PÉRON Goulven - Le clergé de Laz de 1754 à 1800 - GrandTerrier

PÉRON Goulven - Le clergé de Laz de 1754 à 1800

Un article de GrandTerrier.

(Différences entre les versions)
Jump to: navigation, search
Version du 16 juin ~ mezheven 2012 à 09:37 (modifier)
GdTerrier (Discuter | contributions)

← Différence précédente
Version du 16 juin ~ mezheven 2012 à 09:39 (modifier) (undo)
GdTerrier (Discuter | contributions)

Différence suivante →
Ligne 23: Ligne 23:
Dans ce numéro 37 de la magnifique revue trimestrielle « <i>Kaier ar Poher</i> » du Centre Généalogique et Historique du Poher, le dynamique mémorialiste et généalogiste Goulven Péron a publié un article sur deux prêtres de la paroisse de Laz au 18e, dont l'un d'eux intéresse les gabéricois. En effet Joseph-Emmanuel Gallois, après son rectorat de Laz, fut nommé à Ergué-Gabéric en 1781. Dans ce numéro 37 de la magnifique revue trimestrielle « <i>Kaier ar Poher</i> » du Centre Généalogique et Historique du Poher, le dynamique mémorialiste et généalogiste Goulven Péron a publié un article sur deux prêtres de la paroisse de Laz au 18e, dont l'un d'eux intéresse les gabéricois. En effet Joseph-Emmanuel Gallois, après son rectorat de Laz, fut nommé à Ergué-Gabéric en 1781.
-Les origines généalogiques du prêtre, avec des racines familiales à Plounévézel et Rostrenen, sont détaillées (cf. biographie dans sa fiche de prêtre : {{Tpg|Joseph-Emmanuel Galloy, recteur (1781-1782)}}). On apprend aussi dans l'article de Goulven que le recteur de Laz, sur les actes qu'il rédigeait et signait, se décrivait lui-même comme « <i>licencié de Sorbonne</i> » <ref name=Sorbonne>{{K-Sorbonne}}</ref> ou encore « <i>licencié en théologie de la faculté de Paris</i> ». Quant à son caractère, le moins que l'on puisse dire est qu'il n'était pas commode.+Les origines généalogiques du prêtre, avec des racines familiales à Plounévézel et Rostrenen, sont détaillées (cf. biographie dans sa fiche de prêtre : {{Tpg|Joseph-Emmanuel Galloy, recteur (1781-1782)}}). On apprend aussi dans l'article de Goulven que, sur les actes qu'il rédigeait et signait, le recteur de Laz se décrivait lui-même comme « <i>licencié de Sorbonne</i> » <ref name=Sorbonne>{{K-Sorbonne}}</ref> ou encore « <i>licencié en théologie de la faculté de Paris</i> ». Quant à son caractère, le moins que l'on puisse dire est qu'il n'était pas commode.
Les sources de l'article sont multiples : les archives paroissiales BMS de LAZ ; le Bulletin Diocésain d’Histoire et d’Archéologie de Quimper et de Léon, 1935-1937 ; Emile Guéguen, Laz - Notes historiques, éd. Jos, 1986 ; Notice sur Laz, Archives diocésaines ; et enfin les notes du général Germain Stervinou, communiquées par M. Jean-Marie Piquet. Le général Stervinou a retranscrit les Archives de la juridiction du marquisat de la Roche et baronnie en Laz (procédures civiles et criminelles). Les sources de l'article sont multiples : les archives paroissiales BMS de LAZ ; le Bulletin Diocésain d’Histoire et d’Archéologie de Quimper et de Léon, 1935-1937 ; Emile Guéguen, Laz - Notes historiques, éd. Jos, 1986 ; Notice sur Laz, Archives diocésaines ; et enfin les notes du général Germain Stervinou, communiquées par M. Jean-Marie Piquet. Le général Stervinou a retranscrit les Archives de la juridiction du marquisat de la Roche et baronnie en Laz (procédures civiles et criminelles).

Version du 16 juin ~ mezheven 2012 à 09:39


Image:LivresB.jpgCatégorie : Media & Biblios + Patrimoine

Site : GrandTerrier

Statut de l'article : Image:Bullgreen.gif [Fignolé] § E.D.F.

PÉRON (Goulven), « Le clergé de Laz de 1754 à 1800 - Messires Gallois et Jacob », dans Kaeir ar Poher 37, CGHP, Carhaix-Plouguer, 9
Titre : Le clergé de Laz de 1754 à 1800 - Messires Gallois et Jacob
Auteur : PÉRON Goulven Type : Article
Edition : CGHP Publication : Kaeir ar Poher 37
Impression : Carhaix-Plouguer Année : 2012 (juin)
Pages : 9 Référence : -

Notice bibliographique

Autres lectures : « Joseph-Emmanuel Galloy, recteur (1781-1782) » ¤ « Site Internet des publications du CGHP » ¤« Les Tinténiac du Cleuyou » ¤ « PÉRON Goulven - Cantiques de Kerdévot et de Pontdouar » ¤ 

Dans ce numéro 37 de la magnifique revue trimestrielle « Kaier ar Poher » du Centre Généalogique et Historique du Poher, le dynamique mémorialiste et généalogiste Goulven Péron a publié un article sur deux prêtres de la paroisse de Laz au 18e, dont l'un d'eux intéresse les gabéricois. En effet Joseph-Emmanuel Gallois, après son rectorat de Laz, fut nommé à Ergué-Gabéric en 1781.

Les origines généalogiques du prêtre, avec des racines familiales à Plounévézel et Rostrenen, sont détaillées (cf. biographie dans sa fiche de prêtre : « Joseph-Emmanuel Galloy, recteur (1781-1782) » ¤ ). On apprend aussi dans l'article de Goulven que, sur les actes qu'il rédigeait et signait, le recteur de Laz se décrivait lui-même comme « licencié de Sorbonne » [1] ou encore « licencié en théologie de la faculté de Paris ». Quant à son caractère, le moins que l'on puisse dire est qu'il n'était pas commode.

Les sources de l'article sont multiples : les archives paroissiales BMS de LAZ ; le Bulletin Diocésain d’Histoire et d’Archéologie de Quimper et de Léon, 1935-1937 ; Emile Guéguen, Laz - Notes historiques, éd. Jos, 1986 ; Notice sur Laz, Archives diocésaines ; et enfin les notes du général Germain Stervinou, communiquées par M. Jean-Marie Piquet. Le général Stervinou a retranscrit les Archives de la juridiction du marquisat de la Roche et baronnie en Laz (procédures civiles et criminelles).


La nomination à Ergué-Gabéric est mentionnée dans les notes du général Germain Stervinou. Ce qui est savoureux est que la formulation dans les documents d'archives est « nommé au "Grand TERRIER" » [2], suivi d'un « sic » dans la transcription :


« Le vendredi 2 novembre 1781 le procureur (Julien Jean MOREL) fait apposer les scellés sur les meubles laissés au presbytère par le recteur J.E. GALLOIS nommé au "Grand TERRIER" [2] (sic) ... ceci pour que "les biens sous scellés soient affectés par principe et préférence aux réparations manquantes et nécessaires aux maisons et dépendances de ce presbytère" ».

 

Mais l'après-midi même de la pose des scellés, le recteur se rend illico à Laz en provenance du Grand Terrier [2], descend de son cheval, et se rend au presbytère accompagné de son frère Nicolas :

« Il monte au « cabinet du levant » et brise les scellés. Il remplit ensuite une grande valise de sacs d'argent, de papiers divers, et s'en retourne à cheval à Ergué. Craignant peu l'autorité publique, il revient le lendemain, et embarque d'autres biens. Le procureur ne peut que constater l’infraction : c'est un « crime grave » et une procédure criminelle, dont on ne connaît pas l'issue, sera engagée.

Le 31 décembre 1781, une expertise conclut que l'ancien recteur doit 129 livres 4 sols pour les réparations locatives du presbytère. Mais on l'accuse aussi d'avoir dérobé l'argent de la Fabrique : ses domestiques affirmeront en effet avoir vu le recteur retirer 4000 écus de la caisse.


Le recteur Joseph-Emmanuel Gallois décède un an seulement après son arrivée à Ergué, le 20 octobre 1782, à l’âge de 60 ans
 ».


* * *

Signalons aussi que l'article de Goulven Peron nous révèle que le successeur de Joseph-Emmanuel Gallois à Laz, Philippe Jacob, fut interrogé en 1791 par l'armée républicaine au château de Trévarez où venait d'avoir lieu un rassemblement de royalistes. Ces derniers étaient sous le commandement du chevalier de Tinteniac et son fils, une famille connue à Ergué-Gabéric comme propriétaire du manoir du Cleuyou.

Annotations

  1. À ses origines, la Sorbonne est un collège pour étudiants en théologie fondé en 1253 au sein de l'Université de Paris par Robert de Sorbon, chapelain et confesseur du roi saint Louis, ainsi nommé d'après son village de naissance, dans les Ardennes. Comme les autres collèges de l'université, il devait accueillir des pensionnaires pauvres qui y disposaient de bourses, ainsi que des étudiants non pensionnaires. Source : Wikipedia. [Ref.↑]
  2. Le Grand Terrier est une formulation en altération de Grand-Ergué (an Erge-Vras en breton) désignant autrefois la paroisse d'Ergué-Gabéric. Ce surnom familier de la commune est inscrit sur la « Carte de Cassini ou de l'Académie au 1:86400 de 1750-1790 ». [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2]


Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric

Date de création : Juin2012    Dernière modification : 16.06.2012    Avancement : Image:Bullgreen.gif [Fignolé]