L'incendie de la boulangerie de Menez-Groas, L'Ouest-Eclair 1912 - GrandTerrier

L'incendie de la boulangerie de Menez-Groas, L'Ouest-Eclair 1912

Un article de GrandTerrier.

(Différences entre les versions)
Jump to: navigation, search
Version du 10 mars ~ meurzh 2012 à 08:53 (modifier)
GdTerrier (Discuter | contributions)

← Différence précédente
Version actuelle (25 mars ~ meurzh 2012 à 07:22) (modifier) (undo)
GdTerrier (Discuter | contributions)

 
Ligne 12: Ligne 12:
« <i>La boulangerie, j'ai vu la reconstruire. Par deux fois elle avait été détruite par le feu : mon père et Laouic Saliou ont vu de la fumée, ils ont enfoncé la porte, et ... Pouf!, le tout s'est enflammé et tout a brûlé. J'ai toujours connu une boulangerie là. Avant que Germain Guéguen l'ait reconstruite, elle appartenait à des Naour du Bourg. </i> ». « <i>La boulangerie, j'ai vu la reconstruire. Par deux fois elle avait été détruite par le feu : mon père et Laouic Saliou ont vu de la fumée, ils ont enfoncé la porte, et ... Pouf!, le tout s'est enflammé et tout a brûlé. J'ai toujours connu une boulangerie là. Avant que Germain Guéguen l'ait reconstruite, elle appartenait à des Naour du Bourg. </i> ».
-En janvier 1912 elle appartient bien à Pierre Le Naour boulanger et commerçant au bourg. Par chance le commerce était assuré et la bâttisse put être restaurée. Et 3 mois après, en avril, le jeune boulanger Germain Guéguen vint signer un nouveau bail et s'y établir. Il y restera 35 ans.+En janvier 1912 elle appartient bien à Pierre Le Naour boulanger et commerçant au bourg. Par chance le commerce était assuré et la bâtisse put être restaurée. Et 3 mois après, en avril, le jeune boulanger Germain Guéguen vint signer un nouveau bail et s'y établir. Il y restera 35 ans.
|width=4% valign=top {{jtfy}}|&nbsp; |width=4% valign=top {{jtfy}}|&nbsp;
|width=48% valign=top {{jtfy}}| |width=48% valign=top {{jtfy}}|

Version actuelle

Catégorie : Journaux
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
  Image:Bullorange.gif [Développé]
§ E.D.F.

En pleine après-midi de mi-janvier 1912, la boulangerie de Lestonan appartenant à Pierre Le Naour du Bourg est ravagée par un incendie.

Autres lectures : « 1912 - Nouveau bail de 9 ans pour la boulangerie de Menez-ar-Groas » ¤ « Chronique de Ménez-Groaz par Laurent Huitric en 1998 » ¤ « Germain Guéguen (1884-1947), boulanger d'Odet-Lestonan » ¤ 

[modifier] 1 Présentation

C'était du temps où le lieu, à la croisée des routes d'Odet au Bourg, de Sulvintin et de Pennaneac'h, s'appelait Menez-Groas, et non pas encore Lestonan. Et il y avait là une boulangerie qui, par deux fois, connut l'épreuve du feu ainsi qu'en témoigne Laurent Huitric né en 1908 :

« La boulangerie, j'ai vu la reconstruire. Par deux fois elle avait été détruite par le feu : mon père et Laouic Saliou ont vu de la fumée, ils ont enfoncé la porte, et ... Pouf!, le tout s'est enflammé et tout a brûlé. J'ai toujours connu une boulangerie là. Avant que Germain Guéguen l'ait reconstruite, elle appartenait à des Naour du Bourg.  ».

En janvier 1912 elle appartient bien à Pierre Le Naour boulanger et commerçant au bourg. Par chance le commerce était assuré et la bâtisse put être restaurée. Et 3 mois après, en avril, le jeune boulanger Germain Guéguen vint signer un nouveau bail et s'y établir. Il y restera 35 ans.

 
La boulangerie après sa restauration suite à l'incendie
La boulangerie après sa restauration suite à l'incendie

[modifier] 2 Coupure de presse

Transcription :

Ergué-Gabéric

INCENDIE - Vers 3 heures de l'après-midi, vendredi dernier, un incendie s'est déclaré au lieu de Menez-Groas, dans une maison d'habitation appartenant à M. Pierre Le Naour, commerçant au bourg, et occupée par M. Pierre Le Bihan, boulanger. En l'absence de celui-ci, au moment où le sinistre éclata, les voisins donnèrent l'alarme. Attisé par un vent violent, le feu prit en un clin d’œil des proportions effrayantes, et malgré l'intervention des ouvriers de la papeterie de l'Odet, accourus sur les lieux, munis d'une pompe, la maison d'habitation ne tarda pas à devenir, avec tout son contenu, la proie des flammes. Seul, un bâtiment contigu et servant de remise a pu être préservé du fléau.

Les dégâts, qui sont couverts par une assurance, sont évalués à 5.000 francs en ce qui concerne l'immeuble, et à 2.500 francs pour les meubles et objets mobiliers.

Causes inconnues.

 
L'Ouest-Eclair, 16 janvier 1912
L'Ouest-Eclair, 16 janvier 1912

[modifier] 3 Annotations



    Thème de l'article : Revue de presse

    Date de création : Mars 2012    Dernière modification : 25.03.2012    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]