Santez Enora - GrandTerrier

Santez Enora

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1 Fiche signalétique


sz. Enora
Vie / Buhez : épouse au 5e siècle par la contrainte Efflam qu'elle rejoindra par la suite, patronne des nourrices
Genre / Reizh : Féminin
Signification / Sinifiañs : origine Celtique, Enor=Honneur
Variantes / Argemmoù : Enor (Bretagne) - Enora (Bretagne) - Enored (Bretagne) - Enori (Bretagne) - Enorig (Bretagne) - Honorée (France) - Hénora (Bretagne) - Norig (Bretagne) - Ornóra (Irlande) - Masculin(s) : Enored (Bretagne) -

2 Almanach


le 14 octobre 2024 ~ d'an 14 a viz Here 2024
Saint(e) du jour ~ Sant(ez) an deiz sz. Enora (épouse au 5e siècle par la contrainte Efflam qu'elle rejoindra par la suite, patronne des nourrices)
Proverbe breton ~ Krennlavar C'hwibu da Nedeleg, erc'h da Bask.

[Moucherons à Noel, neige à Pâques.]




Almanach complet : [Calendrier:Vie des saints]

3 Sources

4 Iconographie

sainte Enora, église de Plestin-les-Grèves
sainte Enora, église de Plestin-les-Grèves

5 Monographies

Catholiques en France :

Sainte Enora
(7ème s.)

ou Henora, ou Honora, ou Enor est parfois rattachée à Eleanor ou Eleonore qui ont la même origine latine : Honoratus. Ancienne patronne de Languengar, elle recevait un culte très ancien à la chapelle de Lézargon, à Plestin les Grèves, qui se trouve près de Saint Efflam. Cette chapelle était en ruine vers 1802.

Elle vivait au 7ème siècle. On raconte que son père l'ayant forcée à épouser saint Efflam, elle refuse, d'accord avec Efflam, de mener vie commune. On peut voir sa statue dans l'église de Plestin, et dans la chapelle de Trézeny. Un vitrail la représente dans l'église Notre-Dame d'Espérance à Saint-Brieuc.

Site Bretagne.net :

Enora

prénom féminin, fête le 14 octobre

Déclinaisons du prénom breton : Enor

Origine du prénom

Correspond à Honorée, de "enor" qui signifie honneur.

Sainte Enora était l'épouse de saint Efflam. Elle a sa statue à Plestin-les-Grèves et à Trézény (22).

Site DocArmor / Ploulec'h :

La légende raconte qu'Enora, la chaste épouse de Saint-Efflam, partie à sa recherche en Armorique, vit son esquif de cuir échouer dans la baie de la Vierge, retenu par les pierres en fermant l'entrée à marée descendante. Un monastère fut dès lors fondé à cet endroit. Il n'y subsistera que du 5ème au 8ème siècle et fut sans doute à l'origine d'une légende qui voulait que le Yaudet fut le premier évêché, éphémère, du Trégor. Les pierres d'une première église remontent au 11ème siècle de notre ère, sur les fondations d'un temple romain dont elle récupéra certains matériaux. Composée de deux nefs et six travées, elle subit des modifications du 13ème au 17ème siècle et sera détruite en 1855. C'est à la requête des Kerninon que la chapelle actuelle fut érigée et achevée en 1861, sur les fondations de l'ancien lieu de culte.

Blog JbMarion :

Selon les légendes, Sainte Enora était soit la fille d’un roi saxon, soit une princesse galloise. Elle était si belle, qu’à sa vue, Saint Efflam (fils d’un roi d’Irlande et Saint breton du début de l ‘évangélisation) s’évanouit ! Le mariage fut célébré, mais durant la nuit de noces, quand tout le monde fut endormi, Efflam se leva et sorti sans faire de bruit…quand le jour pointa à l’horizon, il était déjà presque arrivé en Bretagne ! Enora le rejoignit et le couple se consacra à la religion jusqu’à leur mort, qu’ils connurent à la même heure.

Sainte Enora est la patronne des nourrices. La racine de ce prénom se trouve dans « Enor » qui signifie « honneur » et l’Eglise l’a assimilée au siècle dernier à Sainte Honorée.

On peut admirer des statues de Sainte Enora dans les Côtes d’Armor, plus précisément à Plestin-Les-Grèves et à Trézény.