La noyade à Odet de Mae Kergoat-Guéguen née Léonus, journaux 1938 - GrandTerrier

La noyade à Odet de Mae Kergoat-Guéguen née Léonus, journaux 1938

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|width=80% valign=top|[[Image:LeCitoyen.jpg|right|300px]]<i>Un entrefilet dans les journaux locaux pour un drame qui se produisit un soir sur les berges de l'Odet ou du canal de la papeterie d'Odet où une ancienne contremaitresse se noie accidentellement.</i> |width=80% valign=top|[[Image:LeCitoyen.jpg|right|300px]]<i>Un entrefilet dans les journaux locaux pour un drame qui se produisit un soir sur les berges de l'Odet ou du canal de la papeterie d'Odet où une ancienne contremaitresse se noie accidentellement.</i>
-Autres lectures : {{Tpg|Mae Kergoat-Guéguen (1859-1938), née Léonus, contremaitresse de papeterie}}{{Tpg|La médaille de P.V. Dautel pour le centenaire Bolloré en 1922}}{{Tpg|Collection Villard - Fête du centenaire de la Papeterie Bolloré en 1922}}+Autres lectures : {{Tpg|Mae Kergoat-Guéguen (1859-1938), née Léonus, contremaitresse de papeterie}}{{Tpg|La médaille de P.V. Dautel pour le centenaire Bolloré en 1922}}{{Tpg|La fête du centenaire des papeterie Bolloré en 1922, cartes postales Villard}}
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==Présentation== ==Présentation==
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En fait Marie Léonus, veuve Guéguen, ancienne contremaitresse, qui était venue faire des courses à l'épicerie de la papeterie d'Odet, tenue par les Rannou à Ty-Ru, s'en était retournée chez elle à Stang-Luzigou en prenant le chemin qui longe le canal d'amenée, et, la nuit étant tombée, elle trébucha et tomba à l'eau. En fait Marie Léonus, veuve Guéguen, ancienne contremaitresse, qui était venue faire des courses à l'épicerie de la papeterie d'Odet, tenue par les Rannou à Ty-Ru, s'en était retournée chez elle à Stang-Luzigou en prenant le chemin qui longe le canal d'amenée, et, la nuit étant tombée, elle trébucha et tomba à l'eau.
-Sa sœur, ne la voyant pas rentrer, signala sa disparition et les ouvriers la cherchèrent et trouvent son corps sans vie dans l'eau dans un entassement de feuilles avant les conduites menant aux machines à papier. Son panier de provision était rester sur le chemin.+Sa sœur, ne la voyant pas rentrer, signala sa disparition et les ouvriers la cherchèrent et trouvent son corps sans vie dans l'eau dans un entassement de feuilles avant les conduites menant aux machines à papier. Son panier de provision était resté sur le chemin.
-Le journaliste signale que le courant était important du fait des gros orages. On peut penser aussi que l'obscurité et l'absence d'éclairage expliquent aussi la chute. +Le journaliste signale que le courant était important du fait des gros orages. On peut penser aussi que l'obscurité et l'absence d'éclairage expliquent aussi la chute dans l'eau.
Bien que d'origine modeste, la veuve était respectée par tout le monde, sans doute pour avoir travaillé à la papeterie depuis l'âge de 9 ans, et avoir été exercé la fonction de contremaitresse. Bien que d'origine modeste, la veuve était respectée par tout le monde, sans doute pour avoir travaillé à la papeterie depuis l'âge de 9 ans, et avoir été exercé la fonction de contremaitresse.

Version actuelle

Catégorie : Journaux
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
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§ E.D.F.
Un entrefilet dans les journaux locaux pour un drame qui se produisit un soir sur les berges de l'Odet ou du canal de la papeterie d'Odet où une ancienne contremaitresse se noie accidentellement.

Autres lectures : « Mae Kergoat-Guéguen (1859-1938), née Léonus, contremaitresse de papeterie » ¤ « La médaille de P.V. Dautel pour le centenaire Bolloré en 1922 » ¤ « La fête du centenaire des papeterie Bolloré en 1922, cartes postales Villard » ¤ 

[modifier] 1 Présentation

Les journaux « Le Citoyen » [1], « Le Finistère » [2] et « Le Courrier du Finistère » [3] ont tous trois signalé le tragique accident dans des termes assez similaires.

En fait Marie Léonus, veuve Guéguen, ancienne contremaitresse, qui était venue faire des courses à l'épicerie de la papeterie d'Odet, tenue par les Rannou à Ty-Ru, s'en était retournée chez elle à Stang-Luzigou en prenant le chemin qui longe le canal d'amenée, et, la nuit étant tombée, elle trébucha et tomba à l'eau.

Sa sœur, ne la voyant pas rentrer, signala sa disparition et les ouvriers la cherchèrent et trouvent son corps sans vie dans l'eau dans un entassement de feuilles avant les conduites menant aux machines à papier. Son panier de provision était resté sur le chemin.

Le journaliste signale que le courant était important du fait des gros orages. On peut penser aussi que l'obscurité et l'absence d'éclairage expliquent aussi la chute dans l'eau.

Bien que d'origine modeste, la veuve était respectée par tout le monde, sans doute pour avoir travaillé à la papeterie depuis l'âge de 9 ans, et avoir été exercé la fonction de contremaitresse.

 

[modifier] 2 Transcriptions

Le Citoyen, 13 décembre 1938

Ergué-Gabéric. Noyée.

Samedi soir, Mme veuve Guéguen, née Léonus, âgée de 79 ans, demeurant dans une dépendance de la papeterie Bolloré, a été trouvée noyée dans l'Odet.

D'après l'enquête, la pauvre vieille avait été faire des approvisionnements dans une épicerie et, aveuglée par la pluie, trompée par l'obscurité, elle serait tombée dans la rivière.

Son panier de provisions a été retrouvé sur la berge.

Le Courrier du Finistère, 17 décembre 1938

Ergué-Gabéric. Une femme tombe dans l'Odet et et se noie.

Mme veuve Guéguen, née Léonus, 79 ans, avait quitté son domicile pour se rendre à l'épicerie Rannou.

Au bout d'un certain temps, sa sœur ne la voyant point revenir, alerta les voisins. Un ouvrier de l'usine à papier retirait, parmi les feuilles mortes, le corps de Mme Guéguen.

On suppose que aveuglée par la tempête et la pluie torrentielle, elle quitta un instant la route et tomba dans la rivière considérablement grossie par l'orage.

 

Le Finistère, 17 décembre 1938

Ergué-Gabéric. Une octogénaire tombe dans l'Odet et se noie.

Samedi, vers 18h30, Mme veuve Guéguen, née Léonus, 79 ans, demeurant à Odet, avait quitté son domicile pour se rendre à l'épicerie Rannou.

Au bout d'un certain temps, sa sœur, inquiète de ne pas la voir revenir, s'émut de son absence et alerta les voisins.

Mme Guéguen fut recherchée. Vers 19h 30, un ouvrier des usines Bolloré, qui surveillait la conduite d'amenée des eaux de l'Odet, trouva un corps humain parmi les feuilles mortes.

Ce corps était celui de Mme Guéguen.

On pense que Mme Guéguen, trompée par l'obscurité, a heurté un mur et est tombée dans la rivière considérablement grossie par l'orage.


[modifier] 3 Coupures de presse

Le Citoyen, 13 décembre 1938

Le Finistère, 17 décembre 1938

Le Courrier du Finistère, 17.12.1938

[modifier] 4 Annotations

  1. Le Citoyen : « Organe de la république démocratique des cantons de Pont-l'Abbé, Plogastel-Saint-Germain, Pont-Croix et Douarnenez ». Puis « Organe hebdomadaire de défense laïque et d'action républicaine ». Parutions de mars 1910 à juin 1940. [Ref.↑]
  2. Le Finistère : journal politique républicain fondé en 1872 par Louis Hémon, bi-hebdomadaire, puis hebdomadaire avec quelques articles en breton. Louis Hémon est un homme politique français né le 21 février 1844 à Quimper (Finistère) et décédé le 4 mars 1914 à Paris. Fils d'un professeur du collège de Quimper, il devient avocat et se lance dans la politique. Battu aux élections de 1871, il est élu député républicain du Finistère, dans l'arrondissement de Quimper, en 1876. Il est constamment réélu, sauf en 1885, où le scrutin de liste lui est fatal, la liste républicaine n'ayant eu aucun élu dans le Finistère. En 1912, il est élu sénateur et meurt en fonctions en 1914. [Ref.↑]
  3. Le « Courrier du Finistère » est créé en janvier 1880 à Brest par un imprimeur Brestois, Jean-François Halégouët qui était celui de la Société anonyme de « l'Océan » qui éditait à Brest depuis 1848 le journal du même nom, et par Hippolyte Chavanon, rédacteur en chef commun des deux publications. Le but des deux organes est de concourir au rétablissement de la monarchie. Le Courrier du Finistère est, de 1880 à 1944, un journal hebdomadaire d'informations générales de la droite légitimiste alliée à l'Église catholique romaine jusqu'au ralliement de celle-ci à la République. Il est resté ensuite le principal organe de presse catholique du département, en ayant atteint un tirage remarquable de 30 000 exemplaires en 1926. Rédigé principalement en français, il fait une place remarquable à la langue bretonne, qui est, alors, pour certains ruraux, la seule langue lisible, grâce à l'enseignement du catéchisme. Ayant continué de paraître pendant l'Occupation allemande (1940-1944), Le Courrier du Finistère fait l'objet d'une interdiction de parution. Pour lui faire suite, le diocèse de Quimper a suscité la création d'un hebdomadaire au contenu unique, mais sous deux titres, le Courrier du Léon et le Progrès de Cornouaille. [Ref.↑]


Thème de l'article : Revue de presse

Date de création : Octobre 2012    Dernière modification : 5.11.2020    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]