s'agissait d'un véhicule privé « réquisitionné » par des soldats en perdition.

Sur un ordre bref, un soldat est descendu de l'arrière avec son fusil, s'est avancé avec précaution vers notre pochon [2], mi-baïonnette au canon, piqué plusieurs fois le pochon [2] avec précaution. Puis a poussé doucement le paquet dans le fossé. Il est remonté dans le véhicule qui est vite reparti. Nous en avons profité pour en faire autant, sans même ramasser notre paquet. Je crois me souvenir que ce fut la fin de notre jeu des colis.

2 Avant et après le débarquement

A. Couvre-feu allemand après la visite au rebouteux

Nous sommes en 1944 : mars ou avril, peut-être mai. Les Allemands sont de plus en plus nerveux : ils sentent que le débarquement approche et les contrôles et couvre-feux sont de plus en plus sévères et tatillons.

Maman va à une messe de mariage à Briec. À bicyclette elle prend la garenne qui va de Sulvintin à Lestonan. Le temps sec permet le passage et raccourcit le trajet. Mais, avant de retrouver la grande route, elle tombe, et se fait très mal au coude gauche. Incapable de continuer, elle revient à la maison, trainant péniblement sa bicyclette.

Le mal devenant insupportable, et son coude de plus en plus enflé et déformé, une décision s'impose. Pour des raisons liées à la période troublée, la solution d'une consultation d'un médecin à Quimper est écartée, après réflexion, au profit du meunier de Pont Quéau, le fameux rebouteux universellement connu dans toute la Cornouaille. Je suppose que l'heure avancée ne permet plus un aller-retour avant le début du couvre-feu et que, par contre, vu l'isolement du moulin un contournement plus discret par des petites routes semble encore possible.

Décision prise, le fidèle « Blinton » attelé au char-à-banc, voilà Papa et Maman partis. Ils empruntent la route de Coray, tournent à Kerourvois, passent Kérélan, Cuzon. En essayant de contourner le bourg de Kerfeunteun, ils sont arrêtés par une patrouille allemande. Explications un peu difficiles, mais devant un équipage totalement inoffensif et à la vue d'une femme qui souffre visiblement, les soldats les laissent passer.

Les voilà enfin chez le rebouteux. Diagnostic immédiat : « Votre coude est cassé et déplacé. Je vais vous le remettre en place, mais ça ne tiendra pas. Demain ou après-demain au plus tard, il vous faut aller voir un médecin pour vous faire mettre un plâtre. Sinon le tout va se souder de travers. »

Sur le chemin du retour, ils sont presque tout de suite arrêtés par un couple sympathique de fermiers de Kerfeunteun qui leur disent : « Il y a des Allemands à moins d'un kilomètre d'ici, plutôt énervés. Le couvre-feu est en vigueur depuis longtemps. Vous passez la nuit ici et ne repartez que demain au jour. » Ce qui se révèle la seule solution possible.

Mais eux, ils pensent aux quatre enfants seuls à la maison, et qui n'ont aucune idée de l'endroit où peuvent se trouver leurs parents. La nuit est très longue pour nous. Dès le lendemain, Marie, notre sœur ainée, va demander le secours de notre grand-mère au bourg. Elle vient nous assister jusqu'au retour des parents qui n'arrivent que dans la soirée.

Malheureusement pour maman, la mise en place du plâtre n'a pas pu être faite à temps et tout son coude s'est soudé. À force d'obstination et de persévérance, elle est pourtant arrivée à retrouver une grande partie de l'usage de son bras gauche en jouant au maximum sur les possibilités de l'épaule et du poignet.

 

B. Et la colonne de blindés américains s'arrêta

L'évènement observé se situe sans doute en fin de l'année 1944 ou au début de 1945. Ce mouvement est lié à la formation des poches de résistance allemandes le long des côtes et autour de Brest. Je n'ai pas trouvé de traces écrites de l'évènement en question dans mes journaux et revues de l'époque.


Il est environ 7 heures du matin. Dans mon demi-sommeil, j'entends un bruit sourd et continu qui semble provenir de la route de Coray. Bien réveillé du coup, je m'habille en vitesse et descends l'escalier l'escalier quatre à quatre. Il n'y a que les parents, les trois ainés ont déjà disparu. Et j'apprends qu'ils sont allés à Lenhesq voir des soldats américains qui remontent de Quimper vers Coray.

Le temps d'avaler un café et me voilà sur la route pour rejoindre les autres. D'un coup je pense aux jeux avec mon frère Lili (Jean-Louis), et je me dis que ce coin de Stang Kerluen, entre Lenhesq et L'Hôtel serait l'endroit idéal pour observer les véhicules sur une plus grande distance.

J'espérai aussi, un peu, qu'un enfant isolé aurait plus de chances d'avoir à profusion les chocolats et bonbons que les soldats de l'Oncle Sam distribuent généreusement, à ce que l'on dit. Aussi sec, je m'élance, à travers champs, par les « ribouliou » connus de longue date.

Grimpant la pente raide qui mène vers la route à flanc de coteau, parmi de grandes fougères, je m'arrête à mi-chemin et je vois que ce sont des chars. Ils avancent par groupes, une quinzaine (?), séparés par un espace libre. Je reprends ma montée. Tout à coup, un soldat du char de tête, de mon côté, dont je ne distingue que le casque, tourne la tête vers moi, m'aperçois, sort son bras et fait des signaux ! Horreur, la colonne s'arrête : des deux premiers chars jaillissent quatre soldats fusils braqués dans ma direction. Ce sont de grands noirs, ... et, vus en hauteur par-dessous, ils paraissent d'une taille immense.

Pétrifié, je les contemple une faction de seconde, puis retrouvant mes esprits, je tourne les talons et détale, sans demander mon reste, à travers les fougères. Remontant de l'autre côté, j'ose un coup d’œil rapide vers les soldats : sur le rebord de la route, ils rient aux éclats et se tapent sur les cuisses. Heureusement qu'ils ont contrôlé avant de tirer, ... et pas tiré !

Je suis retourné directement à la maison sans rejoindre les autres à Lenhesq. À mon frère, qui raconte un arrêt inexpliqué de la colonne, je réponds : « je sais pourquoi ». Mais pendant un ou deux jours, j'ai gardé le silence sur mon aventure.

Je suis pratiquement sûr que tous les équipages du seul groupe que j'ai pu voir du milieu des fougères étaient des noirs ; ce qui parait en contradiction avec l'affirmation qui dit que, au débarquement, toutes les troupes combattantes étaient composées de blancs, et les divers services auxiliaires réservés aux noirs.

3 Nature et patrimoine

A. La mort d'un écureuil

C'était en période scolaire. J'allais à l'école au bourg, et je marchais, chaussé de sabots de bois. Au bas de la côte de Lenhesq, il y avait un grand sapin près du lavoir juste à côté de l'escalier pour piétons, à l'entrée de la propriété du manoir de Tubur-Kerjenny.

 

B. Autour de la chapelle Sainte-Appoline

Les anciens habitants du quartier de Sulvintin situaient cette chapelle en bas de la côte, à droite à l'embranchement de la route de Kerdudal. De fait, il y a en haut de la prairie, au côté ouest, un emplacement sur une surface relativement plane pouvant convenir à une petite chapelle de la taille de celle de Saint-André.

4 Annotations

  1. Têtard, s.m. : en arboriculture, arbre étêté de façon à favoriser le développement des repousses supérieures qui sont exploitées périodiquement. Source : TLFi. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  2. Le mot « pochon » très usité en Bretagne, pour désigner un sachet, est-il un bretonnnisme. Hervé Lossec le classe dans les faux bretonnismes : utilisé dans l'ouest de la France, ce mot issu du français « poche » est connu aussi dans le Sud-Ouest. [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2 2,3]


Thème de l'article : Mémoires de nos anciens gabéricois.

Date de création : Juin 2014    Dernière modification : 7.06.2014    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]