Santez Piala - GrandTerrier

Santez Piala

Un article de GrandTerrier.

Jump to: navigation, search


1 Fiche signalétique


sz. Piala
Vie / Buhez : patronne de l'église de Phillack en Irlande, soeur de Gwinear/Eginer, au 5e siècle en Cornwall avec 777 compagnons
Genre / Reizh : Féminin
Signification / Sinifiañs :
Variantes / Argemmoù : Piala (Bretagne) -(Bretagne) - Urielle (Divers) -

2 Almanach


le 7 octobre 2024 ~ d'an 7 a viz Here 2024
Saint(e) du jour ~ Sant(ez) an deiz sz. Piala (patronne de l'église de Phillack en Irlande, soeur de Gwinear/Eginer, au 5e siècle en Cornwall avec 777 compagnons)
Proverbe breton ~ Krennlavar Pep hini zo libr, Da c'hoari gant e filip. [Chacun est libre de jouer avec son "moineau".]




Almanach complet : [Calendrier:Vie des saints]

3 Sources

4 Iconographie

Eglise de Phillack
Eglise de Phillack

5 Monographies

Site en.wikipedia :

Saint Ia of Cornwall
Died 5th century
Venerated in Roman Catholic Church
Feast 3 February

Saint Ia of Cornwall (also known as Hia or Ives) was a 5th or 6th century Cornish evangelist and martyr.

Ia was said to have been an Irish princess, the sister to Saint Erc. She was a spiritual student of Saint Baricus and travelled as a missionary to Cornwall where she joined Saints Fingar and Piala. Legend holds that they had up to 777 companions and that she sailed across the Irish Sea on a cabbage leaf. Ia was martyred on the River Hayle and buried at St Ives, Cornwall, where a church, of which she is now the patron, was erected over her grave. The town built up around it. Her feast day is 3 February.

Site Hayle town / Phillack :

The village of Phillack was the principle settlement on the Medieval Estate of Riviere but its roots are very ancient, having been a site of habitation since the Neolithic period. Its church has been a centre of Christian worship for at least 1,500 years and was first dedicated to the Irish-Celtic saint, Piala. In 1259, the Normans rebuilt and rededicated the church to their own saint, Felicitas.

Phillack Church was later consolidated with Gwithian Church as a joint Rectory in 1289.

Site Pennker / Vie des Saints de Garaby :

Saint Gwinear, sainte Phiala & leurs compagnons, Martyrs
(Fingar, Guigner, Gwinnear)

Mort en 460. La "Vita" de ce saint n'a été écrite par Anselme, probablement un chanoine de Cornouailles, qu'à peu près 8 siècles après sa mort. Il y a des preuves que les fondements du récit sont authentiques. Quand Saint Patrick évangélisait l'Irlande, il vint au tribunal du roi Clito et fut traité avec dédain. Mais Gwinear, le fils du roi, était plus poli que son père. Bien que pourtant pas Chrétien, il reconnu la piété de Patrick et se leva pour offrir au saint son propre siège.

Plus tard, comme il chassait, méditant en même temps sur le christianisme, il se converti. Gwinear laissa son cheval partir librement et commença à vivre comme ermite. Après la mort du roi Clito, le saint revint à la maison, mais ne voulu pas monter sur le trône. Au contraire, il emmena 770 hommes et femmes (dont sa soeur Piala, convertie) diffuser la Foi chrétienne dans le Pays de Galles et en Bretagne. Au début ils parvinrent à l'embourchure de la Hayle River

Parmi les miracles célébre accomplis par le saint, il y a celui à Puvigner en Bretagne, qui montre sa réputation d'ami des animaux. N'ayant plus d'eau, le saint frappa le sol et fit surgir non pas une mais 3 fontaines : celle pour lui, les 2 autres pour son chien et son cheval.

Le saint et nombre de ses disciples sont morts martyrs. Le tyran de Cornouailles Teudar avait longtemps haït les Chrétiens. Il avait un lac rempli de reptiles dans lequel il jetait ceux qu'il détestait. On rapporte qu'il attaqua par derrière un groupe de Chrétiens amis de Gwinear et les tua.

Par la suite, Gwinear et quelques compagnon retrouvèrent leurs corps. Le saint compris que son propre martyre ne devait plus tarder. "Ici, frères, est le lieu de notre repos," dit-il à ses compagnons. "Dieu a fixé cet endroit pour que nous y cessions notre oeuvre. Dès lors venez, et offrons Lui avec joie nos vies en sacrifice. Ne craignons pas celui qui tue les corps. Craignons plutôt celui qui a le pouvoir de faire chuter et le corps et l'âme en Enfer."

Peu après, le saint fut attrapé par Teudar et décapité à Hayle, près de Penzance. Une basilique a été construite des années plus tard par-dessus sa tombe. Et le village de Gwinear en Cornouailles porte son nom encore aujourd'hui. Il est aussi vénéré encore de nos jours à Pluvigner (diocèse de Vannes), Bretagne, où il est appelé saint Guigner. A Pluvigner, il y a des vitraux montrant Gwinear chassant un cerf avec une croix entre ses bois (évoquant saint Eustace (20 septembre)) et une source proche de l'église vers où vont les procesions le jour du Pardon.

Une partie des disciples de Gwinear a réchappé et ils ont donné leurs noms aux églises de saint Ives à Porthleven. Bien qu'il n'y ait pas de preuve sûre que Gwinear et ses compagnon étaient Irlandaiss ou missionnaires ni qu'ils aient été massacrés par un tyran, le récit historique suggère qu'il vint du Pays de Galles avec un autre saint local, Meriadoc (7 juin), a évangélisé district de Comborne et Gwinnear (Cornouailles), et est allé en Bretagne (Attwater, Bénédictins, Bentley, Encyclopaedia, Farmer).

  • * *


Une autre Vie: --

Un groupe de missionnaires d'Irlande est arrivé en Cornouailles l'esturaire du Hayle, dans la première partie du 6ième siècle. Le dirigeant est connu en Cornouailles comme Gwinear bien que son nom Irlandais devait plus probablement avoir été Fingar. Le groupe comprenait sa soeur Piala,? et ses frères Erc et Uny. Il est difficile de savoir avec certitude s'ils ont été les premiers Chrétiens dans cette partie de la Grande-Bretagne ou s'ils sont venus raviver la Foi de ceux dont elle s'était affaiblie, mais nous savons qu'ils ont excité le courroux du seigneur local.

Tendrig, le Tyran Ténébreux des légendes Corniques, avait sa forteresse sur les rives Towans du Hayle Pool, à un endroit appelé Riviere et il a entrepris de mettre un terme rapide à l'invasion spirituelle de son territoire. Il les a attaqués dans un champ proche d'un bois et on rapporte que l'église de Saint Givinear marquerait le lieu du martyre et où est tombée la tête de Gwinear, qui la ramassa et recommença à marcher avec. Plus tard il est apparu à un paysan appelé Gurr et lui a demandé d'enterrer son corps et celui de ceux qui étaient morts avec, que Tendrig avaient laissés couchés là où ils étaient tombés.

L'Eglise de Phillack qui est très proche du fort de Tendrig est l'église de sainte Piala et bien qu'elle soit médiévale la série de Chi/Rho dans le mur au-dessus de la porte sud pourrait bien dater de son époque, et il y a une splendide ancienne croix dans le cimetière et plusieurs pierres sculptées. On pense en général qu'elle est morte avec son frère dans le massacre mais quelques-uns ont suggéré à cause de la position de l'église qui Tendrig aurait pu se repentir et lui avoir donner sa terre en réparation.

Erc, adoucit en cornique en Erth, est le patron de la paroisse proche du Hayle sur la rive orientale et est identifié par beaucoup comme le premier disciple que Saint Patrick a converti à Tara, quand l'apôtre avait allumé le feu sur la colline de Slane. Ce saint est connu en Irlande comme Saint Erc de Slane et sa date coïnciderait avec celles de Saint Erth. Saint Uny ou Uny en Cornouailles, était parent, probablement un frère, et est le patron de Lelant et Redruth.

William de Worcester dit que [?] était la soeur d'Erth et d'Uny et qu'elle seule a échappé au massacre. Anselme, un moine du Mont-Saint-Michel rapporte comment elle avait projeté de se joindre à l'expédition mais avait découvert que ses frères l'avait laissée en arrière. Ne se laissant pas contrecarrer, elle a traversé la mer sur une feuille et est arrivée en avance sur le groupe de Givinear. Un seigneur plus raisonnable appelé Dinan lui a donné sa terre à Saint Ives, Porth Ia en Cornique, où elle est enterrée. Son tombeau dans l'église a été vénéré au Moyen-Age. L'histoire de la feuille et les histoires similaires montrent que les écrivains médiévaux reconnaissaient la façon miraculeuse avec laquelle les Irlandais traversaient vers la Grande-Bretagne dans de frèles embarcations (Bowen).