Les armoiries sculptées des seigneurs de La Marche et de Tréouret à Lezergué - GrandTerrier

Les armoiries sculptées des seigneurs de La Marche et de Tréouret à Lezergué

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Version du 23 septembre ~ gwengolo 2021 à 22:10

Catégorie : Patrimoine
 Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
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§ E.D.F.

Deux pièces d'héraldique monumentale toujours visibles à Lezergué :

  • le sanglier de Marie-Rose Tréouret, épouse de La Marche en 1686, sur la maison d'habitation bâtie en 1930,
  • le chef d'argent des La Marche sur le manoir « Louis XV » érigé en 1770.

Descriptifs des motifs et ornements et origines familiales.

Autres lectures : « Présentation et historique du manoir de Lezergué » ¤ « Les de La Marche, nobles de Kerfort et de Lezergué, 17e-18e siècles » ¤ « 1736-1740 - Défense des droits de fief, de justices et de prééminences pour Lezergué » ¤ « Guy Autret, seigneur de Missirien et de Lezergué (1599-1660) » ¤ « 1739 - François-Louis de La Marche admis comme page de la Petite Écurie du roi » ¤ « 1794 - Inventaire des papiers de François-Louis de La Marche après son décès à Jersey » ¤ « Rdv du ps 2 - Jean Nédélec, le dernier châtelain de Lezergué, OF-LQ 1985 » ¤ 

Présentation

Ces deux blasons correspondent à des familles nobles locales des XVIIe et XVIIIe siècles. Par contre les occupants nobles précédents, à savoir les Cabellic (la croix potencée)net les Coatanezre (les trois épées), n'y ont pas laissé de traces héraldiques sculptés à Lezergué (on trouve par contre leurs blasons sur les vitraux de chapelle et église).

Seuls les Autret de la fin du XVIe auraient gravé un écu écartelé à base de « quatre fasces ondées d'azur » sur une pierre qui aurait disparu au cours du XXe siècle, si l'on en croit le mémorialiste Louis Le Guennec [1] : « Un écusson, encastré dans un talus, est aux armes de Guy Autret de Missirien et de sa première femme, Blanche de Lohéac ».

Tréouret : « D’argent au sanglier de sable en furie, ayant la lumière et les défenses d’argent. ». Couronne comtale à 9 perles. Armoiries maternelles. Acquisition via les héritiers de Guy Autret (Guy de Charmois, puis Jacques du Bot).

De La Marche sur le manoir du XVe siècle breton ... à droite le sanglier des Tréouret ?

 


Sources

Louis Le Guennec, Nos vieux manoirs à légendes :

De l'ancien Lézergué, on ne voit d'autres souvenirs que de deux écussons. L'un, encastré dans un talus, est aux armes de Guy Autret de Missirien et de sa première femme, Blanche de Lohéac. On connaît l'originale et attachante figure de ce gentilhomme cornouaillais contemporain de Corneille, à l'âme héroïque, épicurienne et studieuse, qui avouait goûter, à fouiner les arcanes du passé, « des ravissements incroyables » et qui, ne pouvant imiter les exploits des anciens preux d'Armorique, voulut du moins glorifier ceux-ci dans leurs lignées.

Mais il mourut avant d'avoir parachevé l'œuvre de toute sa vie, et des précieux registres généalogiques dont il tirait vanité au point de se croire le d'Hozier breton, ses ignares héritiers firent du papier à chandelles. le second écusson est blasonné du sanglier des Tréouret. M. Nédélec l'a placé au-dessus de la porte de son habitation. C'est par une alliance avec les Tréouret que les La Marche ont eu Lezergué, mais leur principal personnage, Mgr. Jean-François de La Marche, dernier évêque de Léon, a dû naître à Kerfors.

 

Grégory Floc'h, Lezergué en Ergué-Gabéric (BSAF 2015) :

La façade principale de la maison, formée de deux niveaux carrés et de neuf travées (2-5-2), est scandée par deux avant-corps latéraux, faiblement saillants, couronnées de frontons cintrés, qui accueillent les armoiries ; chaque tympan porte deux blasons, inscrits dans une sculpture rocaille, sommée d'une couronne : on devine, malgré l'érosion, le motif de l'un d'eux (le blason de gauche, du couple occupant le front droit qui a été relevé), grâce à sa forme en œuf « recapité », qui, peint de rouge et de blanc, affirmait les armes des La Marche, « de gueules au chef d'argent ».

Annotations

  1. Louis Le Guennec (1878-1935) est un archéologue, mémorialiste et historien breton. Dès 1902, il adhère à la Société archéologique du Finistère; il écrivit de nombreux articles pour le bulletin de cette société, dont il devint le trésorier en 1919, ainsi que les comptes-rendus de son activité pour le journal La Dépêche de Brest. En 1919 il s'installe à Quimper, reprenant une librairie du centre ville à l'angle des rues Keréon et de la Halle. En 1924, il succède à Frédéric Le Guyader comme archiviste, puis comme conservateur de la bibliothèque de Quimper, consacrant désormais une bonne partie de son temps à l'écriture et à l'inventaire des chapelles, manoirs et châteaux bretons, en illustrant ses chroniques de ses propres croquis. Il se lie d'amitié avec le chanoine Abgrall, Anatole Le Braz, Charles Le Goffic. [Ref.↑]


Thème de l'article : Patrimoine communal d'Ergué-Gabéric

Date de création : Avril 2011    Dernière modification : 23.09.2021    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]