Vie de saint Guen-Ael ou Guenaut [1]
Deuxième Abbé de Land-Tevenec, Confesseur, le 3. Novembre.
Du temps que Conan Meriadec, premier roy Chrestien de la Bretagne Armoricaine residoit en la ville de Nantes, pour plus aisément reprimer les course des Poictevins & Aquitains, il avoit laissé le gouvernement du Conté de Cornouaille, à un noble Seigneur, nommé le Comte Romelius, lequel eut pour espouse une dame de Maison, non moins illustre, appellée Levenez; & ils faisoient, leur ordinaire demeure en la ville de Kemper-Odetz (qui, depuis, fut nommée Kermper-Corentin), capitale de leur gouvernement. Ce furent les pere & mere de nostre Saint, qui leur nasquit l'an de de grace 306, sous le Pontificat du Pape S Sirice, & l'impire d'Arcadius & Honoré, & fut nommé, sur les Fonds de baptesme, GUEN-AEL, c'est à dire, en bretonAnge blanc, présage de la candeur & innocence Baptismale qu'il recevait & qu'il conserva toute sa vie. Ayant passe les plus tendres années de son enfance, lors qu'il commença à parler distinctement, sa mere luy apprit son Catechisme & les principes de nostre créance, &, le croyant capable d'apprendre quelque chose de plus relevé, on luy bailla un precepteur, pour l'instruire & élever en la vertu & és bonnes lettres, esquelles il faisait un notable progrez, l'estude n'atiedissant en luy la ferveur de l'Oraison.
|
|
|
§ II. Dés qu'il commença à connoistre le monde ...
II. Dés qu'il commença à connoistre le monde, il commença aussi à le mépriser, & s'accrut tellement ce mépris en son Ame, qu'il se resolut de le quitter entierement & se rendre Religieux en quelque Monastere. Sur cette resolution, ›. Wennolé, nouvellement beny Abbé du Monastere de Land-Tevenec en Cornouaille, fondé par le Roy Grallon, lors regnant, assisté de quatre de ses Religieux, vint à Kemper, , visiter son maistre S. Corentin, premier Evesque de Cornoûaille ; & comme il passoit par une rué, nostre S. Guen-œl, qui joiloit sur le pavé avec quelques autres enfans de son âge, quittant ses jeux puerils, s'encourut vers luy, se mit à genoux & demanda sa benediction. Saint Wennolé, lisant en son visage quelque présage de future Sainteté, jugea que Dieu luy adressait cét enfant, pour servir, un jour, d'ornement à son Monastere, &, le caressant doucement, luy dit : a El bien [man fils) voulez-vous venir quant & nous pour servir Dieu en nostre Monastere? Orly, mon Pere [répondit Caen-tel) c'est la chose que plus je desire en ce monde, & vous promets, dés à present, que je veux passer ma vie au service de Dieu, sous vostre Regle & Discipline. » Et, disant cela, il quitta tous ses compagnons & suivit le saint Abbé, lequel, pour éprouver sa perseverance, luy dit : Non, mon enfant, retournez-vous en chez vostre pere, le chemin d'icy au Monastere est long & difficile, vous ne sçauriez nous suivre. L'enfant luy répondit : Mon Pere, j'ay quelques fois oug lire, dans l'Evangile, que quiconque met la main à la charrié & regarde en arriere n'est pas propre pour le Ciel ; comment donc pourray-je, sans danger de mon salut, abandonner la resolution quej'ag fait de nie dedier au service de Dieu en vostre Monastere? S. Wennolé, admirant sa perse-verance, le conduisit chez ses pere & mere, &, de leur consentement, l'emmena en son Monastere, & prit luy-mesme le soin de son instruction.
§ III. Ce fut la septiéme année de son âge ...
III. Ce fut la septiéme année de son âge, & de nostre salut l'an 402. qu'il vint à Land-Tevenec, & y passa trois années en habit séculier, comme pensionnaire, en grande impatience de recevoir l'habit, dont il faisoit continuellement instance à saint Wennolé & aux autres Religieux, lesquels enfin luy accorderent sa requeste, & il fut vêtu en presence du Roy Salomon I. du nom & de toute sa cour, qui fondait en larmes, voyant un jeune Seigneur, en un âge si tendre, fouler genereusement aux pieds les vanitez du monde & embrasser courageusement la Croix de la Penitence. Il coulait la dixiéme de son âge, qu'on comptoit de nostre salut l'an 405. &, nonobstant son jeune âge, il s'adonna avec tant de soin à l'acquisition des vertus, qu'en bref il égala les plus anciens & parfaits Religieux du Monastere. Jamais on ne le trouvoit oysif; il passoit les nuits à prier & lire la sainte Escriture , assistoit devotement au Choeur, de nuit & de jour ; son humilité paroissoit en toutes ses paroles & actions ; il supportait patiemment les infirmitez de son prochain, & jamais ne murmuroit de chose qui se passast ; il conserva soigneuse-ment sa chasteté, & pour mieux s'en asseurer, il cherissoit la mortification &les rigueurs & austeritez ; il jefinoit presque continuellement ; endurait les chaleurs de resté & les froideurs de l'hyver, estant également vestu en l'une & l'autre saison. Pendant les plus grands froids de l'hyver, tous les soirs, lors que les Religieux s'estaient retirez en leurs Cellules, il alloit au bas du jardin du Monastere, &, se dépoiiillant tout nud, horsmis de son Cilice, il se plongeoit jusqu'aux aisselles dans l'estang ou vivier qui estoit en ce lieu, &, en cét estat, recitoit les sept Psalmes Penitentiaux, pour les Bien-faiteurs de son Monastere.
§ IV. Il avoit vescu dans le Monestre 43 ans ...
IV. Il avoit vescu dans le Monestre 43 ans, lors que Dieu, voulant recompenser saint Wennolé de ses longs travaux, luy revela sa mort prochaine, dont le saint vieillard extremément aise, convoqua tous ses Religieux en Chapitre, leur annonça la revelation que l'Ange luy avoit faite, les exhorta à l'observance de leur Regle, prit congé d'eux, & leur nomma pour son successeur S. Guen-œl, les priant de luy donner ce contentement, avant mourir, que de confirmer, par leur élection, cette sienne nomination; ce qu'ils firent trés-volontiers, sans avoir égard à ses excuses & protestations, & S. Wennolé confirma son élection, &, peu de jours après, mourut saintement, & ses obseques celebrées , nostre Saint fut beny Abbé, au contentement de tous ses Religieux, au mois de mars l'an 448. laquelle charge il exerça 7. ans, jusqu'à l'an 455. que, desirant voyager en l'Isle de Bretagne, pour visiter les Monasteres qui y florissoient en sainteté, il se démit de son Abbaye, &, s'estant fait élire un Successeur, il prit onze de ses Religieux, avec lesquels il passa la mer, & fut quatre années en ce voyage, laissant, par tout où il passoit, des marques de sa Sainteté ; car il rendoit la voué aux aveugles, l'ouye aux sourds, le marcher aux boéteux, & aux paralytiques le libre usage de leurs membres ; il chassait le diable des corps des possedez & operoit d'autres miracles, qui le faisaient respecter des peuples & admirer des plus parfaits. Dieu exauçant les prieres des Reli-gieux de Land-Tevenec, qui, depuis l'absence du saint Abbé, n'avoient cessé de requerir son retour, luy envoya un Ange, qui luy fit commandement de s'en retourner en Bretagne ; à quoy il ()ben, &, s'étant embarqué en un vaisseau Breton, qui étoit au Havre prochain, il vint prendre port en l'Isle de Grogs, à la coste de Bretagne, l'an 459.
§ V. Si-tost que saint Guen-ael & ses Confrères ...
V. Si-tost que saint Guen-ael & ses Confrères eurent mis pied à terre, les Cloches de la principale Eglise de l'Isle (en laquelle il y avoit des Reliques de plusieurs Saints) commencerent à sonner d'elles-mesmes, d'un son & branle tout extraordinaire, ce qui fit que le peuple s'y rendit en foule, & aussi les Moynes d'un Monastere fort renommé qui estoit dans l'Isle, dont l'Abbé, voyant le peuple estonné de cette merveille, fit signe de la main qu'on luy prestast audience, &, étant monté au pupiltre, il leur dit : « Mes Freres, » croyez mon conseil, & visitons les costes & rades de cette Isle, car je crois sans doute que » ce sont quelques saints Personnages qui nous sont venus visiter, dont nos saints Patrons » (desquels les Reliques reposent en cette Eglise) nous ont voulu donner avis par ce » miracle. » Tout le peuple approuva ce conseil & alla voir à la prochaine rade, où ils trouverent le vaisseau à l'ancre & le Saint & ses compagnons qui sortoient de l'esquif. L'Abbé les salua & les mena en son Monastere, où s'estant rafraischis, quelques jours, ils remonteront sur mer & debarquerent en terre ferme à la ceste de Cornoûaille, d'où ils ancrent par terre à leur Abbaye, où ils furent receus avec un contentement extréme.
§ VI. Aussi-tost qu'il fut arrivé à Land-Tevenec ...
VI. Aussi-tost qu'il fut arrivé à Land-Tevenec, ses Religieux le suplierent de reprendre sa charge d'Abbé ; à quoy il ne voulut consentir du commencement, mais ils l'en impor-tuneront tellement, qu'il fut contraint de le leur accorder, & il exerça la charge trois ans, jusqu'à l'an 462. qu'il s'en démit de rechef & fit élire un autre en sa place, &, si-tost qu'il eut esté beny, il luy demanda congé de se retirer en quelque lieu solitaire & desert, pour faire penitence & se disposer à la mort ; mais l'Abbé le refusa tout court, ne voulant se priver du secours & assistance qu'il esperoit avoir de luy en la conduite & direction de son Monastere. Tous les autres Religieux se joignirent à l'Abbé, s'opposons à la retraite du Saint; mais il les importuna tant, qu'enfin, vaincus de ses instantes suplications, ils luy donnerent congé pour un an, & non plus. Le saint Homme, ayant receu la benediction de son Abbé, prit congé de ses Confreres & sortit, avec deux compagnons, touchez aussi d'un mesme desir de vivre en solitude ; &, d'autant qu'il estoit trop connu dans tout le Comté de Cornouaille, il entra dans le Vennetois, où, ayant rencontré un lien fort écarté & desert, il y édifia un petit Oratoire & trois petites Cellules & s'y habitua. II n'y eut gueres demeuré, que ses deux Confreres commencerent à se plaindre de la sterilité de ce lieu nommément de l'incommodité qu'ils avoient faute d'eau potable, laquelle il falloit aller querir fort loin ; saint Guen-tel les consola & exhorta d'avoir recours à Dieu en leurs necessitez, lequel jamais ne delaisse ceux qui esperent en luy & les mena à la Chapelle, où ayant fait Oraison, en commun, il sortit dehors, & imprima le signe de la Croix en terre, laquelle ayant frappé de son baston, elle jetta une grosse source d'eau, qui n'a cessé de couler jusques aujourd'huy.
§ VII. Ce saint Personnage n'acheva pas son année ...
VII. Ce saint Personnage n'acheva pas son année dans la solitude ; car Dieu, se voulant servir de luy pour le salut de plusieurs, le manifesta au Comte de Venues Guerec, lequel, chassant, un jour, en ces quartiers, leva une biche, qui, fuyant la meutte des chiens, entra dans la solitude de saint Guen-œl & se coucha sous son Aumusse ; les chiens suivirent leur beste, mais, arrivez au lieu, ils n'oserent approcher vingt pas prés du Saint. Le venneur, estonné de cela, en donna avis au Comte & à sa compagnie, qui s'y rendit incontinent & trouva la biche couchée sous l'Aumusse du Saint (1). Guerec, voyant cela, le salua fort affectueusement & l'emmena avec luy à Venues, & l'y retint, quelque temps, pour jouir plus à plein de ses bonnes instructions Sc avis salutaires ; puis, ayant pris congé du Comte, il s'en retourna en son Hermitage, où ayant passé 9. mois, il fut mandé de son Abbé de revenir au Monastere, ce qu'il fit, comme enfant d'obedience, encore qu'il regretast sa chere solitude.
§ VIII. Il seroit difficile d'exprimer avec quelle joye ...
VIII. Il seroit difficile d'exprimer avec quelle joye & contentement il fut receu de ses Religieux ; mais cette allegresse finit bientost ; car ayant passé 4. années avec eux, estant déjà vieil & cassé, rompu de penitences & austeritez, Dieu le voulant recompenser de ses travaux, il tomba malade, &, en peu de jours, il fut reduit à l'extremité ; il se confessa generalement à son Abbé, receut le S. Sacrement en Viatique, puis demanda l'Extrême-Onction, qu'il receut le mesme jour, le reste duquel il passa en meditation, ayant les yeux arrestez sur un Crucifix qu'il tenait en sa main; enfin, ayant agonisé toute la nuit, sur le point du troisième jour de novembre, l'an 467. & de son âge le 70. il rendit son Ame à Dieu. Son Corps fut incontinent lavé & revêtu de ses Ornemens Abbatiaux & porté en l'Eglise, où il fut reveré Sc baisé d'une multitude de peuple, qui, de toutes parts, s'y rendit pour honorer ses obseques. Le Roy de Bretagne, qui, avec sa cour, estoit à Kempercorentin, distant de six lieuês de Land-Tevenec, envoya dire à l'Abbé qu'il ne se hastast d'ensevelir le saint Corps ; cela fit qu'on le garda trois jours dans l'Eglise, où il se conserva frais & entier, répandant une merveilleuse odeur. Le troisiéme jour, le Roy arriva, accompagné du Prince son fils aisné, des Princes, Comtes, Vicomtes & de grand nombre de Seigneurs, qui tous donnerent l'eau benne au saint Corps & assisterent à son enterrement.
§ IX. Il fut ensevely dans une petite Chapelle ...
IX. Il fut ensevely dans une petite Chapelle, hors l'Eglise Abbatiale, laquelle a esté tenuê en si grande veneration, que personne n'y osoit entrer, crainte de fouler aux pieds ce saint Corps, où il demeura jusqu'à l'an 857. que Neomene, Roy de la Bretagne Armo-rique, estant de retour des Guerres de France, alla en Pelerinage à Land-Tevenec visiter les Sepulchres des SS. Wennolé & Guen-œl, & fit reédifier l'Eglise Abbatiale & y transferer les Os des saints Wennolé & Guen-sel, lesquels il fit enchasser en Chasses d'argent doré ; neanmoins, en l'Eglise Cathedrale de Venues, on montre le Sepulchre de ce Saint, comme on sort du choeur, du costé de l'Epistre. Enfin, l'an 878. les Normands & Danois, ayans mis pied à terre en Bretagne, les Moynes de Land-Tevenec abandonnerent leur Monastere & se retirerent en France, pour fuir la rage et cruauté de ces Barbares, qui faisoient un cruel traitement aux Reliques des Saints, aux Monasteres & aux Gens d'Eglise, empor-terent le Corps de S. Guen-ml à Paris, où ils furent receus fort benignement de Theudon, prevost de Paris, qui leur donna une maison qui luy appartenoit, avec ses terres et metairies , situez en la Paroisse de Courcoronné, prés Corbeil, où ils édifierent une Chapelle & y mirent les Reliques du Saint. Mais les Saxons & Normands continuans leurs ravages en France, crainte que ce precieux thresor ne tombast en leurs mains sacrileges, il fut porté à Corbeil, par le commandement du trés illustre Comte Edmont, lequel fit faire une Procession generale, où il assista avec tout le Clergé, non seulement de ladite ville de Corbeil, mais encore des Paroisses & bourgades circonvoisines, qui se rendirent à Courcoronné, où, ayons receu reveremment les saintes Reliques, ils les apporterent au fauxbourg S. Jacques de Corbeil, où elles furent mises en une petite Chapelle, que le susdit Comte avoit fait bastir, du côté de la Brie. Mais, depuis, en l'an 1007. Fouettard, Comte de Corbeil, à la sollicitation de son fils Legauld (qui depuis fut Evesque de Paris), fit bastir une belle Eglise en l'honneur du Saint, où il transfera ses Reliques, & s'appelle, encore à present, de son nom, saint Guenault; ç'a esté, à son commencement, une Abbaye Collegiale, ayant un Abbé & quatre Chanoines ; depuis, le Roy Loûis le Gros, venant à la couronne, l'incorpora à l'Abbaye de S. Victor lez Paris, & est un Prieuré dépendant d'icelle. Ce neanmoins, le catalogue des Reliques qui sont en l'Eglise Cathe-drale de Vennes porte que le Corps de ce Saint y est; je croyrois qu'il y en a partie à Venues & autre partie à Corbeil.
Cette Vie a esté par nous recueillie des anciens Breviaires des Eveschez de Leon, Cornouaille et Vennes, qui en font Office et en ont la Legende en neuf leçons ; les vieux Legendaires manuscrits de Cornouaille, Vennes et Land-Tevenec ; les MSS. de la vie de S. Wennolé ; Pierre de la Barre en parle en ses Antiquitez de la Ville de Paris, et le Pere Le Bon, Chanoine Regulier de l'Abbaye de S. Victor de Paris, desquels l'a pris T. Friard, qui l'a ajoustée à la Legende de Ribadeneira, et le Pere Jacques de Breul, en son Theastre des Antiquitez de la Ville et Diocese de Paris, parlant dudit Prieuré de saint Guenault de Corbeil, met un abregé de sa vie.
ANNOTATIONS. [2]
§ Date et lieu de naissance de saint Guenael (A.-M. T.) ...
Date et lieu de naissance de saint Guenael (A.-M. T.)
MONSIEUR DE LA BORDERIE indique la première année du vt« siècle comme l'époque où vint au monde celui qui devait succéder au grand saint Guénolé comme abbé de Landevenec; il pense que Romelius et Levenez fLœtitiaj auraient habité à deux ou trois lieues au sud de Loc-Majan, sur le territoire de la paroisse actuelle de Lanrivoaré ; c'est là que saint Guénolé, faisant dans le Léon une expédition évangélique en compagnie de plusieurs de ses moines, ren-contra ce bel enfant priant dans l'atrium de la maison paternelle, l'interpella comme on l'a vu dans le texte d'Albert Le Grand et lui dit les paroles qui devaient décider de sa vocation et de toute sa vie.
En effet, " les chartes de l'abbaye de Landevenec (no XXXIX) disent qu'une terre appelée Languenoc (aujourd'hui Lanvenec) située au sud de Lanrivoare, était le patrimoine de Guenhael, par conséquent le domaine de son père; c'est là que Gwennolé trouva l'enfant et exerça sur lui sans le vouloir ce phénomène d'attraction instantanée et irrésistible. "
Quoi qu'il en soit de cette conclusion qui parait bien admissible, la tradition cornouaillaise est que saint Guenaél a vu le jour sur le territoire de la paroisse d'Ergué-Gabéric (le Grand-
§ Différentes étapes dans la vie de saint Guenael (A.-M. T.) ...
Différentes étapes dans la vie de saint Guenael (A.-M. T.)
§ Reliques de saint Guenael (A.-M. T.) ...
Reliques de saint Guenael (A.-M. T.)
§ Les monuments de saint Guenael (A.-M. T.) ...
Les monuments de saint Guenael (A.-M. T.)
|
|