JACQ Angèle - Un brassard et des sabots - GrandTerrier

JACQ Angèle - Un brassard et des sabots

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JACQ (Angèle), Un brassard et des sabots, Editions du Palémon, St-Evarzec, 2005, ISBN 2-907572-69-9
Titre : Un brassard et des sabots
Auteur : JACQ Angèle Type : Livre/Brochure
Edition : Editions du Palémon Note : "Les hommes libres"
Impression : St-Evarzec Année : 2005
Pages : 392 Référence : ISBN 2-907572-69-9

[modifier] Notice bibliographique

Couverture

Ce deuxième tome est la suite de l'histoire des résistants qui en janvier 1944 participèrent au cambriolage des locaux du STO [1] de Quimper. Ils se retrouveront dans les combats acharnés sur les flancs du Menez-Hom dans la presqu'île de Crozon.

Et parmi eux Fanch Balès, le boulanger d'Ergué-Gabéric, trouva la mort.

Bibliographie :

  • On nous appelait terroristes. Désiré Camus. Ed. Skol vreizh. Février 2001.
  • Le Finistère dans la guerre. Tome II. « La Libération ». Georges-Michel Thomas et Alain Le Grand. Ed. de la Cité, à Brest 1981.
  • Le Morbihan dans la guerre. Roger Leroux. Ed. Joseph Floc'h. 1978.
  • La Bretagne libérée. Le Télégramme. Numéro spécial, 124 pages. 1994.

Autres lectures : « JACQ Angèle - Ils n'avaient que leurs mains » ¤ « François Balès, résistant (1921-1944) » ¤ « LE BRIS Jean et Grégoire Jany - Le fichier du STO » ¤ « Les premières voitures gabéricoises » ¤ « Le grand taxi populaire du casse du STO en 1944 » ¤ « LE CORRE Jean - Récit d'un résistant déporté » ¤ « Le coup du STO raconté par Jean Le Corre » ¤ « 8 mai 1985 : François Balès, cérémonie du souvenir » ¤ « PICHAVANT René - Clandestins de l'Iroise (1943-1944) » ¤ « Les 6 minutes du 14 janvier 1944, OF-LQ 1985 » ¤ 

[modifier] Extraits

Page 196 :

Le groupe d'An Erge Vras, derrière Fañch le boulanger, vit le même enfer. Chaque creux sert de bouclier sur les versants pris d'assaut par les Résistants, et à leur droite, par les Américains. Le moindre trou est planche de salut.

 

Page 208 :

Ceux d'Erge entourent un corps. Qui est celui allongé là, en pignon ? Non ce n'est pas vrai ! Les quatre copains avancent pas à pas vers le lit mortuaire improvisé, nappé d'un drap blanc : yeux clos, Fañch le boulanger y repose. Les traits paisibles, il semble dormir dans lez clair-obscur d'une chandrelle, à la mèche mouvante.

Charles demeure cloué, en retrait ... - Lazhet eo bet goude merenn war krec'henn ar Menez C'Homm. Il a été tué sur les flancs du Menez C'Homm cet après-midi, lui répond Louis.

Les copains d'Erge, les yeux rougis, assis, le dos cassé sur des bancs de bois, sont épuisés. Démoralisés, ils entament après cette journée de combat la veillée funèbre de celui qui, de son vivant, était déjà entré dans l'Histoire.

[modifier] Annotations

  1. Le Service du travail obligatoire (STO) fut, durant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie, la réquisition et le transfert contre leur gré vers l'Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français, afin de participer à l'effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées dans des camps de travailleurs situés sur le sol allemand. À la fin de l'année 1942 ils étaient seulement 240 000. Les autorités Allemandes et Françaises organisèrent alors un recensement général des travailleurs Français et tentèrent d'imposer à tous les inactifs de trouver un emploi. Dans chaque ville importante, un service administratif du STO, dépendant d'une Feldkommandantur, était chargé de gérer les dossiers et de la désignation des « déportés du travail ». [Ref.↑]


Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric

Date de création : Avril 2014    Dernière modification : 20.04.2014    Avancement : Image:Bullgreen.gif [Fignolé]