Les caravanes de pèlerins au pardon de Kerdévot, Courrier/Progrès du Finistère et SR 1911
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|width=80% valign=top|[[Image:CourrierFinistère.jpg|right|350px]]__NOTOC__<i>En ces samedi-dimanche-lundi les 9-11 septembre 1911 eut lieu l'habituel Grand Pardon de Kerdévot et les journaux locaux en firent un large écho.</i> | |width=80% valign=top|[[Image:CourrierFinistère.jpg|right|350px]]__NOTOC__<i>En ces samedi-dimanche-lundi les 9-11 septembre 1911 eut lieu l'habituel Grand Pardon de Kerdévot et les journaux locaux en firent un large écho.</i> | ||
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- | Autres lectures : {{Tpg2|:Category:Kerdévot|Espace "Chapelle de Kerdévot"}}{{Tpg|La chapelle de Kerdévot}}{{Tpg|Le pardon de Notre-Dame de Kerdévot}}{{Tpg|Le cantique populaire "Itroun Varia Kerdevot" de Jean Salaun en 1881}}{{Tpg|Louis Le Roux, maire (1906-1925)}}{{Tpg|L'indulgence plénière du pardon de Kerdévot, Le Progrès du Finistère 1915-16}}{{Tpg|1881 - Création d'une foire annuelle aux bestiaux sur le lieu de Kerdévot}} | + | Autres lectures : {{Tpg2|:Category:Kerdévot|Espace "Chapelle de Kerdévot"}}{{Tpg|La chapelle de Kerdévot}}{{Tpg|Le pardon de Notre-Dame de Kerdévot}}{{Tpg|Le cantique populaire "Itroun Varia Kerdevot" de Jean Salaun en 1881}}{{Tpg|Louis Le Roux, maire (1906-1925)}}{{Tpg|L'indulgence plénière du pardon de Kerdévot, Le Progrès du Finistère 1915-16}}{{Tpg|1881 - Création d'une foire annuelle aux bestiaux sur le lieu de Kerdévot}}{{Tpg|DELOUCHE Denise - Eugène Boudin au pardon de Kerdevot}}{{Tpg|Un peintre "persona non grata" à Kerdévot, Le Quimpérois 1842}} |
==Présentation== | ==Présentation== | ||
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À <i>3 heures</i>, vêpres solennelles ; procession ; bénédiction du Très Saint-Sacrement. | À <i>3 heures</i>, vêpres solennelles ; procession ; bénédiction du Très Saint-Sacrement. | ||
- | <b>N. B.</b> Une indulgence plénière, applicable aux âmes du Purgatoire, peut être gagnée (aux conditions ordinaires) par les pèlerins de Kerdévot : 1° aux deux Pardons, c'est-à-dire le dimanche de Quasimodo et le 2e dimanche de Septembre ; 2° le 4e vendredi du Carême. | + | <b>N. B.</b> Une indulgence <ref name="Indulgence">{{K-Indulgence}}</ref> plénière, applicable aux âmes du Purgatoire, peut être gagnée (aux conditions ordinaires) par les pèlerins de Kerdévot : 1° aux deux Pardons, c'est-à-dire le dimanche de Quasimodo et le 2e dimanche de Septembre ; 2° le 4e vendredi du Carême. |
- | Le <i>lundi</i>, lendemain du grand Pardon, on peut gagner la même indulgence. On confessera, à Kerdévot, jusqu'à la dernière messe qui se dira vers <i>8 heures</i>. | + | Le <i>lundi</i>, lendemain du grand Pardon, on peut gagner la même indulgence <ref name="Indulgence">{{K-Indulgence}}</ref>. On confessera, à Kerdévot, jusqu'à la dernière messe qui se dira vers <i>8 heures</i>. |
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La messe finie, la foule, sans impatience, sort de la chapelle. Je me plais alors à considérer cette multitude aux costumes si divers et si pittoresques. À ce moment, hélas ! la foire commence ; ce mélange de jeu populaire et profane à la note pieuse de nos pardons est trop dangereux pour ceux-ci ; et l'on ne saurait trop regretter cet envahissement de la terre sainte de nos pèlerinages. À Kerdévot, il faut le reconnaître, nos forains n'ont point troublé les offices ni la procession. | La messe finie, la foule, sans impatience, sort de la chapelle. Je me plais alors à considérer cette multitude aux costumes si divers et si pittoresques. À ce moment, hélas ! la foire commence ; ce mélange de jeu populaire et profane à la note pieuse de nos pardons est trop dangereux pour ceux-ci ; et l'on ne saurait trop regretter cet envahissement de la terre sainte de nos pèlerinages. À Kerdévot, il faut le reconnaître, nos forains n'ont point troublé les offices ni la procession. | ||
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+ | L'heure des vêpres rassemble de nouveau la foule des pèlerins ; le placitre <ref name="Placitre>{{K-Placitre}}</ref> pourtant est moins silencieux. Le chapelle sera comble, les pèlerins ne font pas défaut. Dans le même ordre que le matin, et pour le même parcours, la procession se met en marche. Le diacre et le sous-diacre de la messe s'avancent au milieu des prêtres, portant le reliquaire vénéré de Kerdévot. Sur le parcours, les curieux sont plus nombreux. Près du calvaire, un peintre s'essaie à prendre un coin du pardon et même, dit-on, l'ensemble de la procession. Puisse-t-il sur sa toile donner la note vraie de ce pardon de Kerdévot. | ||
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+ | Ni les mots, ni la peinture ne sauraient reproduire cette pénétrante et délicieuse impression que ressentent les pèlerins dans cette athmosphère si religieuse de nos Pardons bretons. | ||
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+ | Que Notre-Dame de Kerdévot bénisse ses fidèles pèlerins ; que ceux-ci viennent, chaque année, plus nombreux et plus confiants implorer sa miséricorde ! | ||
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Version du 4 septembre ~ gwengolo 2017 à 13:37
| En ces samedi-dimanche-lundi les 9-11 septembre 1911 eut lieu l'habituel Grand Pardon de Kerdévot et les journaux locaux en firent un large écho. |
Autres lectures : « Espace "Chapelle de Kerdévot" » ¤ « La chapelle de Kerdévot » ¤ « Le pardon de Notre-Dame de Kerdévot » ¤ « Le cantique populaire "Itroun Varia Kerdevot" de Jean Salaun en 1881 » ¤ « Louis Le Roux, maire (1906-1925) » ¤ « L'indulgence plénière du pardon de Kerdévot, Le Progrès du Finistère 1915-16 » ¤ « 1881 - Création d'une foire annuelle aux bestiaux sur le lieu de Kerdévot » ¤ « DELOUCHE Denise - Eugène Boudin au pardon de Kerdevot » ¤ « Un peintre "persona non grata" à Kerdévot, Le Quimpérois 1842 » ¤
1 Présentation
Les journaux « Le Courrier du Finistère » |
2 Transcriptions
Courrier et Progrès du Finistère : (en italique texte suppl. du Courrier)
| Annonce dans le Progrès et la SR :
Semaine religieuse :
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3 Originaux
Coupures | |||||
4 Annotations
- Le « Courrier du Finistère » est créé en janvier 1880 à Brest par un imprimeur Brestois, Jean-François Halégouët qui était celui de la Société anonyme de « l'Océan » qui éditait à Brest depuis 1848 le journal du même nom, et par Hippolyte Chavanon, rédacteur en chef commun des deux publications. Le but des deux organes est de concourir au rétablissement de la monarchie. Le Courrier du Finistère est, de 1880 à 1944, un journal hebdomadaire d'informations générales de la droite légitimiste alliée à l'Église catholique romaine jusqu'au ralliement de celle-ci à la République. Il est resté ensuite le principal organe de presse catholique du département, en ayant atteint un tirage remarquable de 30 000 exemplaires en 1926. Rédigé principalement en français, il fait une place remarquable à la langue bretonne, qui est, alors, pour certains ruraux, la seule langue lisible, grâce à l'enseignement du catéchisme. Ayant continué de paraître pendant l'Occupation allemande (1940-1944), Le Courrier du Finistère fait l'objet d'une interdiction de parution. Pour lui faire suite, le diocèse de Quimper a suscité la création d'un hebdomadaire au contenu unique, mais sous deux titres, le Courrier du Léon et le Progrès de Cornouaille. [Ref.↑]
- L'hebdomadaire « Le Progrès du Finistère », journal catholique de combat, est fondé en 1907 à Quimper par l'abbé François Cornou qui en assurera la direction jusqu'à sa mort en 1930. Ce dernier, qui signe tantôt de son nom F. Cornou, tantôt de son pseudonyme F. Goyen, ardent et habile polémiste, doté d'une vaste culture littéraire et scientifique, se verra aussi confier par l'évêque la « Semaine Religieuse de Quimper ». [Ref.↑]
- Placitre, placistre, s.m. : parcelle entourant une église, ou un autre bâtiment, une fontaine, etc. (dict. Goddefroy 1880). Le placitre est un terrain souvent herbeux, délimité par une clôture, fréquemment un mur, entourant les chapelles, églises ou fontaines bretonnes ; c'est l'un des éléments de l'enclos paroissial, désignant l'espace non bâti à l'intérieur de celui-ci (Wikipedia). Dans un village ou un corps de ferme le placitre désigne la place commune ou la cour devant les bâtiments. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Indulgence, s.f. : en religion catholique, rémission totale (indulgence plénière) ou partielle (indulgence partielle) des peines temporelles (temps de purgatoire) dues aux péchés déjà pardonnés, accordée par l'Église. Expression : Gagner des indulgences. "Le promeneur qui, au pied du calvaire, dit un Pater et un Ave, a droit à quarante jours d'indulgences" (Renard, Journal,1906, p. 1070). Source : TLFi. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1]
- Placitre, placistre, s.m. : parcelle entourant une église, ou un autre bâtiment, une fontaine, etc. (dict. Goddefroy 1880). Le placitre est un terrain souvent herbeux, délimité par une clôture, fréquemment un mur, entourant les chapelles, églises ou fontaines bretonnes ; c'est l'un des éléments de l'enclos paroissial, désignant l'espace non bâti à l'intérieur de celui-ci (Wikipedia). Dans un village ou un corps de ferme le placitre désigne la place commune ou la cour devant les bâtiments. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Placitre, placistre, s.m. : parcelle entourant une église, ou un autre bâtiment, une fontaine, etc. (dict. Goddefroy 1880). Le placitre est un terrain souvent herbeux, délimité par une clôture, fréquemment un mur, entourant les chapelles, églises ou fontaines bretonnes ; c'est l'un des éléments de l'enclos paroissial, désignant l'espace non bâti à l'intérieur de celui-ci (Wikipedia). Dans un village ou un corps de ferme le placitre désigne la place commune ou la cour devant les bâtiments. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Placitre, placistre, s.m. : parcelle entourant une église, ou un autre bâtiment, une fontaine, etc. (dict. Goddefroy 1880). Le placitre est un terrain souvent herbeux, délimité par une clôture, fréquemment un mur, entourant les chapelles, églises ou fontaines bretonnes ; c'est l'un des éléments de l'enclos paroissial, désignant l'espace non bâti à l'intérieur de celui-ci (Wikipedia). Dans un village ou un corps de ferme le placitre désigne la place commune ou la cour devant les bâtiments. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Placitre, placistre, s.m. : parcelle entourant une église, ou un autre bâtiment, une fontaine, etc. (dict. Goddefroy 1880). Le placitre est un terrain souvent herbeux, délimité par une clôture, fréquemment un mur, entourant les chapelles, églises ou fontaines bretonnes ; c'est l'un des éléments de l'enclos paroissial, désignant l'espace non bâti à l'intérieur de celui-ci (Wikipedia). Dans un village ou un corps de ferme le placitre désigne la place commune ou la cour devant les bâtiments. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Revue de presse Date de création : Janvier 2018 Dernière modification : 4.09.2017 Avancement : [Développé] |