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Sant Hiler

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1 Fiche signalétique


s. Hiler
Vie / Buhez : aristocrate gallo-romain cultivé du 4e siècle, évêque de Poitiers
Genre / Reizh : Masculin
Signification / Sinifiañs : origine Latine, Hilaris=Gai
Variantes / Argemmoù : Alair (Celtique) - Alaire (France) - Hilaire (France) - Hilary (Pays de galles) - Hiler (Bretagne) - Ilar (Pays de galles) - Iler (Bretagne) -

2 Almanach


le 14 janvier 2024 ~ d'an 14 a viz Genver 2024
Saint(e) du jour ~ Sant(ez) an deiz s. Hiler (aristocrate gallo-romain cultivé du 4e siècle, évêque de Poitiers)
Proverbe breton ~ Krennlavar Ur gaou livet mat zo hañval ouzh ar wirionez. § [Trad]




Almanach complet : [Calendrier:Vie des saints]

3 Sources

4 Iconographie

Hilaire de Poitiers
Hilaire de Poitiers

5 Monographies

Site Bretagne.com :

Hiler

prénom masculin, fête le 14 janvier

Déclinaisons du prénom breton : Hilaire

Origine du prénom

Saint Hilaire fut évêque de Poitiers au IVe siècle.

Site fr.Wikipedia :

Saint Hilaire de Poitiers, évêque de Poitiers, né vers 315, mort en 367, écrivain latin chrétien, docteur de l'Église.

Fête : 13 janvier (depuis Vatican II, auparavant le 14)

Vie

Issu de l'aristocratie gallo-romaine de la cité de Lemonum, très cultivé, il est père de famille lorsqu'il devient le premier évêque de la ville, élu par ses coreligionnaires en 353. Ses écrits d'avant son exil sont très profonds. Ils ne reprennent cependant pas le moindre élément de littérature, culture, théologie ou philosophie orientale. Tout est du monde occidental, parfaitement orthodoxe stricto sensu, mais occidental. Comme dans la plupart des Eglises d'Occident, hors de Rome et de son cercle d'influence directe, saint Hilaire n'utilisait ni ne connaissait les Symboles orientaux de la Foi; il ne découvre le symbole de Nicée qu'en 354. À ce premier concile œucuménique réuni en 325, très peu de pères d'Occident ont participé et aucun document d'époque ne subsiste à propos de cette participation. Une tradition rapporte que quatre évêques occidentaux seulement y étaient représentés, Nicaise de Die (Drôme) pour la Gaule, Ossius de Cordoue pour l'Espagne, une délégation de Carthage pour l'Afrique et une délégation de Rome pour l'Italie. Ce symbole n'était pas diffusé en Occident, les puissants ouvrages pré-exiliques d'Hilaire le montrent.

En pleine hérésie arienne, il s'oppose aux empereurs romains. Il subit l'exil en Phrygie, voté au synode de Béziers en 356 à la demande de Saturnin, l'évêque arien d'Arles. Il écrit Sur la Trinité (De Trinitate), où il réfute les arguments ariens. Il expose sa théorie au concile de Séleucie en 359, où il refait l'unité entre les tenants du symbole de Nicée (Nicéens ou homoousiens) et les homéoousiens. Il contribue par la suite à fixer les formes de la liturgie et du culte.

Il eut pour disciples, entre autres, saint Martin de Tours, qui fonda à proximité l'abbaye de Ligugé en 360; et saint Cybi, apôtre d'Anglesey.

Il fut probablement à l'origine de la construction à Poitiers du baptistère Saint-Jean, le plus vieux ou un des plus vieux bâtiments chrétiens actuellement subsistants.