Ergué-Gaberie [Ergué- Gaberic] ; à 1 lieue 1/5 à l'E. de Quimper, son évêché, sa subdélégation et son ressort, et à 37 lieues de Rennes. On y compte 1800 communiants. La cure est à l'alternative [1] . Son territoire est fertile en grains, et plein de vallons où sont de très belles prairies ; mais on y voit beaucoup de landes et terres incultes.
Vers l'an 1640, Gui Autret , seigneur de Missirien , fit bâtir, près l'avenue de son château d'Ergué, une chapelle dédiée à saint Joachim, dans laquelle il fonda quatre messes par semaine Toute la paroisse relève du roi, à l'exception des trois villages de Kermorvan , de Kernechiron et Kerougan, qui se trouvent sous le fief de l'évêque de Quimper. La maison noble de Kerfort appartenait, en 1420, à Anceau de la Marche.
ERGUE-GABERIC (sous l'invocation de saint Guenaél, abbé de Landevennec) , commune formée par l’ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale. — Limite : Nord rivière d'Odet ; E. Elliant; S. Ergué-Armel. Saint Evarzec, Saint-Yvi, rivière le Ged ; O. Kerfeunteun, rivière d'Odet. —Principaux villages : Quélennec, Squividan, Kerourvois, Salverte, Quilinec , Lostarguiret, Kerellou, Kerdilès, Kerguen , Kerfor, Kerlarion. — Objets remarquables : manoirs de Lezergue , de Cleuyou; château de Kerjenny. — Superficie 3988 hect. 72 a., dont les principales div. sont : terres labourables , prés et pat. 365 ; bois 179 ; vergers et jardins 39; landes et incultes 1324. Superficie des propriétés bâties 28 ; cont. non imposable. Const. div. 424 ; moulins, du Ged, Penarrux, Cleuyou, Coutilli, Poul, Faou, Pont-ar-Marhat.
Outre l'église, il y a les chapelles Saint-Guinolé , Notre-Dame-de Quelen [2] (en ruines) et Kerdevot. — Il y a en Ergué-Gaberic un moulin à papier et une tuilerie. — La route royale N° 165 dite de Nantes à Audierne, traverse cette commune du sud-est au nord-ouest. — Géologie : constitution granitique ; micaschiste au nord du bourg. — On parle le breton.
Dans cette commune, sur le bord de la route de Vannes à Quimper et à 5 kilomètres de cette dernière ville on voit les ruines de bâtiments et d'une chapelle y attenant, connue dans le pays sous le nom de Sainte-Anne du Guélen. En comparant le style de ces ruines à celui de certaines autres bien reconnues pour être celles d'édifices. ayant appartenu aux Templiers, on est conduit à penser-que Sainte-Anne-du-Guélen [2] dépendait autrefois de cet ordre célèbre.
A. D. [3]
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