GILDAS Louis - Faits divers en Bretagne - 2e saison - GrandTerrier

GILDAS Louis - Faits divers en Bretagne - 2e saison

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GILDAS (Adolphe), Faits divers en Bretagne - 2e saison, Montagnes noires, Rennes, 2019, ISBN N/A
Titre : Faits divers en Bretagne - 2e saison
Auteur : GILDAS Adolphe Type : Livre/Brochure
Edition : Montagnes noires Note : Chroniques radiophoniques sur France Bleu Breizh Izel
Impression : Rennes Année : 2019
Pages : - Référence : ISBN N/A

[modifier] Notice bibliographique

Couverture

Ce livre, après un premier tome (ou saison) en 2018, rassemble les chroniques radiophoniques de 2018-2019 sur France Bleu Breizh Izel composées et lues par le journaliste Louis Gildas, et consacrées aux affaires criminelles des siècles derniers en Bretagne.

La quatorzième chronique de cette deuxième saisie, avec comme sujet une affaire gabéricoise - et non pas vraiment elliantaise comme le laisse supposer son titre - datée de 1930, a été diffusée quotidiennement sur l'antenne pendant la semaine du 17 septembre 2018 :



L'affaire a été longuement traitée par les journaux locaux de l'époque (L'Ouest-Eclair, La Dépêche de Brest, Le Petit Breton).


Autres lectures : « L'assassinat crapuleux d'un casseur de pierres à Niverrot, journaux de 1930-31 » ¤ « Village du Niverrot » ¤ « Divers faits divers à Ergué-Gabéric, journaux locaux 1930 » ¤ 

[modifier] Extraits

14. Crime crapuleux à Elliant. Page 119.

Fañch Gourmelen, un ouvrier agricole d'Elliant est retrouvé un jour d'octobre 1930, mort dans un champ de pommes de terre appartenant à son patron Jean-Louis Quéméré. Que c'était-il passé ?

Le dimanche 12 octobre, sur le coup de 16 h 30, on retrouva le cadavre de Fañch Gourmelen aux confins des communes d'Elliant et d'Ergué-Gabéric. Fañch Gourmelen, ouvrier agricole de 55 ans était employé depuis trois semaines à l'arrachage des patates sur la propriété de Jean-Louis Quéméré. Comme cela se pratiquait à l'époque le journalier était nourri et logé et à l'issue de sa mission il devait être payé en sac de pommes de terre. François Gourmelen que tout le monde appelait Fañch était un homme sobre comme un chameau, ce qui dans la corporation des ouvriers agricoles était une qualité rare. Ce jour-là son patron, étonné de ne pas le voir venir à la ferme pour la collation de quatre heures, partit à sa recherche et le trouva étendu sur le dos, inerte le visage ensanglanté. Pensant à un accident, Jean-Louis Quéméré tenta de le ranimer mais il dut se rendre à l'évidence Fañch était raide mort? En examinant plus avant le cadavre, Quéméré constata que Gourmelen portait une blessure profonde au côté gauche du crâne, une autre à la nuque ainsi que plusieurs lésions à la face. La houe avec laquelle le malheureux est retrouvée près de lui indemne de toute trace de sang. Ce n'était donc pas l'arme du crime [1].

 

pages 125-126

Et Lizen de qui était-il la victime ? De la société ? À l'époque on ne parlait pas de ça, mais après une enfance malheureuse, il eut la volonté e réussir quelque chose. À 17 ans il quitte la Bretagne pour la Normandie devient ouvrier verrier rencontre une jeune femme, tombe dans les affres de la justice pour une affaire de vols et la jeune fille ne souhaite pas poursuivre une relation avec un repris de justice. Furieux il revient alors en Bretagne avec un projet fort : acheter un revolver pour régler le compte de la jeune femme. Pas d'argent pour l'arme, pas d'argent pour le voyage, pour Lizen, la solution, si l'on peut dire, tuer Gourmelen.

Vinrent les témoins de moralité, pas vraiment défavorables à Lizen, ils parlent de lui comme quelqu'un d'adroit et de courageux. De Tanguy, son patron Bourbigot déclare : « Qu'il soit condamné ou non, je le reprendrai à mon service ... C'est un bon garçon. »

Parole au ministère public qui demande une sanction exemplaire. « Il faut débarasser la société de Lizen », martèle-t-il tout en soulignant que Yanguy n'a été dans cette affaire qu'un objet entre les mains de Lizen. Plaidoirie de Me Jade pour Lizen qui met en avant l'enfance malheureuse de son client. Pour Tanguy, Me Alizon soutint qu'il fut complice certes, mais à son corps défendant. « Par peur de Lizen », martèlera-t-il. Après une longue délibération Lizen est condamné à quinze ans e prison, quant à Tanguy, il est acquitté.


[modifier] Annotations

  1. Lors de l'enquête Lizen donne un témoignage différent : en faisant semblant de l'aider au départ dans l'arrachage des patates, il a utilisé la houe (ou tranche) de Gourmelen pour commettre son crime. [Ref.↑]


Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric

Date de création : Septembre 2020    Dernière modification : 1.11.2020    Avancement : Image:Bullgreen.gif [Fignolé]