François Salomon Bréhier, maire (1808-1812) et avoué franc-maçon
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1 Biographie
François Salomon Bréhier est né le 20 octobre 1760 à St-Ronan, Quimper. Sa famille est originaire de la Manche. Son père Gilles Bréhier est né en 1729 à St Laurent de Cuves et épouse une Quimpéroise. Salomon Bréhier se marie le 8 février 1796 à Quimper avec Marie Frédérique Pottier née à Quimper. Ils auront trois enfants : Julien Salomon (° 1795), Auguste Salomon (° 1804), et François Achille (°1808 et décédé en 1809 Quilihouarn). |
Il décède à Mézanlez en Ergué-Gabéric le 14 février 1845 Informations généalogiques : |
2 Mandat municipal
Il est nommé maire le 26 mai 1808 par décision du préfet. Il délègue la rédaction des actes d'état civil à François Caugant qui exerçait la fonction de maire avant lui. Il est mentionné en tant que maire d'Ergué-Gabéric pour les actes du 26.04.1809, 10.05.1810, 20.03.1811, 08.05.1811 et 12.05.1812, qu'il signe personnellement de son titre de maire. Il paraphe ces délibérations d'une signature ample. Le dernier conseil signé de sa main date du 12 mai 1812. En 1809 il adresse au préfet l'état récapitulatif des moulins de la commune en précisant « la plupart de ces moulins manquent d'eau dans l'été où pour peu qu'il y ait de sécheresse ... » : article « 1809 - État des moulins à farine d'Ergué-Gabéric ». |
Louis Le Guennec, dans son « Histoire de Quimper-Corentin et son canton » (Finistère Monumental, tome III), décrit comme suit sa nomination au poste de maire d'Ergué-Gabéric :
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3 Franc-maçonnerie
Dans les bulletins de la Société d'Archéologie du Finistère de 2010 et 2011, Bruno Le Gall et Jean-Pail Péron ont présenté les débuts et l'organisation de la franc-maçonnerie à Quimper, notamment un répertoire biographique de 179 membres, dont Salomon Bréhier :
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4 Biens Nationaux
En 1793 et 1794, en tant que commissaire expert nommé pour l'estimation des Biens Nationaux confisqué à l'église et aux émigrés, il procède à l'inventaire des biens suivants :
En 1796 il est lui même bénéficiaire de la vente aux enchères du presbytère pour 1790 francs : « 1796 - Vente du presbytère » ¤ . Le bâtiment sera revendu en 1811 pour 4000 francs à la commune pour loger le prêtre desservant qui entretemps payait un loyer grâce à une quête : « Séance du conseil municipal de 1811 » ¤ . L'acquisition municipale sera financée par une « imposition extraordinaire sur les années 1812 et 1813 ». |
Il choisira comme domicile le manoir de Mezanlez qu'il a sans doute acheté au citoyen Marc Glinec de Quimper (« 1795 - Vente du manoir et des propriétés de Mezanlez et et Pennanmenez » ¤ ) et où il est déclaré comme propriétaire lors du recensement de 1836 (« Recensement 1836 Page 60 » ¤ ). Il y décède en 1845 Ce domicile était vraisemblablement la maison manale restaurée qu'il décrivait en 1795 dans son rapport d'expertise : « une vieille maison ditte la maison du mannoir de Mezanlez toute délabrée ... maconné en moelon, et ruine de couverture en ardoise, la dite maison dénuée de plancher et de tour ». |
5 Annotations
Thème de l'article : Biographie d'une personnalité gabéricoise. Date de création : octobre 2006 Dernière modification : 21.01.2012 Avancement : [Développé] |