Les caravanes de pèlerins au pardon de Kerdévot, Courrier/Progrès du Finistère et SR 1911
Un article de GrandTerrier.
Version du 4 septembre ~ gwengolo 2017 à 07:55 (modifier) GdTerrier (Discuter | contributions) ← Différence précédente |
Version du 4 septembre ~ gwengolo 2017 à 08:05 (modifier) (undo) GdTerrier (Discuter | contributions) Différence suivante → |
||
Ligne 70: | Ligne 70: | ||
Ce ne sont pas des pèlerins, ils n'ont point fait leur <i>pardon</i>, ceux-là qui passent à Kerdévot sans s'agenouiller devant Notre-Dame et sans recevoir la sainte communion. Grâce à Dieu, les vrais pèlerins sont nombreux ; dès la veille, avant les premières vêpres, les confessions ont commencé, et les prêtres de la paroisse, aidés pourtant de nombreux confrères du voisinage, suffisent à peine à entendre tous ceux qui se présentent. | Ce ne sont pas des pèlerins, ils n'ont point fait leur <i>pardon</i>, ceux-là qui passent à Kerdévot sans s'agenouiller devant Notre-Dame et sans recevoir la sainte communion. Grâce à Dieu, les vrais pèlerins sont nombreux ; dès la veille, avant les premières vêpres, les confessions ont commencé, et les prêtres de la paroisse, aidés pourtant de nombreux confrères du voisinage, suffisent à peine à entendre tous ceux qui se présentent. | ||
[[Image:Hermine.jpg|20px|center]] | [[Image:Hermine.jpg|20px|center]] | ||
- | Le dimanche matin, les messes | + | Le dimanche matin, les messes se célèbrent à toutes les heures, depuis cinq heures. De très nombreux pèlerins s'approchent de la Sainte Table et prolongent, après la communion, leur entretien avec Jésus. |
+ | |||
+ | Au dehors, avant la grand'messe, je me suis longtemps arrêté à considérer le spectacle édifiant des pèlerins de Kerdévot. Posté près du calvaire, je les vois passer sans interruption, faisant le tour de la chapelle bénie, un cierge à la main, en répétant leurs <i>Ave Maria</i> ; plusieurs marchent pieds nus. On leur fait place, personne ne se retourne ni pour sourire, ni pour railler. | ||
+ | |||
+ | Depuis la première messe, l'église ne désemplit pas. À 10 heures, encore, de vaillants pèlerins, confessés la veuille, ont demandé la sainte communion. Les cloches sonnent la grand'messe ; la sonnerie, longue et joyeuse, ébranle la flèche élancée. La foule se pesse dans l'église, qui semble déjà remplie ; plusieurs suivront les cérémonies par les portes laissées ouvertes. L'église, très belle et très gracieuse par elle-même, a été décorée avec richesse ; le rétable doré brille au-dessus de l'autel. | ||
+ | |||
+ | <spoiler text="Les prêtres font leur entrée au chœur ...">Les prêtres font leur entrée au chœur | ||
+ | </spoiler> | ||
{{FinCitation}} | {{FinCitation}} | ||
|} | |} |
Version du 4 septembre ~ gwengolo 2017 à 08:05
| Ce dimanche matin ... |
Autres lectures : « Espace «Chapelle de Kerdévot » ¤ « La chapelle de Kerdévot » ¤ « Le pardon de Notre-Dame de Kerdévot » ¤ « Le cantique populaire "Itroun Varia Kerdevot" de Jean Salaun en 1881 » ¤ « Louis Le Roux, maire (1906-1925) » ¤ « L'indulgence plénière du pardon de Kerdévot, Le Progrès du Finistère 1915-16 » ¤ « 1881 - Création d'une foire annuelle aux bestiaux sur le lieu de Kerdévot » ¤
1 Présentation
Les journaux « Le Courrier du Finistère » |
2 Transcriptions
Courrier et Progrès du Finistère : (en italique texte supplémentaire du Courrier)
| Annonce dans le Progrès et la SR :
Semaine religieuse :
|
3 Originaux
Coupures | |||||
4 Annotations
- Le « Courrier du Finistère » est créé en janvier 1880 à Brest par un imprimeur Brestois, Jean-François Halégouët qui était celui de la Société anonyme de « l'Océan » qui éditait à Brest depuis 1848 le journal du même nom, et par Hippolyte Chavanon, rédacteur en chef commun des deux publications. Le but des deux organes est de concourir au rétablissement de la monarchie. Le Courrier du Finistère est, de 1880 à 1944, un journal hebdomadaire d'informations générales de la droite légitimiste alliée à l'Église catholique romaine jusqu'au ralliement de celle-ci à la République. Il est resté ensuite le principal organe de presse catholique du département, en ayant atteint un tirage remarquable de 30 000 exemplaires en 1926. Rédigé principalement en français, il fait une place remarquable à la langue bretonne, qui est, alors, pour certains ruraux, la seule langue lisible, grâce à l'enseignement du catéchisme. Ayant continué de paraître pendant l'Occupation allemande (1940-1944), Le Courrier du Finistère fait l'objet d'une interdiction de parution. Pour lui faire suite, le diocèse de Quimper a suscité la création d'un hebdomadaire au contenu unique, mais sous deux titres, le Courrier du Léon et le Progrès de Cornouaille. [Ref.↑]
- L'hebdomadaire « Le Progrès du Finistère », journal catholique de combat, est fondé en 1907 à Quimper par l'abbé François Cornou qui en assurera la direction jusqu'à sa mort en 1930. Ce dernier, qui signe tantôt de son nom F. Cornou, tantôt de son pseudonyme F. Goyen, ardent et habile polémiste, doté d'une vaste culture littéraire et scientifique, se verra aussi confier par l'évêque la « Semaine Religieuse de Quimper ». [Ref.↑]
Thème de l'article : Revue de presse Date de création : Janvier 2018 Dernière modification : 4.09.2017 Avancement : [Développé] |