François Salomon Bréhier, maire (1808-1812) et avoué franc-maçon - GrandTerrier

François Salomon Bréhier, maire (1808-1812) et avoué franc-maçon

Un article de GrandTerrier.

(Différences entre les versions)
Jump to: navigation, search
Version du 17 janvier ~ genver 2012 à 18:10 (modifier)
GdTerrier (Discuter | contributions)

← Différence précédente
Version du 17 janvier ~ genver 2012 à 21:44 (modifier) (undo)
GdTerrier (Discuter | contributions)

Différence suivante →
Ligne 11: Ligne 11:
| metier=avocat | metier=avocat
| domicile=à Quimper | domicile=à Quimper
- | actions=belle signature, biens nationaux, franc-maçon+ | actions=belle signature, biens nationaux, franc-maçon, achat et vente du presbytère
| suivant=Jérôme Crédou, maire (1812-1815 1816-1820) | suivant=Jérôme Crédou, maire (1812-1815 1816-1820)
| precedent=François Caugant, maire (1806-1808 1815) | precedent=François Caugant, maire (1806-1808 1815)

Version du 17 janvier ~ genver 2012 à 21:44

Catégorie : Biographies
 Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
  Image:Bullorange.gif [Développé]
§ E.D.F.
Image:PennBrasoùSmall.jpg
Personnage Politique


François Salomon Bréhier
maire d'Ergué-Gabéric
Mandats 1808-1812
Profession avocat
Domicilié à Quimper
Courant politique -
Faits marquants belle signature, biens nationaux, franc-maçon, achat et vente du presbytère
<< précédent << Liste complète des maires >> suivant >>

1 Biographie

François Salomon Bréhier est né le 20 octobre 1760 à St-Ronan, Quimper. Sa famille est originaire de la Manche. Son père Gilles Bréhier est né en 1729 à St Laurent de Cuves et épouse une Quimpéroise.

Salomon Bréhier se marie le 8 février 1796 à Quimper avec Marie Frédérique Pottier née à Quimper. Ils auront trois enfants : Julien Salomon (° 1795), Auguste Salomon (° 1804), et François Achille (°1808 et décédé en 1809 Quilihouarn).

 

Il décède à Mézanlez en Ergué-Gabéric le 14 février 1845 [1].

Informations généalogiques :

2 Mandat municipal

Il est nommé maire le 26 mai 1808 par décision du préfet. Il délègue la rédaction des actes d'état civil à François Caugant qui exerçait la fonction de maire avant lui. Il est mentionné en tant que maire d'Ergué-Gabéric pour deux actes, les 26 avril 1809 et le 3 avril 1811, qu'il signe de son titre de maire. Par contre sur le registre des conseils municipaux il paraphe la plupart des délibérations d'une signature ample. Le dernier conseil signé de sa main date du 12 mai 1812.

Sa belle signature de maire
Sa belle signature de maire

En 1809 il adresse au préfet l'état récapitulatif des moulins de la commune en précisant « la plupart de ces moulins manquent d'eau dans l'été où pour peu qu'il y ait de sécheresse ... » : article « 1809 - État des moulins à farine d'Ergué-Gabéric ».

 

Louis Le Guennec, dans son « Histoire de Quimper-Corentin et son canton » (Finistère Monumental, tome III), décrit comme suit sa nomination au poste de maire d'Ergué-Gabéric :

Dans le répertoire des notabilités en 1809, le préfet signale pour Ergué-Gagéric : « Brohier (François-Salomon). Avocat, propriétaire et maire. Revenu 4000 f. Caractère moral, attaché au gouvernement ».

Marié, on ne connaît pas le nombre de ses enfants, qui sont en bas-âge. Âgé de cinquante ans, il réside à Quimper, mais comme il est l'un des principaux propriétaires de la commune d'Ergué-Gabéric, qui n'est éloignée que d'une petite demi-lieue de la ville de Quimper et que, d'ailleurs, on n'eût trouvé personne dans cette commune à qui on pût confier son administration, le préfet s'est décidé à l'en nommer maire, place qu'il remplit « avec zèle », ce zèle n'avait, il faut croire, rien d'outré car le membre de phrase ci-dessus a été barré après réflexion et remplacé par : « il est instruit ».

3 Franc-maçonnerie

Dans les bulletins de la Société d'Archéologie du Finistère de 2010 et 2011, Bruno Le Gall et Jean-Pail Péron ont présenté les débuts et l'organisation de la franc-maçonnerie à Quimper, notamment un répertoire biographique de 179 membres, dont Salomon Bréhier :

23. - Bréhier, François Salomon Marie

8 décembre 1753, Quimper, Saint-Julie, - 1845 [1].

Avocat.

(1) « Cursus maçonnique » :

Initié à La Parfaite Union, il est qualifié de second cadet et maître bleu en 1785 et 1787.

(2) « Vie profane ou civile » :

Fils de Gilles Bréhier (n° 24), négociant, et de Jeanne Vincent, il devient procureur (avoué) au présidial. En 1790, toujours procureur au présidial, il habite rue Neuve et est imposé 13 livres 10 sols à la capitation. En septembre 1793, il se déclare avoué auprès du tribunal du district de Quimper. Par arrêté du directoire du district du 28 septembre 1794, il devient expert pour l'estimation des domaines nationaux. En floréal an VII (mai 1799), il est nommé par la municipalité commissaire de police et prête le serment de « haine à la royauté et à l'anarchie et d'attachement et de fidélité à la République ».

 

Le 8 février 1796, il épouse à Quimper Marie Frédérique Pottier. Dès l'an III (1794-1795) et jusqu'en 1809 au moins, il apparaît comme notaire public et homme de loi à Quimper. En 1807, il est domicilié place Saint-Corentin. En 1809, il est nommé maire d'Ergué-Gabéric : c'est l'un des principaux propriétaires fonciers de la commune. Le préfet Miollis note qu'il remplit ses fonctions avec zèle.

Sources : Bibl. nat. france, FM² 360-361 ; Arch. mun. Quimper, 4 D Qui-1, f° 2, 1 E 109, registre des mariages de Quimper (1796), GG 34, BMS Saint-Juilien (1753), 23 J 45..

Modèle:BrehierFrancsMaçons

4 Biens Nationaux

En 1793 et 1794, il procède en tant que commissaire expert pour les Biens Nationaux à l'inventaire des biens suivants :

 

En 1796 il est lui même bénéficiaire de la vente aux enchères du presbytère pour 1790 francs : « 1796 - Vente du presbytère » ¤ . Le bâtiment sera revendu en 1811 pour 4000 francs à la commune pour loger le prêtre desservant qui entretemps payait un loyer grâce à une quête : « Séance du conseil municipal de 1811 » ¤ .

Il choisira comme domicile le manoir de Mezanlez qu'il a sans doute acheté au citoyen Marc Glinec de Quimper (cf « 1795 - Vente du manoir et des propriétés de Mezanlez » ¤ ) et où il est déclaré comme propriétaire lors du recensement de 1836. Il y décède en 1845 [1].

5 Annotations

  1. Arbre Geneanet NLegrand : décès de François Salomon Bréhier le 14 février 1845 à Mézanlez en Ergué-Gabéric. [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2]


Thème de l'article : Biographie d'une personnalité gabéricoise.

Date de création : octobre 2006    Dernière modification : 17.01.2012    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]