STENDHAL - Mémoires d'un touriste

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STENDHAL (), Mémoires d'un touriste, tome II, Ambroise Dupont, Paris, 1838, ISBN -
Titre :	Mémoires d'un touriste, tome II
Auteur :	STENDHAL	Type :	Livre/Brochure
Edition :	Ambroise Dupont	Note :	-
Impression :	Paris	Année :	1838
Pages :	pages	Référence :	ISBN -

[modifier] Notice bibliographique

Couverture

Cette relation de voyage de l'écrivain Stendhal [1] en 1838, publiée par l'éditeur parisien Ambroise Dupont, démarre à Verrières (près de Sceaux), passe par Lyon et Tours (fin du tome 1), se poursuit par Nantes et finit à la Grande Chartreuse près de Grenoble (fin du tome 2). Dans la partie concernant Vannes (5 juillet 1837) on trouve un chapitre intitulé « LES SORCIERS BRETONS ».

Ce chapitre est illustré par le procès en sorcellerie du valet de ferme Yves Pennec d'Ergué-Gabéric, avec citations et quelques commentaires, le tout sur 7 pages. Il y affirme qu'« il y a beaucoup de sorciers en Bretagne, du moins c'est ce que je devrais croire d'après le témoignage à peu près universel ... On peut supposer que beaucoup de Bretons, dont le père n'avait pas mille francs de rente, à l'époque de leur naissance, croient un peu à la sorcellerie. ».

Stendhal reprend à son compte le compte-rendu de la Gazette des Tribunaux pour ce procès qui eut lieu à Quimper en 1838. Sa retranscription est presque complète, hormis le titre "UN SORCIER - MOEURS BRETONNES - CE QUE VAUT UNE FILLE", et quelques paragraphes tronqués ou omis.

Le compte-rendu d'audience commence ainsi : « Yves Pennec, enfant de l'Armorique, est venu s'assoir hier sur le banc de la cour d'assises. Il a dix-huit ans ; ses traits irréguliers, ses yeux noirs et pleins de vivacité annoncent de l'intelligence et de la finesse. Les anneaux de son épaisse chevelure couvrent ses épaules, suivant la mode bretonne ».

Et à la fin de l'audience, après l'annonce de l'acquittement, le domestique fait une sortie remarquée: « Aussitôt tous les témoins accourent et viennent respectueusement aider Pennec à emporter ses élégants costumes. Pennec a bientôt endossé le beau chupenn, l'élégant bragonbras et le large chapeau surmonté d'une belle plume de paon, il s'en retourne triomphant. »

A noter également que l'étude de ce procès a fait l'objet d'une enquête fouillée et d'une publication en 2005 par Norbert Bernard.

Autres lectures : « Un sorcier - Moeurs bretonnes - Ce que vaut une fille, Gazette des Tribunaux 1838 » ¤ « BERNARD Norbert - Les voix d'Yves Pennec » ¤ « 1838 - Procès d'Yves Le Pennec, jeune domestique voleur, sorcier et dépensier » ¤

[modifier] Sélection de pages

Edition de 1838
Couverture	Sommaire	-	-	Page 134	Page 135
Page 136	Page 137	Page 138	Page 139	Page 140

Edition Le Divan, 1929
Couverture	Page 145	Page 146	Page 147	Page 148	Page 149
Page 150	Page 151	Page 152	Page 153

[modifier] Annotations

Henri Beyle, connu sous le pseudonyme de Stendhal, né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort le 23 mars 1842 à Paris, est un écrivain français, réaliste et romantique, connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme. [Ref.↑]

Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric

Date de création : février 2007 Dernière modification : 23.11.2014 Avancement : [Fignolé]

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Catégorie: Biblio

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+|width=63% valign=top {{jtfy}}|Cette relation de voyage de l'écrivain Stendhal <ref name=Stendhal>{{HenriBeyle}}</ref> en 1838, publiée par l'éditeur parisien Ambroise Dupont, démarre à Verrières (près de Sceaux), passe par Lyon et Tours (fin du tome 1), se poursuit par Nantes et finit à la Grande Chartreuse près de Grenoble (fin du tome 2). Dans la partie concernant Vannes (5 juillet 1837) on trouve un chapitre intitulé « LES SORCIERS BRETONS ».
-La partie concernant Ergué-Gabéric est la relation du procès en sorcellerie du valet de ferme Yves Pennec, avec citations et commentaires aux pages 145 à 153. Après avoir affirmé qu'« <i>il y a beaucoup de sorciers en Bretagne, du moins c'est ce que je devrais croire d'après le témoignage à peu près universel </i> », Stendhal reprend à son compte des extraits de la <i>Gazette des Tribunaux</i> pour ce procès qui eut lieu à Quimper en 1838 :
+Ce chapitre est illustré par le procès en sorcellerie du valet de ferme Yves Pennec d'Ergué-Gabéric, avec citations et quelques commentaires, le tout sur 7 pages. Il y affirme qu'« <i>il y a beaucoup de sorciers en Bretagne, du moins c'est ce que je devrais croire d'après le témoignage à peu près universel ... On peut supposer que beaucoup de Bretons, dont le père n'avait pas mille francs de rente, à l'époque de leur naissance, croient un peu à la sorcellerie.</i> ».
-*[http://{{SERVERNAME}}/wiki/index.php?title=Special:PIframe&file=images/9/91/MémoiresTouriste_t2_145.pdf MémoiresTouriste_t2_145.pdf]
-Son compte-rendu d'audience commence ainsi : « <i>Yves Pennec, enfant de l'Armorique, est venu s'assoir hier sur le banc de la cour d'assises. Il a dix-huit ans ; ses traits irréguliers, ses yeux noirs et pleins de vivacité annoncent de l'intelligence et de la finesse. Les anneaux de son épaisse chevelure couvrent ses épaules, suivant la mode bretonne</i> ».
+Stendhal reprend à son compte le compte-rendu de la <i>Gazette des Tribunaux</i> pour ce procès qui eut lieu à Quimper en 1838. Sa retranscription est presque complète, hormis le titre "UN SORCIER - MOEURS BRETONNES - CE QUE VAUT UNE FILLE", et quelques paragraphes tronqués ou omis.
+Le compte-rendu d'audience commence ainsi : « <i>Yves Pennec, enfant de l'Armorique, est venu s'assoir hier sur le banc de la cour d'assises. Il a dix-huit ans ; ses traits irréguliers, ses yeux noirs et pleins de vivacité annoncent de l'intelligence et de la finesse. Les anneaux de son épaisse chevelure couvrent ses épaules, suivant la mode bretonne</i> ».
+Et à la fin de l'audience, après l'annonce de l'acquittement, le domestique fait une sortie remarquée: « <i>Aussitôt tous les témoins accourent et viennent respectueusement aider Pennec à emporter ses élégants costumes. Pennec a bientôt endossé le beau chupenn, l'élégant bragonbras et le large chapeau surmonté d'une belle plume de paon, il s'en retourne triomphant.</i> »
 A noter également que l'étude de ce procès a fait l'objet d'une enquête fouillée et d'une publication en 2005 par Norbert Bernard.
-Autres lectures : {{Tpg|BERNARD Norbert - Les voix d'Yves Pennec}}{{Tpg|1838 - Procès d'Yves Le Pennec, jeune domestique voleur, sorcier et dépensier}}
+Autres lectures : {{Tpg|Un sorcier - Moeurs bretonnes - Ce que vaut une fille, Gazette des Tribunaux 1838}}{{Tpg|BERNARD Norbert - Les voix d'Yves Pennec}}{{Tpg|1838 - Procès d'Yves Le Pennec, jeune domestique voleur, sorcier et dépensier}}
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