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Portraits de peintres et génériques de Renée Cosima-Bolloré

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Et le début d'une enquête sur les autres tableaux de maîtres réalisés dans les mêmes circonstances. Et le début d'une enquête sur les autres tableaux de maîtres réalisés dans les mêmes circonstances.
-Grand merci à Anne Bolloré, fille de Renée et de Gwenn-Aël, pour la communication du cliché du tableau de sa collection privée et son témoignage familial des années 1950-55.+Grand merci à Anne Bolloré, fille de Renée et de Gwenn-Aël, pour la communication du cliché du tableau Goerg de sa collection privée et pour son témoignage familial éclairé.
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-À l'époque, dans toutes les salles de cinéma de France, les grands films étaient précédés il y avait de la pub, des actualités et un « court ».+À l'époque, dans toutes les salles de cinéma de France, les grands films étaient précédés il y avait de la pub, des actualités et un court-métrage. Et Gwenn-Aël Bolloré et son épouse ont produit ensemble un certain nombre de « <i>courts</i> », la plupart sur les thèmes de la mer, la pêche et l'océanographie. Leur fille Anne témoigne : « <i>Pour chacun de ces films, mon père demandait à un artiste de réaliser un portrait de Maman qui servirait de fond pour le générique.</i> »
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 +L'un d'entre eux intitulé « <i>L'Odet</i> », filmé en noir-et-blanc, démarre par le visage souriant de Renée Cosima. Le tableau original (cf. ci-dessous) réalisé par Edouard Goerg est encore plus attrayant avec ses couleurs chatoyantes : on la voit portant une corne d'abondance ou un grand bouquet de fleurs, et en arrière-plan, en vue plongeant depuis le manoir familia d'Odet, coule la rivière avec ses poissons, un pêcheur et un lièvre.
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 +Edouard Goerg (1893-1969), élève des "bretons" Paul Sérusier et Maurice Denis, est un peintre majeur de l’expressionnisme français, son œuvre se caractérisant par des couleurs profondes et des compositions étranges.
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-[[Image:Goerg-RenéeCosimaAB.jpg|400px|center]]+Dans trois autres courts-métrages filmés en couleur, « <i>Le vire-cailloux</i> », « <i>Derniers voiliers</i> » et « <i>Requins sur nos plages</i> », un autre tableau est inséré en générique, à savoir l'œuvre du peinte Jean Carzou (1907-2000) d'origine arménienne et installé en Provence.
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 +On y voit Renée Cosima posant de profil devant une armada de voiliers. Sa fille l'apprécie moins que le Goerg : « <i>un Carzou, où la silhouette de Maman, sur fond de mâts, me faisait un peu honte tant il avait exagérément moulé ses seins dans un tricot de marin.</i> »
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 +Les autres portraits de René Cosima, tableaux commandés par Gwenn-Aël Bolloré dont on n'a pas les fac-similés, sont les suivants :
 +* Bernard Buffet (1928-1999) : « <i>Un portrait où Maman, sur fond de paysage méditerranéen, ressemble à Bernard Buffet.</i> »
 +* Paul Kerouedan (1929-2016) : « <i>Maman étant assise sur une table basse dans le salon d’hiver, riche de souvenirs africains, d’où l’on voyait couler la rivière, mais sur ce tableau, elle portait quinze ans de plus qu’elle n’en avait.</i> »
 +* et à l'occasion du film long-métrage « <i>Les Naufrageurs</i> », Marcel Jacno (1904-1989), : « <i>un tableau où la présence de ma mère n’était en rien diminuée par le capuchon de la naufrageuse.</i> »
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Mes parents, qui étaient amoureux s’amusaient à réaliser ensemble des court-métrages, mon père ayant acquis lors d’un voyage à New-York une caméra Baby Pathé d’occasion. Mes parents, qui étaient amoureux s’amusaient à réaliser ensemble des court-métrages, mon père ayant acquis lors d’un voyage à New-York une caméra Baby Pathé d’occasion.
-À cette époque, un « court » et des actualités précédaient le grand film dans toutes les salles de cinéma de France. Il y avait donc de nombreuses occasions, pour des amateurs éclairés avec quelques bonnes relations, de faire projeter leurs réalisations. Les « courts » avaient leurs festivals,et mes parents gardèrent un bon souvenir du festival de Punta del Este. Bien que située sur la côte uruguayenne, Punta del Este est une des plages de la gentry argentine. Un des meilleurs amis de mon père, un camarade du n°4 Commando, mon futur parrain, avait, par mariage, élu domicile en 1949 dans la pampa. Ma mère avait, comme actrice, participé à un voyage de l’Alliance Française en Uruguay et en Argentine. J’ai une photo sur laquelle elle pose avec Gérard Philipe, Martine Carole et Danielle Darrieux à côté d’Evita Perron, devant le portrait du Président Perron.+À cette époque, un « court » et des actualités précédaient le grand film dans toutes les salles de cinéma de France. Il y avait donc de nombreuses occasions, pour des amateurs éclairés avec quelques bonnes relations, de faire projeter leurs réalisations. Les « courts » avaient leurs festivals, et mes parents gardèrent un bon souvenir du festival de Punta del Este. Bien que située sur la côte uruguayenne, Punta del Este est une des plages de la gentry argentine. Un des meilleurs amis de mon père, un camarade du n°4 Commando, mon futur parrain, avait, par mariage, élu domicile en 1949 dans la pampa. Ma mère avait, comme actrice, participé à un voyage de l’Alliance Française en Uruguay et en Argentine. J’ai une photo sur laquelle elle pose avec Gérard Philipe, Martine Carole et Danielle Darrieux à côté d’Evita Perron, devant le portrait du Président Perron.
Les « courts » de mes parents portaient sur les sujets qui intéressaient mon père : « la Vie d’une Rivière », c’était l’Odet qui passe dans la propriété familiale ; « Requins sur nos côtes » relatait avec une voix off à faire frémir les enfants, une pêche au harpon du requin pèlerin, inoffensif, mais impressionnant quand sa dernière fuite entraîne sur des miles ensanglantés son agresseur. Les « courts » de mes parents portaient sur les sujets qui intéressaient mon père : « la Vie d’une Rivière », c’était l’Odet qui passe dans la propriété familiale ; « Requins sur nos côtes » relatait avec une voix off à faire frémir les enfants, une pêche au harpon du requin pèlerin, inoffensif, mais impressionnant quand sa dernière fuite entraîne sur des miles ensanglantés son agresseur.
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Pour chacun de ces films, mon père demandait à un artiste de réaliser un portrait de Maman qui servirait de fond pour le générique. Pour chacun de ces films, mon père demandait à un artiste de réaliser un portrait de Maman qui servirait de fond pour le générique.
-Il y a ainsi un portrait par Bernard Buffet, où Maman, sur fond de paysage méditerranéen, ressemble à Bernard Buffet ; un Goerg, sur lequel Maman tient dans les bras une corne d’abondance qui se confond avec la haie qui borde la poissonneuse Odet ; un Carzou, où la silhouette de Maman, sur fond de mâts, me faisait un peu honte tant il av ait exagérément moulé ses seins dans un tricot de marin. Certains portraits étaient moins heureux : j’assistais aux séances de pose avec Kérouédan, Maman étant assise sur une table basse dans le salon d’hiver, riche de souvenirs africains, d’où l’on voyait couler la rivière, mais sur ce tableau, elle portait quinze ans de plus qu’elle n’en avait. Il est préférable d’oublier la toile sur laquelle elle se détache d’un ciel nuageux, la tête surmontée de la coiffe en huit de Scaër, ou celle sur laquelle sa chevelure jure avec un vert épinard. Plus tard, il y eut un tableau de Marcel Jacno, où, au contraire, la présence de ma mère n’était en rien diminuée par le capuchon de la naufrageuse. Il parait qu’il y eut un portrait qui fut renvoyé à l’artiste, la grossesse de ma mère s’y voyant trop. Je n’ai vu que la photo d’un portrait par Vidal Cuadras, mais c’est normal : il avait été commandé par le premier mari de Maman, qui l’emporta au Venezuela.+Il y a ainsi un portrait par Bernard Buffet, où Maman, sur fond de paysage méditerranéen, ressemble à Bernard Buffet ; un Goerg, sur lequel Maman tient dans les bras une corne d’abondance qui se confond avec la haie qui borde la poissonneuse Odet ; un Carzou, où la silhouette de Maman, sur fond de mâts, me faisait un peu honte tant il avait exagérément moulé ses seins dans un tricot de marin. Certains portraits étaient moins heureux : j’assistais aux séances de pose avec Kérouédan, Maman étant assise sur une table basse dans le salon d’hiver, riche de souvenirs africains, d’où l’on voyait couler la rivière, mais sur ce tableau, elle portait quinze ans de plus qu’elle n’en avait. Il est préférable d’oublier la toile sur laquelle elle se détache d’un ciel nuageux, la tête surmontée de la coiffe en huit de Scaër, ou celle sur laquelle sa chevelure jure avec un vert épinard. Plus tard, il y eut un tableau de Marcel Jacno, où, au contraire, la présence de ma mère n’était en rien diminuée par le capuchon de la naufrageuse. Il parait qu’il y eut un portrait qui fut renvoyé à l’artiste, la grossesse de ma mère s’y voyant trop. Je n’ai vu que la photo d’un portrait par Vidal Cuadras, mais c’est normal : il avait été commandé par le premier mari de Maman, qui l’emporta au Venezuela.
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Catégorie : AudioVisuel
+ Mémoires des Papetiers
Site : GrandTerrier

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§ E.D.F.
Un magnifique tableau d’Édouard Goerg, commande de Gwenn-Aël Bolloré et de Renée Cosima [1] son épouse pour figurer sur les génériques de films dits courts : le portrait fleuri de l'actrice devant la poissonneuse Odet de la propriété familiale gabéricoise.

Et le début d'une enquête sur les autres tableaux de maîtres réalisés dans les mêmes circonstances.

Grand merci à Anne Bolloré, fille de Renée et de Gwenn-Aël, pour la communication du cliché du tableau Goerg de sa collection privée et pour son témoignage familial éclairé.

Autres articles : « Films de reportages aquatiques réalisés par Gwenn-Aël Bolloré » ¤ « Gwenn-Aël Bolloré (1925-2001), écrivain-poète et PDG » ¤ « BRABANT Charles - Le film Les Naufrageurs » ¤ « 1958 - Première mondiale du film Les Naufrageurs à Quimper » ¤ « Etienne Le Grand, clichés du tournage du film "Les Naufrageurs" de Gwenn-Aël Bolloré » ¤ 

Présentation

À l'époque, dans toutes les salles de cinéma de France, les grands films étaient précédés il y avait de la pub, des actualités et un court-métrage. Et Gwenn-Aël Bolloré et son épouse ont produit ensemble un certain nombre de « courts », la plupart sur les thèmes de la mer, la pêche et l'océanographie. Leur fille Anne témoigne : « Pour chacun de ces films, mon père demandait à un artiste de réaliser un portrait de Maman qui servirait de fond pour le générique. »

L'un d'entre eux intitulé « L'Odet », filmé en noir-et-blanc, démarre par le visage souriant de Renée Cosima. Le tableau original (cf. ci-dessous) réalisé par Edouard Goerg est encore plus attrayant avec ses couleurs chatoyantes : on la voit portant une corne d'abondance ou un grand bouquet de fleurs, et en arrière-plan, en vue plongeant depuis le manoir familia d'Odet, coule la rivière avec ses poissons, un pêcheur et un lièvre.

Edouard Goerg (1893-1969), élève des "bretons" Paul Sérusier et Maurice Denis, est un peintre majeur de l’expressionnisme français, son œuvre se caractérisant par des couleurs profondes et des compositions étranges.

 

Dans trois autres courts-métrages filmés en couleur, « Le vire-cailloux », « Derniers voiliers » et « Requins sur nos plages », un autre tableau est inséré en générique, à savoir l'œuvre du peinte Jean Carzou (1907-2000) d'origine arménienne et installé en Provence.

On y voit Renée Cosima posant de profil devant une armada de voiliers. Sa fille l'apprécie moins que le Goerg : « un Carzou, où la silhouette de Maman, sur fond de mâts, me faisait un peu honte tant il avait exagérément moulé ses seins dans un tricot de marin. »

Les autres portraits de René Cosima, tableaux commandés par Gwenn-Aël Bolloré dont on n'a pas les fac-similés, sont les suivants :

  • Bernard Buffet (1928-1999) : « Un portrait où Maman, sur fond de paysage méditerranéen, ressemble à Bernard Buffet. »
  • Paul Kerouedan (1929-2016) : « Maman étant assise sur une table basse dans le salon d’hiver, riche de souvenirs africains, d’où l’on voyait couler la rivière, mais sur ce tableau, elle portait quinze ans de plus qu’elle n’en avait. »
  • et à l'occasion du film long-métrage « Les Naufrageurs », Marcel Jacno (1904-1989),  : « un tableau où la présence de ma mère n’était en rien diminuée par le capuchon de la naufrageuse. »


Témoignage d'Anne Bolloré

Mes parents, qui étaient amoureux s’amusaient à réaliser ensemble des court-métrages, mon père ayant acquis lors d’un voyage à New-York une caméra Baby Pathé d’occasion.

À cette époque, un « court » et des actualités précédaient le grand film dans toutes les salles de cinéma de France. Il y avait donc de nombreuses occasions, pour des amateurs éclairés avec quelques bonnes relations, de faire projeter leurs réalisations. Les « courts » avaient leurs festivals, et mes parents gardèrent un bon souvenir du festival de Punta del Este. Bien que située sur la côte uruguayenne, Punta del Este est une des plages de la gentry argentine. Un des meilleurs amis de mon père, un camarade du n°4 Commando, mon futur parrain, avait, par mariage, élu domicile en 1949 dans la pampa. Ma mère avait, comme actrice, participé à un voyage de l’Alliance Française en Uruguay et en Argentine. J’ai une photo sur laquelle elle pose avec Gérard Philipe, Martine Carole et Danielle Darrieux à côté d’Evita Perron, devant le portrait du Président Perron.

Les « courts » de mes parents portaient sur les sujets qui intéressaient mon père : « la Vie d’une Rivière », c’était l’Odet qui passe dans la propriété familiale ; « Requins sur nos côtes » relatait avec une voix off à faire frémir les enfants, une pêche au harpon du requin pèlerin, inoffensif, mais impressionnant quand sa dernière fuite entraîne sur des miles ensanglantés son agresseur.

 

Pour chacun de ces films, mon père demandait à un artiste de réaliser un portrait de Maman qui servirait de fond pour le générique.

Il y a ainsi un portrait par Bernard Buffet, où Maman, sur fond de paysage méditerranéen, ressemble à Bernard Buffet ; un Goerg, sur lequel Maman tient dans les bras une corne d’abondance qui se confond avec la haie qui borde la poissonneuse Odet ; un Carzou, où la silhouette de Maman, sur fond de mâts, me faisait un peu honte tant il avait exagérément moulé ses seins dans un tricot de marin. Certains portraits étaient moins heureux : j’assistais aux séances de pose avec Kérouédan, Maman étant assise sur une table basse dans le salon d’hiver, riche de souvenirs africains, d’où l’on voyait couler la rivière, mais sur ce tableau, elle portait quinze ans de plus qu’elle n’en avait. Il est préférable d’oublier la toile sur laquelle elle se détache d’un ciel nuageux, la tête surmontée de la coiffe en huit de Scaër, ou celle sur laquelle sa chevelure jure avec un vert épinard. Plus tard, il y eut un tableau de Marcel Jacno, où, au contraire, la présence de ma mère n’était en rien diminuée par le capuchon de la naufrageuse. Il parait qu’il y eut un portrait qui fut renvoyé à l’artiste, la grossesse de ma mère s’y voyant trop. Je n’ai vu que la photo d’un portrait par Vidal Cuadras, mais c’est normal : il avait été commandé par le premier mari de Maman, qui l’emporta au Venezuela.


Courts Cosima/Bolloré

(Cliquez sur un des onglets rectangulaires pour sélectionner le film à visualiser)

                 

 


En accès libre sur le site https://www.cinematheque-bretagne.bzh/



1. Film n° 3957 (N&B, 1955) :
De la source de l'Odet à la mer en passant par le manoir familial et la papeterie d'Odet.


2. Film n° 3958 (Coul., 1954) :
Le Vire-Cailloux, pêche et vie aquatique durant le jusant du côté de l'archipel des Glénan.


3. Film n° 3959 (Coul., 1958) :
Derniers voiliers, la course Brest-Ténérife avec les derniers grands bateaux à voile.


4. Film n° 3960 (Coul. 1955) :
Requins sur nos plages, la pêche au harpon à main des requins-pélerins.


Annotations

  1. Yvonne Henriette Renée Boudin, née en 1922 à Neuilly-sur-Seine, et décédée en 1981 à Ergué-Gabéric, est connue sous son nom d'actrice Renée Cosima. Elle épouse, en 1957, l'homme d'affaires Gwenn-Aël Bolloré. Elle joue notamment la sorcière Moïra dans le film « Les Naufrageurs » de Charles Brabant. [Ref.↑]


Thème de l'article : Mémoires et portraits de nos anciens

Date de création : octobre 2022    Dernière modification : 1.10.2022    Avancement : Image:Bullgreen.gif [Fignolé]