Modèle:EchodeBretagne-Jégou-06 - GrandTerrier

Modèle:EchodeBretagne-Jégou-06

Un article de GrandTerrier.

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Nous avions accusé M. Bolloré :

1° D'avoir donné l'ordre à la directrice d'un atelier d'inviter les ouvriers de la papeterie à verser une certaine somme d'argent au profit d'une œuvre confessionnelle et, sur le refus des ouvriers d'obtempérer à cette injonction, d'avoir, lors de la paye mensuelle, retenu d'office un franc sur les salaires de chacun de ses ouvriers ;

2° D'avoir violé la loi sur les huit heures de travail.

En conséquence, nous basant sur ces faits, nous avions qualifié, en termes excessifs, l'attitude de M. Bolloré.

Depuis nous avons procédé à une enquête. Il en résulte :

1° Que les faits signalés ne sont pas conformes à la réalité ;

2° Que M. Bolloré, respectueux des idées de son personnel, n'a jamais fait de politique dans l'usine, ni exercé la moindre pression sur les ouvriers qu'il emploie ;

3° Qu'il est un des rares fabricants de papier qui ait appliqué la loi de huit heures dans ses usines alors que le règlement d'administration publique fixant les modalités d'application de cette loi n'est même pas encore paru.

Le Cri du Peuple regrette donc d'avoir été induit en erreur, par un correspondant occasionnel et mal informé, et, pour marquer sa bonne foi, il prend à sa charge les frais du procès, M. Bolloré renonçant aux dommages-intérêts demandés.

Ainsi se termine un incident où l'honorabilité de nul n'était en cause et où notre bonne foi reste entière.