PÉRON Goulven - Cantiques de Kerdévot et de Pontdouar - GrandTerrier

PÉRON Goulven - Cantiques de Kerdévot et de Pontdouar

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PÉRON (Goulven), « Cantiques de Kerdévot et de Pontdouar », dans Musique bretonne, n° 215, Dastum, Rennes, 36-39
Titre : Cantiques de Kerdévot et de Pontdouar
Auteur : PÉRON Goulven Type : Article
Edition : Dastum Publication : Musique bretonne, n° 215
Impression : Rennes Année : 2009
Pages : 36-39 Référence : -

Notice bibliographique

Autres lectures : « L'ancien cantique de Kerdévot par l'abbé Favé » ¤ « 1712 - L'ancien cantique de Kerdévot (Bernez Rouz) » ¤ « KERDÉVOT 89, Association - Kerdévot, livre d'or du 5e centenaire » ¤ « A propos d'une pierre commémorative de la Peste d'Elliant » ¤ « PÉRON Goulven - Le clergé de Laz de 1754 à 1800 » ¤ 

Dans le numéro 215 de juillet-août 2009 de Musique bretonne, revue de l'association Dastum, l'infatigable Goulven Peron du Centre généalogique et historique du Poher fait le rapprochement entre ces deux cantiques en langue bretonne du début du 18e siècle évoquant une chapelle d'Ergué-Gabéric et de Trégourez.

À l'instar de l'abbé Favé qui avait étudié le cantique de Kerdévot en 1891, il présente l'hypothèse que les deux cantiques aient pu être écrits par une seule et même personne. En 1893 Antoine Favé dans son article sur une pierre commémorative de la peste à Kerdévot était presque catégorique : « L'auteur du vieux Cantique de Kerdévot, évidemment le même que celui qui fit le cantique de Pontouar en Trégourez ».

Goulven Péron note dans son article  : « Les deux cantiques ont en commun de faire de leur chapelle respective une destination de pèlerinage pour les marins. Le cantique de Pontdouar, chapelle pourtant située à Trégourez dans les Montagnes Noires, dit ainsi : "Les matelots viennent invoquer la Sainte Vierge Avant de partir sur la mer ou en remerciement à leur retour". Le cantique de Kerdévot fait mention d'un marin de Quimper, ou plutôt d'un soldat embarqué à bord de vaisseau ... de Duguay-Trouin ... ».


Extrait de l'ancien cantique de Pontdouar (fragments publiés en français par Louis Le Guennec [1]):

Les matelots viennent invoquer la Sainte Vierge
Avant de partir sur la mer ou en remerciement à leur retour

Extrait du nouveau cantique de Pontdouar :

Brec'h ar Wer'hez a ya da bell
Betek ar mor dreist an dremwell
D'ar gwall amzer an den a vor
Dindan e brec'h a gav goudor

Les bras de la Vierge de Pontdouar va loin jusqu'à la mer au-dessus de l'horizon ; par mauvais temps, les gens de mer, sous son bras, trouvent un abri.

 

Extraits du cantique de Kerdévot :

Meur a den bet massacret, ha voar ar mor beuset,
Dre ho calloud, ô Guerc'hes ! so bet ressucitet

Beaucoup de personnes qui ont été massacrées ou qui ont péri en mer, par votre pouvoir, ô Vierge ! ont été ressuscitées.


Ur soudard eus a Gemper ; hanvet aotrou Deschamps
O visita Kerdévot er c'hoatoïs diwezan,
En deus laret d'ar Fabric [2] ez' e bet sicouret
Gant Mari, en he gampagn, er goan tremenet

Un soldat de Quimper nommé Monsieur Deschamps, en visitant Kerdévot au dernier Carême, a dit au fabricien [2] qu'il avait été secouru par Marie lors de sa campagne de l'hiver dernier.

Annotations

  1. « Souvenirs bas-bretons », Louis Le Guennec, 1938. [Ref.↑]
  2. Fabrique, s.f. : désigne, avant la loi de séparation de l'église et de l'état, tantôt l'ensemble des biens affectés à l'entretien du culte catholique, tantôt le corps politique spécial chargé de l'administration de ces biens, ce au niveau de l'église paroissiale ou d'une chapelle. Les paroissiens trésoriers membres de ce corps étaient les « fabriciens », les « marguilliers » ou plus simplement jusqu'au 18e siècle les « fabriques » (s.m.). Les fabriques sont supprimées par la loi du 9 décembre 1905 et remplacées par des associations de fidèles. Source : site Internet restarhorniou. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1]


Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric

Date de création : août 2009    Dernière modification : 18.04.2013    Avancement : Image:Bullgreen.gif [Fignolé]