Lexique des termes anciens utilisés dans les documents d'archives - F - GrandTerrier

Lexique des termes anciens utilisés dans les documents d'archives - F

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Sommaire : A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

F

Image:right2.gifFABRIQUE - Fabrique, s.f. : désigne, avant la loi de séparation de l'église et de l'état, tantôt l'ensemble des biens affectés à l'entretien du culte catholique, tantôt le corps politique spécial chargé de l'administration de ces biens, ce au niveau de l'église paroissiale ou d'une chapelle. Les paroissiens trésoriers membres de ce corps étaient les « fabriciens », les « marguilliers » ou plus simplement jusqu'au 18e siècle les « fabriques » (s.m.). Les fabriques sont supprimées par la loi du 9 décembre 1905 et remplacées par des associations de fidèles. Source : site Internet restarhorniou. 
Image:right2.gifFACTUM - Factum, s.m. : en droit ancien, récit de l'une des parties, destiné aux juges, exposant sommairement les faits d'un procès. Par extension, mémoire exposant les détails d'un procès, reproduit en plusieurs exemplaires. Source : TRLFi. 
Image:right2.gifFANAL - Fanal, s.m. : source lumineuse servant d'éclairage, lanterne ; falot oservant à signaler la position d'un véhicule. Source : TRLFi. 
Image:right2.gifFAYANCE - Fayance, fayence, faïence, s.f. : adaptation de Faenza, nom d'une ville d'Italie renommée pour ses poteries émaillées. Source : Dictionnaire de l'Académie Française. Au 18e siècle, dans les inventaires de la région quimpéroise, en provenance des faïenceries de Locmaria, on note "des assiettes ou saladier de fayance", "des beurriers de terre de Locmaria" ... 
Image:right2.gifFÉAGE - Féage, s.m. : contrat d'inféodation ; fief, objet de ce contrat. Un féage noble est un héritage tenu en fief (Ac. 1798-1878). Source : TRLFi. 
Image:right2.gifFENIER - Fenier, s.m. : tas de foin, grange où l'on met le foin ; source : Lexique roman de Raynouard. 
Image:right2.gifFENDASSE - Fendasse, s.f. , -asse, -ache : fente, ouverture crevasse. Source : Dictionnaire Godefroy 1880. 
Image:right2.gifFEU - Feu, s.m. : unité fiscale utilisée pour l'imposition jusqu'au 18e siècle. Dans certaines provinces (Bretagne, Dauphiné, Provence) le feu est devenu progressivement une unité de compte n'ayant plus aucun rapport avec les réalités démographiques. Par exemple, telle paroisse est imposée forfaitairement pour 4 feux 1/4, telle autre pour 6 feux etc. Il faut se garder de confondre ces feux fiscaux (dits feux de compoix) avec les feux « allumants », qui correspondent à des ménages. Source : Trésor Langue Française. 
Image:right2.gifFIEF AMORTI - Fief amorti, s.m. : on entend souvent par là un fief dont le service a été abonné à un devoir annuel ou à un droit modique de mutation en faveur des laïques. On donne aussi le nom de fiefs amortis à ceux qui ont été concédés en franche aumône aux ecclésiastiques, parce que le service en est amorti tant qu'ils restent dans les mains de ceux à qui ils ont été concédés de cette manière. Source : Répertoire universel et raisonné de jurisprudence civile de MM Guyot. 
Image:right2.gifFOI ET HOMMAGE - Foi et hommage, s.f. et s.m. : le vassal devait la foi et l'hommage, lorsqu'il entrait en possession de la terre, et lorsque le seigneur le demandait. La foi traduisait un lien personnel ; l'hommage, une reconnaissance du fief (Dict. de l'Ancien Régime). 
Image:right2.gifFOL APPEL - Fol appel, g.n.m. : terme désignant l'appel contre la décision rendue par une juridiction, qui est interjeté sans cause, ni moyens valables et qui peut être sanctionné par une amende (Lexique juridique et fiscal de Bruno Bédaride). 
Image:right2.gifFONDS - Fonds, s.m. : sol d'un champ, d'une terre, d'un domaine. Dans le système dit de domaine congéable en basse-Bretagne, le fonds appartenait au seigneur, par opposition aux édifices ou superfices qui appartenaient au paysan. Ces derniers termes désignent tout ce qui est au-dessus du sol, c'est-à-dire la maison, les bâtiments agricoles, mais aussi les talus, les arbres poussant sur les talus. Source : Jean Le Tallec 1994. 
Image:right2.gifFORS - Fors, p. : excepté, hormis, sauf, en dehors. Expression attribuée à François 1er après la défaite de Pavie : « Tout est perdu, fors l'honneur » ; source : Trésor Langue Française. Dans l'expression « ses fossés au cerne fors du levant », trois côtés seulement entourent le terrain. 
Image:right2.gifFOSSÉ - Fossé, s.m. : clôture en terre, ou dont les parements seuls étaient en pierre. L'usage ancien attribue au mot fossé un sens diamétralement opposé au sens légal actuel. Par contre on donnait le nom de douve à cette partie de la clôture que le Code civil (art. 666 à 669) nomme fossé ; et on appelait fossé ce que le législateur nomme la levée ou rejet de la terre. Les fossés étaient systématiquement assortis de douves, alors qu'un demi-fossé ou turon n'en avait pas. Source : "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère, recueillis par J.-M. P. A. Limon". On rencontre aussi la confusion d'usage Talus/Fossé en breton. On désigne le "talus" par "kleuz", du verbe "kleuzañ" ou "kleuziñ" : "creuser" ; sur le substantif "kleuz" a été reformé un verbe "kleuziañ" qui signifie "refaire, entretenir les talus et les fossés" ; on voit bien que le sens originel de "kleuz" est inséparablement l'ensemble "fossé"/"talus". Source : ulamirlammeur. 
Image:right2.gifFOUAGES - Fouages, s.m.pl. : impôt direct perçu sur les roturiers possesseurs de biens roturiers. Parfois appelé « tailles et fouages ». À cet impôt, perçu par une administration royale, les États ont ajouté au 17e siècle des fouages extraordinaires qui servent à financer leur fonctionnement, qui sont devenus plus lourds que les premiers et que le Tiers État considère comme une avance faite par lui seul (« Glossaire des cahiers de doléances », AD29). L'imposition se base sur le feu, c'est-à-dire l'âtre autour duquel sont rassemblés le chef de famille et ses enfants. Seul le nom du chef de famille est indiqué dans les registres. En Bretagne sous l'Ancien Régime, le fouage est un impôt provincial, une taille réelle levée sur les feux roturiers par le duc à partir de l'an 1365. (Wikipedia). En Bretagne en 1426 une enquête, appelée Réformation des fouages, est diligentée par les autorités pour déterminer le nombre des imposables dans chaque paroisse et la liste des exempts pour raison de rattachement à un domaine noble. 
Image:right2.gifFOURCHES PATIBULAIRES - Fourches patibulaires, s.f.pl : colonnes de pierre dotées d'une traverse de bois où les condamnés à la mort sont pendus et exposés à la vue des passants. Elles ne servent donc qu'aux supplices capitaux, dont les exécutions ne se faisaient autrefois que hors les villes. Seul le seigneur Haut Justicier a le droit d'avoir des fourches patibulaires (ou gibets), puisqu'il a le droit de condamner un criminel à mort. À l'égard du nombre des piliers des fourches patibulaires, il y en a à 2, à 3, à 4 ou à 6, selon le titre et la qualité des fiefs qui ont droit d'en avoir. Les simples seigneurs Hauts Justiciers n'ont ordinairement le droit d'avoir que des fourches patibulaires à 2 piliers, s'ils ne sont fondés en titre ou possession immémoriale. Les fourches à 3 piliers n'appartiennent de droit qu'aux seigneurs châtelains; celles à 4 piliers n'appartiennent qu'aux barons ou vicomtes ; celles à 6 piliers n'appartiennent qu'aux Comtes. Source : "La justice seigneuriale et les droits seigneuriaux" de Claude-Joseph de Ferrière. 
Image:right2.gifFRAMBOY - Framboy, fembroi, s.m. :débris végétaux pour fabriquer le fumier par le piétinement des bêtes ; la boue résultante était appelée le « framboy ». Le mot se disait au départ « fembroi » (latin fimarium, dérivé de fimum : fumier). Puis, par métathèse (déplace-ment du r), il est devenu « fremboi », puis « frembois ». Le lieu où se trouvait ce tas de fumier était généralement dénommé dans les actes la « cour à frambois » ou « pors à framboy ». 
Image:right2.gifFRANC (DE) - Franc, s.m. : terme utilisé dans l'expression "de franc" pour désigner dans les aveux les largeurs des bâtiments en pieds . Au 17e siècle on trouve les expressions "de franc par le dehors" ou alors "de franc par le dedans", les mesures pouvant être prises entre deux longères (murs extérieurs). Source : site de C. Duic (doc).  
Image:right2.gifFRANCFIEF - Franc fief, s.m. : droit exigé d'un roturier qui fait l'acquisition d'un fief. Payé au roi, il est en principe fixé à une année de revenu sur vingt. Il est aussi versé lors de la transmission du fief après une année de jouissance. En 1771, le droit de franc fief, dont certains pays étaient exempts, est étendu à l'ensemble du royaume. Source Yeurch/histoirebretonne 
Image:right2.gifFROSTAGES - Frostages, s.f.pl. : terres incultes, friches, terres vaines et vagues ou terres froides. En breton le terme existe : Fraost , ad. g. -où (en) friche, parfois clair, desserré, & brut, grossier (dictionnaire Favereau).