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Sant Ursin

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1 Fiche signalétique


s. Ursin
Vie / Buhez : premier évêque de Bourges au 3e siècle, connu par Grégoire de Tours, invoqué contre les vers des jeunes enfants
Genre / Reizh : Masculin
Signification / Sinifiañs :
Variantes / Argemmoù : Ursin (Normandie) -

2 Almanach


le 29 décembre 2024 ~ d'an 29 a viz Kerzu 2024
Saint(e) du jour ~ Sant(ez) an deiz s. Ursin (premier évêque de Bourges au 3e siècle, connu par Grégoire de Tours, invoqué contre les vers des jeunes enfants)
Proverbe breton ~ Krennlavar Tri dra zo techet da wall fin. An heol a sav re vintin. Ar plac'h a oar al latin. Ar wreg a gav re vat ar gwin.§ [Trad]




Almanach complet : [Calendrier:Vie des saints]

3 Sources

4 Iconographie

Saint Ursin à Villers-sur-le-Roule
Saint Ursin à Villers-sur-le-Roule

5 Monographies

Site fr.wikipedia :

Ursin de Bourges

Ursin de Bourges a été le premier évêque de Bourges. Il serait mort en 300. Il est arrivé à Bourges avec son disciple Just qui mourut en chemin.

À Bourges il prêcha l'Évangile et fit de nombreuses conversions. Plus tard, il partit pour la ville de Lyon et fit bâtir une église, et convertit le sénateur Leocade et son fils Lude qui se firent baptiser.

Ses reliques furent données à la ville de Lisieux, pour y faire cesser une épidémie de peste [1]selon des circonstances qui tiennent plus de la légende que de la vérité historique.

Grégoire de Tours en fit un disciple de Jésus, Nathanaël, qui aurait été envoyé après la Résurrection par le Pape Clément Ier, le successeur de saint Pierre, évangéliser la Gaule avec saint Martial, saint Denis, saint Saturnin, Saint Trophime, saint Paulin, et saint Austremoine. Toutefois, les dates connues semblent contredire cette option.

Saint Ursin guérisseur

Une fontaine dédiée à saint Ursin, à Villers-sur-le-Roule était réputée pour guérir les animaux de la fièvre aphteuse, et les humains des aphtes et des maladies de peau.

Sources

  • L'encyclopédie de Bourges - Roland Narboux
  • Les saints qui guérissent en Normandie - Hippolyte Gancel - Edtions Ouest-France ) 2006 - ISBN 2 7373 3565 5


Iconographie

L'histoire de Saint Ursin figure sur un portail de la cathédrale de Bourges. On y voit un pape (qui serait alors Saint Pierre), envoyer Ursin et Just en mission.

Site Catholique de Bourges :

D'après Gaspard Thomas de la Thaumassière édition 1689 :

Tous les auteurs conviennent que Saint Ursin est l'apôtre de Bourges, le premier de nos prélats, celui qui après avoir banni les prêtres des idoles, ôté leurs sacrifices, ruiné leurs temples, extirpé l'idolâtrie, y sema par ses prédications la doctrine de l'évangile, y arborât l'étendard de la croix, et établit le christianisme; mais pour le temps de sa mission dans cette ville, il y a bien des sentiments différents. L'auteur de la vie de notre apôtre assure qu'il était du nombre des disciples de Jésus Christ, qu'il assista à la Cène, et fut présent alors qu'il lava les pieds à ses apôtres, fut témoin de sa passion, aussi bien que son ascension; que depuis il accompagna les apôtres jusques au jour de la pentecôte, reçut avec eux la grâce du Saint Esprit et le don des langues; qu'il accompagna Saint Etienne jusques au jour de son martyre; qu'il ramassa les gouttes de sang précieux le premier, versé pour la Foi, et lui rendit les honneurs de la sépulture; qu'après la perte de ce cher compagnon il suivit le prince des apôtres Saint Pierre, l'accompagna dans ses voyages jusques au jour qu'il fut crucifié, sous l'empereur Néron; qu'après la mort de Saint Pierre, Saint Clément son successeur envoya notre saint dans les Gaules avec Saint Martial, et autres de leurs disciples, et s'étant séparé par les provinces, Saint Denis alla à Paris, Saturnin à Tholoze, Martial à Limoges, Trophin à Arles, Paulin à Narbonnes, Gassian à Tours, Austremoine à Clermont, et Saint Ursin prit le chemin de Bourges, accompagné de son disciple nommé Just, qu'il perdit le 14 de juin en un village distant de quatre lieuës de Bourges, qui pour avoir été honoré des reliques de ce Saint Homme, a toujours depuis retenu le nom de Saint Just; que notre Saint étant seul arrivé à Bourges, commença à prêcher l'évangile; ce qu'il fit avec tant de fruit et de succès, que plusieurs Citoyens furent convertis par ses prédications et par ses exemples. Il ajoute, qu'il obtint des gens de Leocade sénateur romain, le lieu où était l'écurie et ses chevaux pour y construire une église, et que le nombre des fidèles étant accrû à un tel point, que cette première église était trop petite pour les recevoir, il alla en la ville de Lyon vers le sénateur Leocade pour acheter la salle du Palais qu'il avait à Bourges, laquelle il lui accorda libéralement; qu'en ce lieu profane il fit bâtir le Temple de Saint Etienne, dans lequel il déposa les reliques de ce premier martyr, et qu'il fut si heureux qu'il convertit Leocade et Ludre son fils, et les reçut au baptême en sa nouvelle église de Saint Etienne, et qu'enfin après avoir longtemps gouverné son église, prévoyant qu'il devait en peu de temps recevoir la couronne de gloire qu'il avait mérité par ses travaux, il prédit sa mort, nomma et élut pour successeur Sénitien (Sevitian), l'un de ses disciples.

Grégoire de Tours se conforme à l'opinion de cet auteur, Biturica Urbs à Sancto Ursino, qui ab Apostolis ordinatus, Episcopus in Gallias destinatus est, sicut in ejus Actibus invenitur, Verbum salutis accepit, Ecclesiam Bituricensem primus instruxit, rexit. Plusieurs autres sont de même sentiment, Vincent de Beauvais, Volateran, et frère Jean de la Gogue, prieur de Saint Gildas, Guillaume de Nangis, l('ancien bréviaire de Bourges, les Leçons qui se chantent dans les églises du diocèse au jour de sa fête, le cardinal Baronius; ce qui est représenté en l'un des portails de Saint Etienne, où l'on voit la mission de Saint Ursin de l'ordre de Saint Clément, et le baptême de Leocade et de Ludre son fils.

Le même Grégoire de Tours en son histoire est de différent sentiment, et dit que sous le consulat de Gratus et Decius l'an 2 de l'empire de Dece, c'est à dire, l'an 252 de notre salut, sept évêques furent envoyés dans les Gaules pour y prêcher l'Evangile, Gatian dans la ville de Tours, Trophin à Arles, Saturnin à Toulouse, Denis à Paris, Austremoine à Clermont, Martial à Limoges et un autre de ces disciples an la ville de Bourges, Capitale d'Aquitaine. Il ne nomme pas ces disciples, mais tout le monde convient, que ce ne peut être que Saint Ursin notre premier archevêque. Le Père Labbe, pour concilier les deux opinions de Grégoire de Tours, a été contraint de dire qu'il ne faut pas entendre le passage du livre 1 de son Histoire de Saint Ursin, mais de quelqu'un de ses disciples ou successeurs, ou de quelqu'autre des sept apôtres des Gaules dénommé au même livre, je ne vois pas néanmoins sur quoi cette opinion peut être fondée; car pour la confirmer il faut soutenir que notre Berry a plutôt reçu les lumières du christianisme que les autres provinces de Gaules, puisque l'on veut que dès le temps des apôtres Saint Ursin y ait été envoyé, et que les autres apôtres ne sont rentrés dans les Gaules que du temps de l'empereur Decius, dans le sentiment uniforme de tous les historiens, même Grégoire de Tours; néanmoins toutes nos histoires enseignent qu'en même temps que Saint Saturnin prêchait l'Evangile à Toulouse, et les autres apôtres dans les autres lieux de leurs missions, le Berry reçut la connaissance et la doctrine de Jésus Christ, c'est ce que dit expressément Grégoire de Tours, qu'un disciple des apôtres susnommé ayant eu sa mission en la ville de Bourges, il annonça aux peuples de Berry la nouvelle de l'Evangile. Comment peut-on donc concilier la vérité de l'histoire avec cette opinion ? Car si c'est disciples des apôtres des Gaules qui a semé la doctrine du christianisme en la ville de Bourges sous l'empire de Dece, il n'est donc pas véritable qu'elle y eut été longtemps auparavant établie dès le temps des apôtres de Jésus Christ ? C'est pourquoi j'estime que le passage de l'histoire de Grégoire de Tours ne peut être entendu d'autre disciple des sept apôtres des Gaules que de notre Saint Ursin, que c'est lui qui a le premier annoncé l'Evangile aux peuples de cette province, que ce fut environ le temps du consulat de Decius et Gratus, que c'est lui qui se retira près de Bourges, où il bâtit une chapelle, qui est encore aujourd'hui appellée la Chapelle Saint Ursin, que là étant entré à Bourges il fit construire une église au lieu où était auparavant l'écurie des chevaux de Leocade; et enfin jeta dans la salle du palais du même sénateur les fondements de cette auguste basilique, laquelle dès le temps de Grégoire de Tours passait pour la merveille des Gaules. Car pour l'autre passage du même auteur il est assurément corrompu, et il y a plus d'apparence de suivre le texte de son histoire, vu principalement que le synchronisme et par la suite de nos prélats il est absolument impossible que Saint Ursin ait vécu au temps des apôtres ; car le cours de la vie humaine ne permet pas qu'il ait vécu si longtemps; et pour faire cadrer les choses à l'opinion de ceux qui tiennent que Saint Ursin est Nathanaël, et à vécu du temps de notre Sauveur est des apôtres, il faudrait faire vacquer le siège archiépiscopal pendant longues années, contre vérité des actes et de l'histoire.

Et ce qui me confirme dans ce sentiment est, que Sévère Sulpice, qui a été disciple de Saint Martin, qui est mort l'an 410 et a écrit la vie de son maître, décédé l'an 387 et l'histoire ecclésiastique depuis la création du monde, jusqu'au consulat de Stilicon et Aurélien l'an 400 de notre rédemption, qui est appelé le salut chrétien, nous apprend que la lumière du christianisme n'a passé dans les Gaules que bien tard; et peu auparavant l'Empire d'Antonin le Pieux : Post Adrianum Antonino imperante pax Ecclesüs fuit. Sub Aurelie deinde Antonini Filio persecutio quinta agitata, ac tùm primùm intra Gallias Martyria visa, seriùs trans Alpes Dei Religione suscepta. D'où il faut nécessairement conclure que Saint Ursin n'était pas encore passé dans les Gaules, et n'y avait établi la foi, puisque longtemps après le temps des apôtres on n'a pu l'introduire que par l'effusion de sang des martyrs. Et je n'estime pas que l'on puisse comparer l'autorité du manuscrit de la vie de saint Ursin à celle de Sévère Sulpice et de Grégoire de Tours, tant parce que l'auteur en est incertain, ainsi que le temps qu'il vivait, que parce qu'il ne s'en voit aucun exemplaire aussi ancien que ces deux célèbres auteurs, et pour ce qui se lite dans les martyrologues, et dans les leçons de l'office de notre saint, il n'est fondé que sur la tradition et opinion vulgaire, qui n'est pas toujours certaine; ce que le cardinal Baronius a suivi dans ses Annales, quoique dans le martyrologue romain il est écrit, Ponitur hic primus Turonensis Sedis Episcopus creatus Aemilio & Aquilino Confulibus, est is annus a Christo 251. secondùm veriorem Supputationem.

Les manuscrits de l'église de Bourges portent qu'il a tenu le siège épiscopal 27 ans entier et il mourut le 29 décembre, qui est le jour que sa fête se célèbre tous les ans.

Site Lycos de Saint-Ursin :

L’origine de Saint Ursin

Comme la plupart des communes, celle-ci tient son nom de l’ancienne paroisse de Saint Ursin dont il est fait mention dans le cartulaire du Mont-Saint-Michel en 1165. Selon certains historiens, le vocable de l’église de Saint Ursin est un évêque de Coutances vers le 6ème siècle mais l’historicité de cet évêque n’est pas reconnue de tous.

L’abbé Lelégard, lui, était affirmatif : le Saint patron de la paroisse ne peut être que Saint Ursin, évêque de Bourges au 3ème siècle. Aussi se plaisait-il à raconter que la paroisse fut fondée vers les 6ème et 7ème siècle par des moines installés à Saint Pair. Ces moines venaient de Poitiers, peut-être ont-ils voulu dédier à Saint Ursin, fondateur de la Première église de Bourges, une première église ?

Saint Ursin est invoqué pour guérir les jeunes enfants des convulsions dues aux vers.

De nombreuses églises et chapelles sont consacrées à Saint Ursin, ce qui est surprenant, c’est que notre commune est la seule à avoir ce nom. A juste titre nous pouvons dire qu’elle est unique.