Kanaouen Soudard, une chanson collectée par l'abbé Guillerm, Ar Vro 1905
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- | Le chant « <i>Kenaouen Soudard</i> » est publié dans la revue « <i>Ar Vro</i> » en tant que collectage par le prêtre quimpérois Henri Guillerm <ref name="HenriGuillerm">{{HenriGuillerm}}</ref>. | + | Le chant « <i>Kenaouen Soudard</i> » est publié dans la revue « <i>Ar Vro</i> » en tant que travail de collectage du prêtre quimpérois Henri Guillerm <ref name="HenriGuillerm">{{HenriGuillerm}}</ref>, vicaire à Ergué-Armel. |
Il s'agit de la première recension historique de ce chant daté explicitement de 1840 : cf . article {{Tpg|MILIN Gabriel - Kanaouennou, Gwerin 1-3}} pour le contexte historique. | Il s'agit de la première recension historique de ce chant daté explicitement de 1840 : cf . article {{Tpg|MILIN Gabriel - Kanaouennou, Gwerin 1-3}} pour le contexte historique. | ||
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Le chant est orné d'un croquis d'un petit clocher qui peut faire penser à celui de la chapelle Kerdévot, bien que moins élancé. | Le chant est orné d'un croquis d'un petit clocher qui peut faire penser à celui de la chapelle Kerdévot, bien que moins élancé. | ||
- | Mais le complet V qui précède l'évocation de la guerre est bien consacré entièrement à un pèlerinage dans ce lieu central du pays de Cornouaille : « <i>C’hui mignoned devod Euz a barrez Ergue, Ti ‘n Itron Varia-Kerzeo C’hui ialo adarre </i> » (Vous, amis dévots, de la paroisse d'Ergué, chez Notre-Dame de Kerdévot, vous irez encore). | + | Mais le complet V qui précède l'évocation de la guerre est bien consacré entièrement à un pèlerinage dans ce lieu central du pays de Cornouaille, Kerdévot orthographié et prononcé « <i>Kerzeot</i> » en breton (dans la version de Gabriel Milin le lieu est écrit « <i>Kerzevot</i> »): « <i>C’hui mignoned devod Euz a barrez Ergue, Ti ‘n Itron Varia-Kerzeot C’hui ialo adarre </i> » (Vous, amis dévots, de la paroisse d'Ergué, chez Notre-Dame de Kerdévot, vous irez encore). |
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Version du 20 avril ~ ebrel 2019 à 06:42
| Une chanson en breton de soldats appelés à servir l'armée française dans la conquête de l'Algérie, et très tristes de quitter leur pays, publiée dans le journal « Ar Vro » [1] .
Autres lectures : « MILIN Gabriel - Kanaouennou, Gwerin 1-3 » ¤ « LATERRE Hyppolyte et GOURVIL Francis - Kanaouennou Breiz-Vihan » ¤ « Jean-Marie Déguignet et sa campagne d'Algérie (1862-1865) » ¤ « Les chants de Marjan Mao, collectage de Dastum en 1979 » ¤ |
1 Présentation
Le chant « Kenaouen Soudard » est publié dans la revue « Ar Vro » en tant que travail de collectage du prêtre quimpérois Henri Guillerm Il s'agit de la première recension historique de ce chant daté explicitement de 1840 : cf . article « MILIN Gabriel - Kanaouennou, Gwerin 1-3 » ¤ pour le contexte historique. Le chant est orné d'un croquis d'un petit clocher qui peut faire penser à celui de la chapelle Kerdévot, bien que moins élancé. Mais le complet V qui précède l'évocation de la guerre est bien consacré entièrement à un pèlerinage dans ce lieu central du pays de Cornouaille, Kerdévot orthographié et prononcé « Kerzeot » en breton (dans la version de Gabriel Milin le lieu est écrit « Kerzevot »): « C’hui mignoned devod Euz a barrez Ergue, Ti ‘n Itron Varia-Kerzeot C’hui ialo adarre » (Vous, amis dévots, de la paroisse d'Ergué, chez Notre-Dame de Kerdévot, vous irez encore). |
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2 Transcription
3 Annotations
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