KERBAUL Eugène - Militants du Finistère (1918-1945) - GrandTerrier

KERBAUL Eugène - Militants du Finistère (1918-1945)

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| PrenAuteur = Eugène | PrenAuteur = Eugène
| Titre = Militants du Finistère (1918-1945) | Titre = Militants du Finistère (1918-1945)
-| Editeur = An Here+| Editeur = Institut de Recherches Marxistes de Bretagne
| Publication = - | Publication = -
-| LieuEdition = Plougastel-Daoulas+| LieuEdition = Bagnolet
-| AnneeEdition = 1985, 1988 (V2)+| AnneeEdition = 1985, 1986, 1988 (V2)
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| ArchArkae = oui | ArchArkae = oui
| PropPers = - | PropPers = -
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-|width=37% align=left valign=center|<diapo w=220 f1="KergourlayBroEliant.jpg" t1="Couverture"></diapo>{{rama|KergourlayBroEliant.jpg}}+|width=37% align=left valign=center|<diapo w=220 f1="KerbaulMilitantsCouv.jpg" t1="Couverture"></diapo>{{rama|KerbaulMilitantsCouv.jpg}}
-|width=63% valign=top {{jtfy}}|Guillaume Kergourlay, l'un des grands auteurs dramatiques de Bretagne est né à Elliant en 1926. Il raconte l'histoire des siens jusqu'à son départ pour Paris en 1950. C'est un condensé de l'histoire rurale de Cornouaille dans la première moitié du XXème siècle. Il évoque bien entendu le Pardon de Kerdévot cher aux Elliantais.+|width=63% valign=top {{jtfy}}|Le journaliste et militant communiste Eugène Kerbaul <ref name="EugèneKerbaul">{{PR-EugèneKerbaul}}</ref> a produit cet incontournable dictionnaire des militants ouvriers et résistants finistériens de la période 1918-1945.
-Il en parle deux fois P. 74-78 et, P. 253 où il évoque le triste pardon de 1941 ou 1942, sous l'occupation, sous le patronage du recteur Gustave Guéguen :+ 
-{|width=550 style="background: white; border: 1px solid black; padding: 1em; border-style: dashed;"+Parmi les résistants qui ont marqué l'histoire du quartier de Lestonan, on notera les fiches de Jean Lazou, Francine-Jeanne Lazou, Mathias Le Louët et René Le Herpeux.
-|{{KergourlayGustave}}+ 
-|}+Les Lazou sont tous deux instituteurs à Lestonan depuis 1926. Jean Lazou : « <i> Mobilisé en 1939. Lieutenant dans l'armée françaises tué au combat lors de l'offensive allemande de 1940</i> ». Son épouse Francine, appelée Jeanne dans le réseau de résistants quimpérois : « <i>Elle sera arrêtée le 2 mars 1943 dans la même affaire que Mathias Le Louet, condamnée à un an de prison par les juges de Pétain pour propagande résistante en avril 1943.</i> »
 + 
 +Le père de Mathias Le Louet, originaire de Briec, déménage à Lestonan lorsqu'il devient employé à la papeterie Bolloré. Mathias fréquente l'école publique et a pour maître Jean Lazou : « <i>Il adhère au P.C.F. clandestin sous l'occupation allemande à la Noël 1940, par Le Herpeux, à Quimper et il faut sa première distribution de tracts résistants en janvier 1941 à Ergué-Gabéric.</i> »
 + 
 +René Le Herpeux, étudiant en médecine à Rennes et dirigeant des étudiants communistes, fait la connaissance de Malou Lazou qui fait également ses études à Rennes et intègre la famille Lazou de Lestonan. « <i>Il sera arrêté, alors qu'il est devenu médecin, en mars 1944, à Paris. Déporté à Blumenthal il participa à l'organisation d'évasions, mais déclarait " je suis médecin, je reste pour les copains ".</i> »
 + 
 +Autres lectures : {{Tpg|Les résistants communistes d'Ergué-Gabéric en 1939-45}}{{Tpg|MAITRON Jean - Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et social}}{{Tpg|Jean et Francine Lazou, instituteurs de 1926 à 1950}}{{Tpg|LE LOUET Mathias - Je viens de la part de Fernand}}{{Tpg|KERGOURLAY Guillaume - Le pays des vivants et des morts}}
|} |}
-==Autres extraits==+==Sélection de fiches==
{|width=870 {|width=870
-|width=48% valign=top {{jtfy}}|Dans un registre plus politique, il nous rappelle page 376 l'existence des trostkistes de Lestonan : +|width=48% valign=top {{jtfy}}|
 +<big>LAZOU Jean</big>
{{Citation}} {{Citation}}
-Au mois d'octobre 1945 nous avons eu référendum et élections législatives, après quoi, en janvier suivant, trouvant que c'était la pagaille, De Gaulle s'est mis à l'écart ; en mai, nouveau référendum avec la victoire des "non" au projet de Constitution ; en juin, nouvelles élections d'une Assemblée constituante et en octobre un ultime référendum adopte enfin la Constitution de la Quatrième République. Entre temps, des élections municipales ont eu lieu. Des femmes ont été elues. Et les bagarres n'ont pas cessé entre partisans des oui-oui, des non-non, des oui-non et des non-oui, en réponse aux référendums. Y voir clair n'est pas très facile et ce sont sans doute les partis qui vont guider les électeurs. L'éventail de ceux-ci est très large. Il y a à gauche les socialistes, et plus à gauche les communistes qui sont actifs et virulents, <u>et plus à gauche que l'extrême-gauche on trouve même des trotskistes dont le noyau dur et actif vient nous voir depuis Lestonan et les Papeteries Bolloré</u>. Au centre on trouve le MRP, formé de chrétiens résistants qui se disent aussi de gauche et qui ont des idées novatrices ; il y a aussi les radicaux, anciens caciques de l'avant-guerre, usés par de vieux souvenirs qui voudraient bien se rénover. Comme dit mon père, "ils n'ont pas dû beaucoup changer les radicaux, toujours semblables à des radis, ils sont rouges à l'extérieur, tout à fait blancs à l'intérieur et proches de l'assiette au beurre". À droite, il y a le PRL, libéral et conservateur. Arrivé au dernier moment, se présente le RPF, parti du général de Gaulle, fondé depuis sa démission. Jean Maurin qui le représente, et qui nous fit tant espérer lorsqu'il parlait à Radio-Londres, malgré sa popularité, ne sera pas élu. Sur les six députés du Finistère, cinq seront des MRP, trois seront des socialistes et deux du Parti communiste. Grosso modo, le département garde entre blancs et rouges son équilibre du passé. Le vote des femmes n'a rien changé.+Militant du P.C.F. dans la région quimpéroise au cours des années 30. Il avait adhéré à Ergué-Gabéric. Instituteur. Mobilisé en 1939. Lieutenant dans l'armée françaises tué au combat lors de l'offensive allemande de 1940. Il avait organisé des cours du soir d'instruction générale et d'agriculture pour les jeunes paysans et ouvriers.
 +{{finCitation}}
 + 
 +<big>LAZOU Jeanne</big>
 +{{Citation}}
 +Née Combot Francine, originaire du Nord-Finistère où elle était née vers 1890.
 + 
 +Institutrice à Ergué-Gabéric où elle avait adhéré au P.C.F. en même temps que son mari dans les années 30. Sous l'occupation allemande, propagrandiste résistante, elle diffuse les journaux et tracts du P.C.F., du F.N., etc. Elle sera arrêtée le 2 mars 1943 dans la même affaire que Mathias Le Louet, condamnée à un an de prison par les juges de Pétain pour propagande résistante en avril 1943.
 +<hr>
 +Compléments 1986 : Décédée en 1984 dans une maison de retraite près de Digne.
{{finCitation}} {{finCitation}}
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-Page 356 il évoque le passage de la 6e division armée sur la route de Coray (p. 346), un évènement qui a marqué aussi plusieurs jeunes gabéricois : {{Tpg|Souvenirs d'enfance de fin de guerre 1939-45, par Michel Le Goff}}+<big>LE LOUET Mathias</big>
{{Citation}} {{Citation}}
-Trois jours plus tard <ref>Guillaume Kergourlay situe le passage des américains sur la route de Coray au 10 septembre, car trois jours plus tôt il y avait le bombardement de Tal-ar-Groaz et le pardon de la Saint-Gilles à Elliant.</ref>, nous fûmes attirés par le bruit sourd et continu d'une colonne de camions, roulant vers Coray et Gourin et passant par Kroaz-Menez-Brizh. Une partie de l'armée Patton <ref name=Patton>Ce n'est ni le major-géneral George Patton, ni le général Alexander Patch (à la tête de la 7e armée), qui firent la campagne de Bretagne et la libération de Brest. Patton a bien commandé la 2e division blindée, mais de novembre 1940 à janvier 1942 seulement, ensuite il mena les troupes américaines lors de l'opération Torch au Maroc en 1942, commanda la 7e armée lors de l'invasion de la Sicile et fut réaffecté à la tête de la 3e armée après la bataille de Normandie et mena une offensive éclair jusqu'en Lorraine. La 2e division blindée US, surnommée « <i>the Supersixth</i> », pour les campagnes de Normandie et de Bretagne, était commandée par le général Robert W. Grow.</ref>, conduite par le général Patch <ref name=Patton>-</ref>, qui après plusieurs semaines de combat venait de libérer Brest, partait rejoindre le front en Champagne. De dix heures du matin jusqucinq de l'après-midi de l'après-midi, les véhicules, par centaines, à trente mètres l'un de l'autre, n'ont pas cessé de défiler : des GMC, des jeeps, avec leurs équipages casqués en tenue kaki, mâchant leur chewing-gum. Les GI étaient blancs et blacks mélangés et leur allure décontractée contrastaient bien étrangement avec la raideur germanique de leurs prédécesseurs teutons. Eux, faisant partie d'un interminable serpent, imbriqués dans une machine, roulaient sans pouvoir s'arrêter. Ils répondaient à nos saluts avec des sourires et des gestes, levant parfois un bras ou nous lançant des friandises, bonbons, cigarettes ou chewing-gum. <i>Hello ! Liberty ! Bravo ! Thank you !</i> C'est tout ce que nous savions crier.+le 19-3-1921 à Briec. Employé des Ponts et Chaussées, maître d'internat et d'externat au lycée de Quimper, journaliste, technicien des travaux publics. Il adhère au P.C.F. clandestin sous l'occupation allemande à la Noël 1940, par Le Herpeux, à Quimper et il faut sa première distribution de tracts résistants en janvier 1941 à Ergué-Gabéric. Un peu plus tard il est mis en contact avec André Quiniou et Jean Bernard. On lui confie en 1942 la responsabilité d'une imprimerie clandestine, avec une ronéo (petite machine à imprimer de bureau) et une machine à écrire.
-Auprès de la pompe à essence vide du maréchal-ferrant, à l'angle du carrefour, la première voiture du convoi avait déposé, le matin, un GI chargé d'indiquer la route aux suivants. C'était un beau gars de vingt ans, brun et hâlé, de type plutôt hispanique : il ne parlait pas le français. Comme il n'entendait pas davantage le breton, il réussit à nous faire tout de même comprendre, avant la fin de la journée, qu'on l'avait déposé là à cause de ses origines : ses parents étaient nés français mais ils ne parlaient que le basque. Cela nous rapprocha beaucoup : chez nous aussi nous avions des cousins devenus citoyens US, qui bien que de parents français parlaient uniquement breton, avec, bien sûr, le new-yorkais.+<spoiler text="Arrêté le 2-3-1943 à Quimper ...">Arrêté le 2-3-1943 à Quimper devant le commissariat de police par le commissaire Mitaine - qui sera descendu par la Résistance en avril ou mai 1944 - et l'inspecteur P. ... Condamné à deux ans de prison par le tribunal spécial de Rennes en avril 1943. Prisons de Quimper, Vitré, Poissy, Melun, Chalons-sur-Marne. Il s'évade dans la nuit du 14 au 15 juin 1944 en même temps qu'un communiste parisien Vacheron. Il reprend contact trois jours plus tard avec un maquis « gaulliste », près de Sainte-Menehould par l'intermédiaire d'un agriculteur de Masnes-Villers. Il y reste trois semaines, on lui dit : « Ici on ne fait pas de politique, on descend ! ». Après la guerre Le Louet a une intense activité militante à Quimper. Son épouse Jacqueline sera longtemps au bureau de l'U.D.-C.G.T. du Finistère.</spoiler>
 +{{finCitation}}
-<spoiler text="Nous avions cherché un interprète ...">{{KergourlayAméricains}}</spoiler>+<big>LE HERPEUX René</big>
 +{{Citation}}
 +Né vers 1918. Etudiant en médecine. Il avait épousé Malou Lazou, de Rennes. Il adhère au P.C.F. clandestin sous l'occupation allemande (à Quimper ?). Il sera arrêté, alors qu'il est devenu médecin, en mars 1944, à Paris. Déporté à Blumenthal il participa à l'organisation d'évasions, mais déclarait « je suis médecin, je reste pour les copains ». Il était un des responsables de l'organisation de résistance du camp de Blumenthal. Il fut embarqué (lors de l'évacuation de ce camp par les allemands ?) à bord d'un bateau en partance pour (Lübeck ?). Disparu en mer probablement.
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==Annotations== ==Annotations==

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KERBAUL (Eugène), Militants du Finistère (1918-1945), Institut de Recherches Marxistes de Bretagne, Bagnolet, 1985, 1986, 1988 (V2), ISBN n/a
Titre : Militants du Finistère (1918-1945)
Auteur : KERBAUL Eugène Type : Livre/Brochure
Edition : Institut de Recherches Marxistes de Bretagne Note : -
Impression : Bagnolet Année : 1985, 1986, 1988 (V2)
Pages : 430 Référence : ISBN n/a

[modifier] Notice bibliographique

Couverture

Le journaliste et militant communiste Eugène Kerbaul [1] a produit cet incontournable dictionnaire des militants ouvriers et résistants finistériens de la période 1918-1945.

Parmi les résistants qui ont marqué l'histoire du quartier de Lestonan, on notera les fiches de Jean Lazou, Francine-Jeanne Lazou, Mathias Le Louët et René Le Herpeux.

Les Lazou sont tous deux instituteurs à Lestonan depuis 1926. Jean Lazou : «  Mobilisé en 1939. Lieutenant dans l'armée françaises tué au combat lors de l'offensive allemande de 1940 ». Son épouse Francine, appelée Jeanne dans le réseau de résistants quimpérois : « Elle sera arrêtée le 2 mars 1943 dans la même affaire que Mathias Le Louet, condamnée à un an de prison par les juges de Pétain pour propagande résistante en avril 1943. »

Le père de Mathias Le Louet, originaire de Briec, déménage à Lestonan lorsqu'il devient employé à la papeterie Bolloré. Mathias fréquente l'école publique et a pour maître Jean Lazou : « Il adhère au P.C.F. clandestin sous l'occupation allemande à la Noël 1940, par Le Herpeux, à Quimper et il faut sa première distribution de tracts résistants en janvier 1941 à Ergué-Gabéric. »

René Le Herpeux, étudiant en médecine à Rennes et dirigeant des étudiants communistes, fait la connaissance de Malou Lazou qui fait également ses études à Rennes et intègre la famille Lazou de Lestonan. « Il sera arrêté, alors qu'il est devenu médecin, en mars 1944, à Paris. Déporté à Blumenthal il participa à l'organisation d'évasions, mais déclarait " je suis médecin, je reste pour les copains ". »

Autres lectures : « Les résistants communistes d'Ergué-Gabéric en 1939-45 » ¤ « MAITRON Jean - Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et social » ¤ « Jean et Francine Lazou, instituteurs de 1926 à 1950 » ¤ « LE LOUET Mathias - Je viens de la part de Fernand » ¤ « KERGOURLAY Guillaume - Le pays des vivants et des morts » ¤ 

[modifier] Sélection de fiches

LAZOU Jean

Militant du P.C.F. dans la région quimpéroise au cours des années 30. Il avait adhéré à Ergué-Gabéric. Instituteur. Mobilisé en 1939. Lieutenant dans l'armée françaises tué au combat lors de l'offensive allemande de 1940. Il avait organisé des cours du soir d'instruction générale et d'agriculture pour les jeunes paysans et ouvriers.

LAZOU Jeanne

Née Combot Francine, originaire du Nord-Finistère où elle était née vers 1890.

Institutrice à Ergué-Gabéric où elle avait adhéré au P.C.F. en même temps que son mari dans les années 30. Sous l'occupation allemande, propagrandiste résistante, elle diffuse les journaux et tracts du P.C.F., du F.N., etc. Elle sera arrêtée le 2 mars 1943 dans la même affaire que Mathias Le Louet, condamnée à un an de prison par les juges de Pétain pour propagande résistante en avril 1943.


Compléments 1986 : Décédée en 1984 dans une maison de retraite près de Digne.

 

LE LOUET Mathias

Né le 19-3-1921 à Briec. Employé des Ponts et Chaussées, maître d'internat et d'externat au lycée de Quimper, journaliste, technicien des travaux publics. Il adhère au P.C.F. clandestin sous l'occupation allemande à la Noël 1940, par Le Herpeux, à Quimper et il faut sa première distribution de tracts résistants en janvier 1941 à Ergué-Gabéric. Un peu plus tard il est mis en contact avec André Quiniou et Jean Bernard. On lui confie en 1942 la responsabilité d'une imprimerie clandestine, avec une ronéo (petite machine à imprimer de bureau) et une machine à écrire.

§ Arrêté le 2-3-1943 à Quimper ...

LE HERPEUX René

Né vers 1918. Etudiant en médecine. Il avait épousé Malou Lazou, de Rennes. Il adhère au P.C.F. clandestin sous l'occupation allemande (à Quimper ?). Il sera arrêté, alors qu'il est devenu médecin, en mars 1944, à Paris. Déporté à Blumenthal il participa à l'organisation d'évasions, mais déclarait « je suis médecin, je reste pour les copains ». Il était un des responsables de l'organisation de résistance du camp de Blumenthal. Il fut embarqué (lors de l'évacuation de ce camp par les allemands ?) à bord d'un bateau en partance pour (Lübeck ?). Disparu en mer probablement.


[modifier] Annotations

  1. Eugène Kerbaul, né à Brest le 05/08/1917, décédé à Paris le 12/08/2005. Apprenti typographe puis facteur auxiliaire aux PTT, puis journaliste, et de nouveau typographe ; militant des Jeunesses communistes puis du Parti communiste dans le Finistère et à Paris ; résistant, membre de l’Organisation spéciale de combat (OSC) en Bretagne, interrégional des Jeunesses Communistes en région parisienne puis dans le Nord ; historien du mouvement ouvrier breton. [Ref.↑]


Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric

Date de création : juin 2019    Dernière modification : 25.06.2019    Avancement : Image:Bullgreen.gif [Fignolé]