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Sommaire

La formulation de 39 énigmes non encore éclaircies dans les écrits de Jean-Marie Déguignet avait été démarrée par Norbert Bernard en 2002, dans l'attente de propositions de réponses ... pour enrichir les annotations de l'Intégrale des Mémoires du paysan bas-breton.

Nous complétons et soumettons donc ici ces séries de questions à la perspicacité de nos lecteurs et aux visiteurs de ce site. Devant la difficulté des recherches des bios des personnes mentionnées, des citations d'auteurs, des évènements historiques, des expressions ... on ne peut que constater la profondeur de l'érudition de Jean-Marie Déguignet.

 

Et certaines des trouvailles ont déjà permis de corriger les transcriptions de certains passages des manuscrits, soit par exemple la question 18 où derrière Benjamin Jonos se cache le juif voyageur Benjamin Jonas de Tudèle.

À ce jour 28 propositions de réponses ont été rédigées pour un total de 40 énigmes formulées.

Une prime spéciale sera décernée à celui qui apportera des éléments de réponses pour l'énigme n° 19.

1 Énigmes « Évènements »

  • ÉNIGME 1 : L'auteur raconte que le dieu Mithra serait né à Bethléem.
Question :

JM Déguignet raconte que le dieu Mithra serait né à Bethléem. Sur quoi peut-il appuyer ce propos ? [...]

Réponse(s) :

La naissance de Mithra était célébrée le 25 décembre aussi comme celle de Jésus, et de nombreuses similitudes ont existé entre le Mithraisme et le Christianisme, comme le montre le texte [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|JM Déguignet raconte que le dieu Mithra serait né à Bethléem.

Extrait : « Eh bien, le dieu Mithra des Persans naquit aussi au même lieu, à Bethléem, que le roi des juifs devenu dieu des chrétiens. »

Sur quoi peut-il appuyer ce propos ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|La naissance de Mithra était célébrée le 25 décembre aussi comme celle de Jésus, et de nombreuses similitudes ont existé entre le Mithraisme et le Christianisme, comme le montre le texte ci-dessous.

« Mithra:

First appears as an Aryan sun-god in Sanskrit and Persian literature circa 1400 BCE. The cult was introduced into the Roman empire in the 1st century BCE.

Mithra was:

  • born of a virgin in a stable on the winter solstice--frequently December 25 in the Julian calendar (the emperor Aurelian declared December 25 to be the official birthday of Mithra, circa 270 CE)--attended by shepherds who brought gifts; worshiped on Sundays;
  • shown with a nimbus, or halo, around his head;
  • said to take a last supper with his followers when he returned to his father;
  • believed not to have died, but to have ascended to heaven, whence it was believed he would return at the end of time to raise the dead in a physical resurrection for a final judgement, sending the good to heaven and the wicked to hell, after the world had been destroyed by fire; to grant his followers immortal life following baptism.

The emperor Constantine was a follower of Mithra until he declared December 25 the official birthday of Jesus in 313 CE and adopted the cult of Christianity as the state religion ».

}}
  • ÉNIGME 2 : Il prétend que la cause de sa grande mémoire est une blessure à la tête, et de ce fait se compare au pape Clément VI.
Question :

Il prétend que la cause de sa grande mémoire est une blessure à la tête, et de ce fait se compare au pape Clément VI (pape à Avignon de 1342 à 1352), qui aurait été blessé à la tête. Que sait-on de cette blessure de Clément VI ? [...]

Réponse(s) :

Lors d'une bagarre de jeunesse pour les faveurs d'une jeune femme, son ami Buridan aurait frappé violemment le futur pape à la tête. Celui-ci, "perdant tout son sang, en aurait eu le cerveau purgé, et aurait de ce fait acquis une fabuleuse mémoire" [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Il prétend que la cause de sa grande mémoire est une blessure à la tête, et de ce fait se compare au pape Clément VI (pape à Avignon de 1342 à 1352), qui aurait été blessé à la tête.

Extrait : « Cependant, si cette inconsciente abeille me causa tant de maux et de désagréments, elle contribua à faire développer mes facultés mentales d'une façon extraordinaire que la science phrénologique explique fort bien du reste. L'histoire nous parle d'un pape Clément VI si je ne me trompe, à qui arriva en sa jeunesse le même accident qu'à moi, ou du moins eut la tempe gauche trouée comme la mienne. Et de là vint qu'il eut un esprit supérieur en son temps. »

Que sait-on de cette blessure de Clément VI ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Clément VI (1292-1352), d'origine française (Pierre Roger), 4e pape d'Avignon

Pierre Roger est né à Rosiers d’Egletons (diocèse de Tulle) en 1292 d’une famille de petite noblesse. A l’âge de 10 ans, il devient novice à la Chaise-Dieu. Destiné à la vie monastique, il est surtout remarqué par sa prodigieuse mémoire, ses facilités d’expression et la justesse de son jugement. L’abbé de La Chaise-Dieu l’envoie étudier à la Sorbonne en 1307, alors qu’il n’a encore que 15 ans.

Il y fait des études de philosophie, de théologie et sans doute de droit. Il est fait docteur en théologie en 1323 avant d’avoir achevé le curriculum complet. Ordonné prêtre, il se fait remarquer pour ses talents oratoires. Nommé Proviseur à la Sorbonne, il y enseigne jusqu’en 1327. C’est à cette époque qu’il se lie d’amitié avec le Cardinal de Mortemar (également du Limousin), ainsi qu’avec le fils du roi, le futur Jean le Bon, et avec le fils du roi de Bohême, le futur empereur Charles IV.

Il se lie également avec le futur philosophe Jean Buridan, célèbre pour son paradoxe dit de "L'âne de Buridan". L'anecdote est rapportée dans une lettre de 1406 du Père Chartreux Henri de Kalkar (Bulletin de la société d'histoire de Paris et d'Ile de France, Vol. 2, 1875, p.101).

Elle explique un des sophismes de Buridan:
- Tu quare percussisti papam?
- Parter, papam percussi, sed non percussi papam".
(- Toi, pourquoi as tu frappé le pape ? - Père, j'ai frappé un pape, mais je n'ai pas frappé le pape".)

Buridan prétend en fait avoir frappé Pierre Roger avant que celui-ci soit pape.

Dans la version de Buridan, Pierre Roger a été un de ses jeunes "disciples". Les deux hommes se seraient disputés les faveurs d'une jeune femme, et Buridan aurait frappé violemment le futur pape à la tête. Celui-ci, "perdant tout son sang, en aurait eu le cerveau purgé, et aurait de ce fait acquis une fabuleuse mémoire".

Des années plus tard, le pape Clément VI, recevant une liste d'universitaires parisiens "proposés pour des bénéfices", aurait demandé: "mais où est mon ami Buridan? Ce dernier s'était, dit-on, inscrit en dernier, "par humilité devant le pape"... Clément convoque alors Buridan à Avignon, et lui demande donc, sans doute avec malice: "Tu, quare percussisti papam?"

La réponse de son ancien congénère dut lui plaire, puisque, selon Kalkar, Clément VI "condamna" Buridan à "rester à Paris pour y jouir de ses bénéfices".

Bon, on sait que Buridan se plaisait à agrémenter sa vie de multiples légendes, notamment à propos de conquêtes féminines. Et il y a peu de chances que Pierre Roger ait été un "disciple": Les deux hommes ont le même âge ; Roger est entré à l'université à 15 ans, déjà repéré pour ses capacités exceptionnelles. Si les deux hommes ont enseigné la philosophie au même endroit et dans les mêmes années, le futur pape s'est tourné vers la théologie quand Buridan adoptait le scepticisme religieux. Et si les deux hommes sont décrits comme des personnalités particulièrement brillantes du Paris de leur époque, fréquentant tous deux les milieux intellectuels et les "fils de rois", Pierre Roger a toujours un temps d'avance: Par exemple, il est recteur de l'université de Paris jusqu'en 1327... Jean Buridan n’accède à la même charge que l'année suivante.

Par contre, il est vraisemblable qu'ils aient été "Condisciples", à la fois rivaux et respectueux l'un de l'autre. Et tous eux sont réputés pour leur talent en matière de scolastique, et pour leurs liens galants supposés avec des femmes influentes de la cour.

De même, on peut imaginer que la rivalité entre un intellectuel sceptique et un pape ait retenu l'attention de Déguignet ...

}}
  • ÉNIGME 3 : Il rapporte que le roi de Bavière est venu à Lyon en 1857 suivre les manoeuvres de l'armée française.
Question :

Il rapporte que le roi de Bavière est venu à Lyon en 1857 suivre les manœuvres de l'armée française. Était-ce la seule raison de son détour sur Lyon ? [...]

Réponse(s) :

En juin 1857 Maximilien II roi de Bavière, en visite à Paris, accompagne Napoléon III dans une revue militaire à Longchamp. [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Il rapporte que le roi de Bavière est venu à Lyon en 1857 suivre les manoeuvres de l'armée française. Était-ce la seule raison de son détour sur Lyon ?

Extrait : « Enfin, au bout de deux mois de garnison, notre tour était venu de remonter au camp. Mais cette fois, il s'agissait de prendre ce camp à l'assaut, de chasser ceux qui se trouvaient [là] pour prendre leur place. Ce grand assaut, le vieux bossu le donnait en l'honneur du roi de Bavière2, qui se trouvait alors à Lyon, pour faire voir [à] ce bon roi comment les Français savaient se battre entre eux aussi bien que contre les ennemis de la France. C'était dans les premiers jours de juillet. »}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Le 4 juin 1857, « L'Empereur passe en revue l'infanterie de sa garde, du génie et des régiments d'artillerie à pied sur le nouveau terrain de courses de Longchamp. »

« L'empereur accompagné du roi de Bavière [Maximilien II, de visite à Paris] est arrivé à cinq heures, par l'angle le plus rapproché de Saint-Cloud. Il était suivi d'un nombreux état-major, dans lequel figuraient en première ligne les aides de camp et officiers d'ordonnance du roi de Bavière.[…] A 7 heures et un quart, les troupes regagnaient leurs quartiers. »

(Moniteur universel du 5 juin 1857)

}}
  • ÉNIGME 4 : Il rapporte les propos d'un ancien marin selon lequel en 1870, un navire français aurait refusé d'affronter un navire allemand.
Question :

Il rapporte les propos d'un ancien marin selon lequel en 1870, un navire français aurait refusé d'affronter un navire allemand sur les côtes bretonnes. Où se situa réellement cet épisode ? Quels furent les navires en question ? [...]

Réponse(s) :

???

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|JMD rapporte les propos d'un ancien marin selon lequel en 1870, un navire français aurait refusé d'affronter un navire allemand sur les côtes bretonnes.

Extrait : « Si, pendant la guerre de 1870, un camarade, un ancien quartier-maître, m'a dit qu'il avait voyagé durant toute cette guerre sur les côtes d'Armorique. Un jour, un navire allemand vint à passer près d'eux, et alors l'officier en second allait se préparer à l'attaque, mais le commandant supérieur l'en empêcha, seulement [lorsqu'il] fut hors de portée de canon, il commanda de lui envoyer un boulet, puis se dépêcha de filer à toute vapeur vers les côtes d'Armorique où il entra se cacher dans l'embouchure d'une rivière. Mais les habitants vinrent les huer et les siffler, les traitant de fainéants, de traîtres et de lâches, leur enjoignant de quitter cette rivière où ils iraient chercher des canons pour les couler. Alors ce brave commandant retourna voguer sur l'océan, mais ne rentra en France que lorsque tout fut terminé. »

Où se situa réellement cet épisode ?

Quels furent les navires en question ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
}}
  • ÉNIGME 5 : Il fait mention d'agitation en Italie en 1902.
Question :

Il fait mention d'agitation en Italie en 1902. Que s'est-il passé ? [...]

Réponse(s) :

???

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|JMD fait mention d'agitation en Italie en 1902.

Extrait :

« Mais cependant que les producteurs espagnols, lassés sans doutes de toujours produire et fabriquer pour les canailles, bandits et voleurs, se révoltent contre les grands voleurs3(*). Mais voilà le malheur, en Espagne, comme ailleurs, on entretien une grande armée, des gendarmes et des policiers, non pour combattre contre l'étranger mais pour défendre les grands coquins et leurs biens volés, contre ceux qui ont fourni tous ces biens et qui en réclament au moins leur part. Et ces soldats, gendarmes et policiers, frères des ouvriers volés, marchent sur eux avec plus de bravoure, plus d'enthousiasme et plus de férocité que sur les étrangers. C'est infâme, mais c'est horrible. Et il en est ainsi dans toutes les puissances. Chez nous à la moindre manifestation chez un groupe d'ouvrier quelconque, on envoie immédiatement sur lui des gendarmes, des bataillons et des escadrons. Et les soldats de ces bataillons et de ses escadrons, qui hier encore étaient parmi ces ouvriers et parmi lesquels ils seront demain, se font un devoir et un honneur de tirer sur ces malheureux qui réclament justice au lieu de tourner leurs armes contre ceux qui les poussent à commettre ces infamies. Cependant les ouvriers espagnols tiennent toujours et luttent sérieusement et contre les patrons et contre l'armée ; il y a tous les jours des morts et des blessés des deux cotés. Cela prend vraiment toutes les proportions d'une révolution sociale pour peu que ça continu, les capitalistes et l'armée seront forcés de capituler. Et voici que les Italiens, jaloux de leurs confrères d'Espagne, commencent à se mettre en mouvement. »

Que s'est-il passé ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
}}
  • ÉNIGME 6 : Il cite une crise touchant les ateliers nationaux en juillet 1902.
Question :

Il cite une crise touchant les ateliers nationaux en juillet 1902. Quels furent les tenant et aboutissant de cette affaire ? [...]

Réponse(s) :

Normalement les Ateliers Nationaux n'ont existé que quelques mois en 1848. [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|JMD cite une crise touchant les ateliers nationaux en juillet 1902.

Extrait :

« Ces mêmes députés qui promettaient dernièrement encore du travail, du pain et du beurre aux ouvriers, viennent d'en congédier 8.000 des ateliers nationaux parce que la caisse budgétaire est vide, dilapidée par les innombrables budgétivores, voraces et inutiles. »

Quels furent les tenant et aboutissant de cette affaire ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Normalement les Ateliers Nationaux n'ont existé que quelques mois en 1848. Le 27 février, trois jours après l'instauration de la IIème République, le nouveau gouvernement, sous la pression de Louis Blanc, décide d'ouvrir des Ateliers nationaux destinés à résorber le chômage en employant des ouvriers sans travail. Ils seront dissous le 21 juin 1848, entraînant une insurrection sanglante.
}}
  • ÉNIGME 7 : À la suite de l'expulsion des soeurs, il fait allusion au procès d'un colonel de Saint-Rémy.
Question :

À la suite de l'expulsion des soeurs, il fait allusion au procès d'un colonel de Saint-Rémy. Où cela se passait-il ? Qui était ce colonel (biographie, dates) ? [...]

Réponse(s) :

Le lieutenant colonel de Saint Rémy, commandant du 2e régiment de chasseurs refuse d'expulser les religieuses de l'école de Lanoué près de Pontivy. [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|À suite de l'expulsion des sœurs, il fait allusion au procès d'un colonel de Saint-Rémy.

Extrait :

« Un certain colonel de Saint-Rémy, un nom privilégié, vient de passer devant un conseil de guerre pour refus d'obéissance à des ordres supérieurs. Jugé « par ses pairs, il a été condamné à... 24 heures de prison » ; si c'eût été un simple soldat, il n'aurait pas été [jugé] « par ses pairs », mais par des supérieurs qui l'auraient condamné à être fusillé immédiatement. Et les cléricaux nationalistes ont applaudi à l'acquittement de ce rebelle parce qu'il est catholique, comme ils avaient applaudi à la condamnation de l'innocent Dreyfus parce que celui-là était israélite. Il est curieux de lire le réquisitoire et les plaidoyers de ce jugement. Dans le réquisitoire il [est] dit : « Préfet vous requiert d'exécuter de suite réquisition, mettez votre escadron en route le plus tôt possible. » Puis le général qui donna cet ordre dit pour la défense du colonel que « j'estime que la transmission faite par moi de la réquisition ne constituait pas un ordre. » Et là-dessus, ce bon général se livre à une véritable folie de rhétorique semblable à tous ces officiers d'état-major lors de l'affaire Dreyfus, pour essayer de prouver qu'un ordre donné par lui n'était pas un ordre, et que le colonel de Saint-Rémy avait eu raison d'obéir à sa conscience plutôt qu'à cet ordre trois fois réitéré. Donc, il fallait acquitter ce grand Saint-Rémy coupable seulement d'avoir obéi à sa conscience catholique plutôt qu'aux ordres d'un gouvernement qui l'a fait colonel et l'a décoré pour le servir avec dévouement et fidélité. Cependant, ce vieux saint de trente ans de services et qui a fait condamner plusieurs pauvres troupiers aux travaux forcés, et n'aurait pas hésité deux minutes pour faire fusiller un soldat qui aurait comme lui refusé d'obéir, affirme avoir réfléchi pendant quatorze heures dans des transes douloureuses pour savoir s'il devait obéir à sa conscience ou aux ordres de son général ; quatorze heures de réflexion pour un commandant d'armée devant l'ennemi, c'est un peu long. Mais ce parfait chrétien aurait dû réfléchir avant d'entrer dans la carrière des armes, en consultant les préceptes et les principes dictés par son Dieu, auquel il veut obéir avant d'obéir aux hommes. En consultant ces préceptes et principes divins, il aurait vu que le vieux Jéhovah, l'Éternel Sabaoth, créateur du ciel et de la terre et père céleste de Jésus, disait à Noé : « Celui qui répandra le sang de l'homme par l'homme, son sang sera répandu : car Dieu a fait l'homme à son image4(*). » Et ce fils Jésus disait à Pierre, qui avait tiré son épée contre les soldats qui vinrent arrêter son maître : « Remets ton épée dans le fourreau, car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée5(*). » Donc ce vieux colonel s'il avait été comme il le dit aujourd'hui rigoureusement observateur des Évangiles, n'aurait jamais dû prendre l'épée. Il est vrai que ce bon catholique galonné pourrait dire que cette épée, il ne s'en est jamais servi que pour parader sur les champs de manoeuvre, dans les rues et dans les salons ! Et maintenant ses amis, les nationalistes, congréganistes et consorts vont probablement lui offrir une épée d'honneur pour les avoir si bien défendus avec l'autre. Son défenseur a dit qu'il a agi en brave en refusant d'obéir au gouvernement qui le paie : toute bravoure mérite récompense. Ce défenseur a comparé le refus de ce colonel à celui du commandant Labordère quoique ce ne soit pas la même chose6(*). Labordère avait refusé de marcher contre le peuple, contre la France entière au profit d'un tyran, tandis [que] le Saint-Rémy a refusé de marcher contre les plus grands ennemis du peuple, de la France et de l'humanité. Les officiers français ne changent pas, toujours traîtres et lâches, et le gouvernement plus lâche encore en les laissant faire. L'affaire Dreyfus a montré au monde entier qu'une trentaine au moins de ces officiers méritaient la potence ; ils le sentaient si bien eux-mêmes que quelques uns d'entre eux se sont exécutés volontairement, voyant que le gouvernement ne voulait pas les pendre... »

Où cela se passait-il ?

Qui était ce colonel (biographie, dates) ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
L'Illustration du 13 - 09 - 1902
L'Illustration du 13 - 09 - 1902
La Liberté du 14 - 08 - 1902
La Liberté du 14 - 08 - 1902
La Liberté du 7 - 09 - 1902
La Liberté du 7 - 09 - 1902

Au cours des campagnes de rétablissement de l'ordre républicain en 1902, deux officiers refusent d'obéir. Le premier, le lieutenant colonel de Saint Rémy, commandant du 2e régiment de chasseurs refuse d'expulser les religieuses de l'école de Lanoué près de Pontivy. Puis, le commandant Le Roy Ladurie refuse d'expulser les soeurs de Douarnenez. Mis aux arrêts en forteresse, les deux officiers sont traduits devant le conseil de guerre et condamnés.

Le Republicain N°72 du 10.09.1902 titre : "Le Cas Du Lieutenant-Colonel De Saint-Remy".

Etude LES CONSEILS DE GUERRE EN TEMPS DE PAIX ENTRE RÉFORME ET SUPPRESSION (1898-1928) Odile Roynette :

Dans l’affaire du lieutenant-colonel de Saint-Rémy, évoquée par Mona Ozouf [1], deux chefs d’accusation sont retenus : d’une part le refus d’obéissance, passible de la destitution et sanctionné par l’article 218 du Code de justice militaire, et d’autre part le refus de faire agir la force à ses ordres, qui peut entraîner, suivant l’article 234 du Code pénal, une peine de trois mois de prison au maximum. Dans sa plaidoirie, le défenseur de Saint-Rémy parvient à convaincre le conseil de guerre de Nantes de l’irrégularité de la réquisition qui aurait dû être adressée par le préfet du Morbihan au commandant d’armes de Pontivy et non au général commandant le département. Le refus d’obɩr à un ordre non légal ne pouvant être retenu, Saint-Rémy est reconnu coupable d’avoir refusé de faire agir la force à ses ordres et condamné au minimum de la peine encourue, c’est-à-dire à un jour de prison, par trois voix contre quatre [2]. Si les convictions religieuses et la liberté de conscience de cet officier expliquent bien son refus de prendre part à l’expulsion d’une congrégation religieuse, l’indulgence du conseil de guerre ne peut être attribuée à de la complaisance, mais plutôt à une application rigoureuse des règles du droit. Sorti presque indemne des griffes de la justice militaire, Saint-Rémy est d’ailleurs immédiatement rappelé à l’ordre. Un mois après sa condamnation pour le principe, il est mis à la retraite d’office par le conseil des ministres du 9 septembre 1902 [3].

Remarques :

  • [1] Cf. Mona Ozouf, L’École, l’Église et la République 1871-1914, Paris, Armand Colin, 1963, rééd. Seuil, coll. « Points/ Histoire », 1992, p. 183.
  • [2] Cf. Gaston Bouniols, La suppression des conseils de guerre, Paris, A. Pédone, 1907, p. 81. Quatre jurés auraient souhaité une peine plus forte. Mais, selon le principe de la minorité de faveur, il faut cinq voix pour que la peine envisagée soit prononcée. Dans le cas contraire, c’est la peine la plus favorable à l’accusé qui est retenue selon les règles de procédure en vigueur devant les conseils de guerre.
  • [3] Cf. Mona Ozouf, op. cit., p. 183.
}}

2 Énigmes « Personnages »

A- Personnages en démêlées avec la religion

  • ÉNIGME 8 : Janicot et Jean Blanc.
Question :

Janicot et Jean Blanc : De qui s'agit-il ? D'où vient ce surnom de Jean Blanc ? [...]

Réponse(s) :

Janicot qui voudrait dire Petit Jean était un surnom de Jean (Baptiste), et également de Jésus-Christ [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Janicot et Jean Blanc :

Extrait :

« Au XVIe siècle, ces diables allaient encore se loger par légions dans le corps des individus, et étaient plus difficiles à chasser qu'au temps du Nazaréen. Quand les exorcistes les invitaient au nom de Jésus-Christ de déguerpir du corps d'un possédé, le chef de la légion répondait : "Moi et mes amis, nous nous moquons de votre Janicot." C'était le nom que ces diables donnaient alors à J. Ch. et quelquefois celui de Jean Blanc. »

De qui s'agit-il ?

D'où vient ce surnom de Jean Blanc ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Deux extraits
  • oeuvre_de_clement_le_romain.pdf sur misraim3.free.fr/gnosticisme/ :

« Les récits de la naissance et de l'enfance de Jean et de Jésus sont d'ailleurs, dans ce IIIe Evangile (Saint Luc), on a déjà eu l'occasion de le souligner, mêlés assez inextricablement et il n'est pas étonnant que des confusions aient été faites entre les deux, non seulement dans le Coran, mais dans diverses traditions populaires, comme en pays basque, où Jésus, au moyen Âgé et jusqu'au XVIe siècle, était appelé Janicot, c'est à dire "le petit Jean", notamment par des femmes qui furent poursuivies comme sorcières.


  • Robin Hood and the Witches by Dr Michael D Magee :
}}
  • ÉNIGME 9 : Anna Lee et les Saker.
Question :

Anna Lee et les Saker : Quelle était cette secte ? Et que sait-on de cette Anna Lee ? [...]

Réponse(s) :

Ann Lee (1736 – 1784) est la fondadrice de le Société Unie des Croyants en la Seconde Apparition du Christ, connue sous le nom de Shakers. [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Anna Lee et les Saker :

Extrait (page 478) :

« Ces dieux, disaient-ils, leur dictaient des lois auxquelles les hommes devaient obéir ou bien ils seraient punis, non seulement en ce monde, mais encore dans un autre et cela durant l'éternité. Ainsi firent Confucius, Çakya-Mouni, Zoroastre, Oziris, Numa Pompelius, Moïse, Jésus, Mahomet, et plus près de nous, en ce siècle, dit siècle de lumière, là-bas en Amérique, un certain Schmit, fondateur des Mormons, et Anna Lee, fondatrice des Sakers, et Alan Kardec l'inventeur du spiritisme et tant d'autres encore. »

Quelle était cette secte ?

Et que sait-on de cette Anna Lee ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Wikipedia :

Mother Ann Lee (29 February 1736 – 8 September 1784) was the founder of the United Society of Believers in Christ’s Second Appearing, or Shakers. During the 1770s she emigrated from England to the Manor of Rensselaerswyck, Albany County, New York; today Colonie; to avoid persecution. The method of worship she and others followed was one of ecstatic dancing or "shaking", which dubbed them as the Shaking Quakers. After reaching the New World, they were known as Shakers. She was born in Manchester, England and died in Watervliet, New York, USA.

Under her leadership, beginning in 1772, the rejection of sexual relations, and their work ethic for which they have ever since been known, began to typify the Shaker society. Shakers did not reject marriage, they actually blessed marriage because they realized that without it the Shaker faith could not continue. Shakers believed in continuing their way of life through a conversion process.

}}
  • ÉNIGME 10 : Rossi.
Question :

Rossi : De qui s'agit-il ? [...]

Réponse(s) :

Le chanoine Lucien Rossi, né à Quimper en 1844, est considéré comme le leader de la contestation cléricale lors de la séparation des biens de l'église et de l'état [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Rossi :

Extrait :

« Vous vous vantez, messieurs, les conseillers de la commune "républicaine de Quimper" de bien administrer votre commune et vous êtes tous aux ordres de l'évêque, des curés, des frères, des soeurs et de tous les moines et jésuites qui encombrent votre belle commune "républicaine". Le tonsuré Rossi, fils d'un bandit de la Calabre qui porte la soutane pour cacher ses vices, vous ferait tous mettre à genoux devant lui si cela lui plairait. »

De qui s'agit-il ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|On trouve des évocations du chanoine Rossi dans de multiples archives, dont celles de la ville de Quimper, du diocèse, des collèges St-Yves et La Tour d’Auvergne.

Né en 1844, décédé le 03 janvier 1920 à Quimper, Lucien Rossi est partout décrit comme un homme de grande influence, catholique militant, prédicateur respecté.

Aumônier des religieuses de la miséricorde, c’est lui qui alerte et convainc, en 1896, les Pères de l’Immaculée Conception de Rennes : il a eu connaissance (« on ne sait comment ») d’un terrain disponible, favorable à l’établissement d’un collège religieux à Quimper, susceptible d’accueillir des élèves de toute la Cornouaille.

Durant toute la construction du collège Saint-Yves, il hébergera personnellement les promoteurs ; c’est lui qui déclare le commencement des travaux en 1897, et qui les coordonne.

Il préside à de nombreuses cérémonies, tant au collège (communions, processions) qu’en ville (il prononce, notamment, l’hommage aux morts de Quimper, en 1916).

Dès 1901, quand se dessine la séparation des biens de l’église et de l’Etat, le chanoine Rossi s’affiche comme leader de la contestation cléricale, mais aussi comme « propriétaire soucieux de protéger ses immeubles ».

Plus tard, en 1904, quand l’Etat organise la fermeture des écoles confessionnelles, c’est le chanoine qui organise la souscription pour permettre le rachat privé des locaux dans l’attente de jours meilleurs.

Farouchement opposé à l’édification de nouveaux « temples républicains », comme la bibliothèque, où le théâtre, il sert de modèle, selon des proches de Max Jacob, au personnage du Père Domnère, dans « Le terrain Bouchaballe ».

Enfin, le père de Lucien Rossi est signalé comme un républicain venant d’Emilie-Romagne, réfugié pour des motifs politiques car ancien « carbonaro ». Le terme « carbonari » désigne, au XIXe siècle en Italie, deux types d’organisation :

  1. Une société secrète oeuvrant, sur un mode maçonnique, pour la république et l’unification de l’Italie.
  2. C’est, à l’époque, le nom de la future « Cosa Nostra ».
}}
  • ÉNIGME 11 : Le frère de Jésus en Chine.
Question :

« le frère de Jésus en Chine» : À quoi se rapporte cette allusion ? [...]

Réponse(s) :

Hong Xiuquan (1812-1864) est un Hakka membre de la révolte des Taiping. Hong se proclame empereur du Ciel et conteste le pouvoir de l'empereur Xianfeng. Il affirme être le frère cadet de Jésus. [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|« le frère de Jésus en Chine» :

Extrait :

« Mais des nouveaux essayent encore à chaque instant de pénétrer parmi les hommes sous différents noms, mais toujours dans la peau d'un homme. Là-bas, en Chine, il en parut un, il n'y a pas bien longtemps sous le nom de Frère de Jésus. En Perse, il parut un autre à peu près en même temps, en 1855, sous le nom de Bab qui en breton veut dire, petit enfant, en Afrique il en parut un autre sous le nom de Madhy, en Amérique un autre sous le nom du Saint du dernier jour. Mais tous ont eu le sort de Jésus et de Mahomet. Cependant tous ont aussi laissé quelques disciples, lesquels espèrent bien entendu comme les disciples de tous les dieux, convertir le monde entier. »

À quoi se rapporte cette allusion ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Hong Xiuquan (chinois : 洪秀全 ; pinyin : Hóng Xiùquán) (1812-1864) est un Hakka membre de la révolte des Taiping. Hong se proclame empereur du Ciel et conteste le pouvoir de l'empereur Xianfeng.

Il eut des visions, au cours d'une maladie qui le frappa en 1837 (sans doute une dépression nerveuse), après son troisième échec aux examens pour entrer dans la fonction publique, et au cours de laquelle il fut pris de délire. Lors de ses visions, il vit un homme doté d'une longue barbe dorée, qui l'appela son fils, et lui apprit à combattre les démons, aidé par un homme plus jeune qui se présenta comme son frère aîné.

Plus tard, en 1843, après son quatrième échec, inspiré par des brochures de propagande que lui avait remis un missionnaire chinois, Liang Afa, il comprit qu'il avait vu Dieu le Père, accompagné de Jésus, et que lui, Hong Xiuquan, était le frère cadet de Jésus.

Source : Wikipedia

}}

B- Personnes ayant eut des démêlé avec la justice

  • ÉNIGME 12 : Le lieutenant Rosier.
Question :

Le lieutenant Rosier : Que sait-on de cette affaire ? [...]

Réponse(s) :

???

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Le lieutenant Rosier :

Extrait :

« À Lyon, nous n'allions [pas] à la messe, sac au dos, comme au camp, mais tous les samedis il fallait [aller] à la grande parade sur la place Belcour [sic], là où on dégradait les malheureux condamnés aux travaux forcés et aux boulets. Un samedi, nous vîmes dégrader un lieutenant tout jeune, un des plus beaux hommes qu'il fût possible de voir, il avait été condamné à mort, mais il avait [été] rappelé, et le célèbre Lachaud18(*) avait fini par lui sauver la vie : il fut condamné aux travaux forcés à perpétuité. On l'avait amené sur la place en compagnie d'autres condamnés, en grande tenue de service, képi galonné, ses épaulettes en or, ceinturon doré, sabre à gland doré et des gants blancs aux mains. Tout le monde avait les yeux fixés sur ce bel officier. Tout-à-coup, un roulement de tambour se fit entendre, aussitôt un gardien de prison s'approcha de l'officier, et d'un tour de main fit tomber tout ce bel ornement militaire et brisa en deux son sabre, jeta le tout aux pieds du malheureux qui était là maintenant avec un mauvais pantalon, une capote de corvée sans bouton et une vieille casquette écrasée. Tout cela avait été opéré comme dans un changement de décor au théâtre, on n'avait pas eu le temps de voir dégrader cinquante six autres qui se trouvaient à côté de lui, desquels il ne différait plus maintenant, sinon peut-être pour un physiologiste. Après la dégradation, on leur fit faire tout le tour de la place leur casquette à la main, pour faire la quête d'usage, l'ancien lieutenant marchait en tête, les yeux baissés et ravagés par les larmes. Cet ex-lieutenant s'appelait Rosier, il avait, disait-on, tué son capitaine en traître et par vengeance ; lui, avait soutenu qu'il l'avait tué militairement en se battant en duel, mais son système de défense fut reconnu faux, attendu que le capitaine avait été tué par-derrière. »

Que sait-on de cette affaire ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
}}
  • ÉNIGME 13 : Gamohut. Cet individu est mentionné entre un groupe de criminels et des affaires d'escroqueries.
Question :

Gamohut : Cet individu est mentionné entre un groupe de criminels et des affaires d'escroqueries. Quel fut son crime ? [...]

Réponse(s) :

Gamahut est né à Epinay-sur-Marne le 13 décembre 1861, guillotiné en 1885 pour avoir participé à l'assassinat de Mme Ballerich, veuve d'un officier de la paix. [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Gamohut :

Extrait :

« On y voit Tropmann, Pranzini, Gamohut, les vendeurs de croix, les panamistes, etc., par là, on peut voir que tous les mémoires ne sont que du sang et de la boue, comme notre belle histoire de France. »

Cet individu est mentionné entre un groupe de criminels et des affaires d'escroqueries. Quel fut son crime ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|En novembre 1884, la veuve d'un officier de la paix, madame Ballerich était assassinée chez elle 145 boulevard de Grenelle par quatre jeunes hommes dont l'aîné avait vingt ans. L'histoire n'a retenu que le nom de celui qui fut guillotiné le 24 avril 1885, un nommé Gamahut. Deux de ses complices, Errard Emile Eugène né à Paris le 22 août 1867, était garçon maçon.Abbadie furent eux aussi condamnés à la peine capitale et exécutés.Les archives de la préfecture de Police pour cette période ayant été pilonnées en 1920, nous n'avons que très peu d'éléments pour retracer l'histoire de ce crime.

Gamahut, Tiburce, Adolphe dit Champion était né à Epinay-sur-Marne le 13 décembre 1861, il avait donc 24 ans au moment de sa mort, le 24 avril 1885 à la prison de la Roquette. Son corps, transporté au cimetière d'Ivry n'ayant pas été réclamé, fut remis à la Faculté" de Médecine. D'après un rapport de police, , des journalistes ont manifesté leur mécontentement de ce que la distance qui les séparait de la guillotine ait été augmentée. On a remarqué que l'aumônier qui accompagnait le condamné l'avait tenu trop longtemps en face de l'échafaud et que l'exécuteur, Monsieur Deibler, avait mis plus de 10 secondes pour faire tomber le couperet.

Source : http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/04/09/gamahut-et-les-assassins-de-la-rue-galande.html

}}

C-Des militaires

  • ÉNIGME 14 : Laramée, ou Laraméa, L'Araméa ou La Raméa ?
Question :

Laramée, ou Laraméa, L'Araméa ou La Raméa ? Ce nom orthographié par Déguignet : Laraméa. D'où vient cette histoire ? [...]

Réponse(s) :

La Ramée est l’archétype du paysan devenu soldat. Personnage récurrent, on le retrouve chez de nombreux auteurs de langue française : Molière, Dumas, Anatole France ... Des comtes de La Ramée étaient racontés dans les casernes, pour distraire les soldats, jusqu’à la première guerre mondiale [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Laramée, ou Laraméa, L'Araméa ou La Raméa ?

Extrait :

« Mais ce n'était pas chose facile en ce temps là, sinon pendant la guerre, et seulement pour les régiments qui se trouvaient, comme on disait, avoir reçu une bonne raclée. Autrement, il fallait souvent attendre des années, et le conte du fameux Laraméa qui était resté trente ans élève caporal, était souvent raconté aux élèves caporaux. »

Ce nom orthographié Laraméa par Déguignet :

D'où vient cette histoire ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|La Ramée est l’archétype du paysan devenu soldat (napoléonien, souvent), engagé dans l’armée pour progresser socialement, mais qui a bien du mal à s’acclimater à la discipline et à la vie militaire.

La Ramée était un héros de multiples images d’Epinal, au même titre qu’un autre soldat, Fanfan La Tulipe.

Personnage récurent, sans âge, on le retrouve notamment chez Molière (spadassin dans Dom Juan), chez Dumas (gardien de geôle dans les 3 mousquetaires), Anatole France (Le mannequin d’osier), Dancourt (La femme d’intrigues), Verlaine (Romances sans paroles)… Il est encore dans Jacquou le Croquant, et dans le livret du Manon Lescaut de Puccini…

Des contes de La Ramée peuvent être retrouvés dans tous les coins de France. D’autres, plus courts, étaient racontés dans les casernes, pour distraire les soldats, jusqu’à la première guerre mondiale.

Celui où La Ramée attend 20 ans d’être nommé caporal est disponible sur le site de la BNF :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k68900m.image.r=la+ram%C3%A9e.f167.langFR.pagination

}}
  • ÉNIGME 15 : En Kabylie, il parle d'un caïd de Boussoda, ancien officier de tirailleur, qui pris la tête d'un soulèvement contre les Français.
Question :

En Kabylie, il parle d'un caïd de Boussoda, ancien officier de tirailleur, qui pris la tête d'un soulèvement contre les Français. Ce personnage est-il connu par ailleurs ? [...]

Réponse(s) :

???

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|En Kabylie, il parle d'un caïd de Boussoda, ancien officier de tirailleur, qui pris la tête d'un soulèvement contre les Français.

Extrait :

« Mais nous allions bientôt avoir affaire à ces farouches montagnards de la Kabylie. Déjà des colons français avaient été pillés, incendiés et assassinés, et d'autres furent obligés d'abandonner leurs fermes et rentrer à Sétif. Les marabouts prêchaient partout la guerre sainte. Ils venaient de La Mecque consulter le grand prophète, lequel leur avait dit que l'heure était venue de chasser les infidèles. Ils n'avaient qu'à se soulever en masse, et ces chiens de roumis s'enfuiraient épouvantés se noyer dans la mer, comme les pourceaux de Génésareth. Et tous les Kabyles crurent leurs marabouts et se soulevèrent pour pousser les roumis dans la mer ou les égorger dans les montagnes. Ils se croyaient si sûrs de leur affaire qu'un grand caïd de Boussoda, ancien officier de tirailleur décoré et pensionné, partit un des premiers se mettre à la tête du mouvement, après avoir attaché toutes ses décorations à la queue de son cheval. »

Ce personnage est-il connu par ailleurs ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
}}
  • ÉNIGME 16 : L'amiral Mathieu.
Question :

L'amiral Mathieu : Sa biographie ? [...]

Réponse(s) :

???

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|L'amiral Mathieu :

Extrait :

« Mais les nationalistes comptent encore sur cette armée pour une autre besogne que celle de la lancer contre les grévistes. L'autre jour dans une réunion de bons catholiques, le général De la Rocque et le contre-amiral Mathieu ont poussé les cris de "Vive la Saint-Barthélémy !" Ces deux hauts galonnés sont prêts sans doute à lancer leurs soldats et marins à éventrer et à fusiller tous les protestants, les juifs, les francs-maçons et les libres-penseurs. »

Sa biographie ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
}}
  • ÉNIGME 17 : Le capitaine Oltondo.
Question :

Le capitaine Oltondo : À quoi cela se réfère-t-il ? Il était capitaine de quoi ? [...]

Réponse(s) :

Il pourrait bien s'agir du Capitaine Otondo, qui deviendra rapidement amiral, et qui aborde vers 1679 la côte de Basse-Californie, au Mexique (où il reste un "fameux" personnage historique*), pour former une nouvelle colonie qui deviendra la ville actuelle de La Paz. [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Le capitaine Oltondo :

Extrait (page 715) :

« Bon pêcheur aussi celui-là, et ses amorces valent mieux que celle de ce fameux capitaine Oltondo. »

À quoi cela se réfère-t-il ?

Il était capitaine de quoi ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Il pourrait bien s'agir du Capitaine Otondo, qui deviendra rapidement amiral, et qui aborde vers 1679 la côte de Basse-Californie, au Mexique (où il reste un "fameux" personnage historique*), pour former une nouvelle colonie qui deviendra la ville actuelle de La Paz.

L'expédition d'Ysidro Otondo y Antillon a deux vocations :

- La première, politique, est financée par le vice-roi d'Espagne au Mexique. Il s'agit d'explorer la mer de Cortès (actuel golfe de Californie) et de s'implanter sur les terres attenantes. En ne poursuivant pas son exploration au nord, Otondo se trompe une première fois, puisqu'il baptise la péninsule de Basse-Californie "Iles Carolines". - La seconde est religieuse. Otondo est accompagné de missionnaires de la Compagnie de Jésus, dont le but est de fonder des missions et d'évangéliser les autochtones. Ils participent pour une bonne part au financement de l'expédition via des dons levés en Espagne. Le plus célèbre de ces missionnaires, Eusebio Kino poursuivra toute sa vie l'évangélisation des indiens de Basse-Californie, du Texas et de l'Arizona.

Otondo construit donc le premier fortin, accompagné d'une église et d'une mission, au sud de la péninsule. L'idée est d'évaluer la possibilité de multiplier ces implantations. C'est une suite de déconvenues : l'expédition est incapable d'assurer sur place sa subsistance, après plusieurs ravitaillements au Mexique, Otondo épuise les fonds royaux (225000 dollars), puis les "fonds pieux des Californies". La sécheresse sévit. La chasse et la pêche sont insuffisantes. Notamment, les expéditions de ravitaillement sur le cours des rivières locales ne donnent rien (de même que les tentatives de découverte d'huitres perlières pour prolonger le financement). Finalement, la colonie est abandonnée en 1683. La même année, les pirates prennent Vera Cruz, et il faudra donc des années, et toute la ténacité des missionnaires, pour que ces régions soient finalement colonisées.

(*: de nombreuses rues, places, écoles, portent son nom)

}}

D- Divers personnages

  • ÉNIGME 18 : Benjamin Jonos.
Question :

Benjamin Jonos : Qui était-ce ? [...]

Réponse(s) :

Benjamin Jonas, rabbin espagnol, né à Tudèle en Navarre au commencement du XIIe siècle, mort en 1173. Auteur de "Voyages de Rabbi Benjamin, fils de Jona de Tudèle, en Europe, en Asie et en Afrique, depuis l'Espagne jusqu'à la Chine" [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Benjamin Jonos :

Extrait (page 133):

« La femme de Loth, selon Benjamin Jonos qui la vit au 12e siècle, n'était pas complètement morte, puisque quand les animaux allaient la lécher et diminuaient ainsi sa taille, elle reprenait sur le champ ses formes ordinaires et tous les mois elle avait ses lunies) comme les autres femmes, seulement elle ne devait pas s'amuser beaucoup dans cette position. »

Qui était-ce ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Wikipedia :

« Benjamin de Tudèle, rabbin espagnol, né à Tudela en Navarre au commencement du XIIe siècle, mort en 1173.

Il désirait visiter toutes les synagogues connues du monde pour décrire les mœurs et les cérémonies de chacune. On ne sait de lui que ce qu'il relate dans son récit de voyage. Il quitte la Castille vers 1160 pour y revenir vers 1173. »


Voltaire, Lettres chinoises, indiennes et tartares, à M. Pauw, par un bénédictin :

« Plusieurs curieux en avaient fait autant avant lui, et entre autres le fameux juif Benjamin Jonas, natif de Tudèle dans la Navarre au 12e siècle. Non seulement Benjamin avait reconnu les premiers étages de cette tour, mais il contempla longtemps la statue de sel en laquelle Edith, femme de Loth, fut changée ; et il remarqua, en naturaliste attentif, que toutes les fois que les bestiaux venaient la lécher, et diminuer par là l'épaisseur de sa taille, elle reprenait sur-le-champ sa grosseur ordinaire. »

}}
  • ÉNIGME 19 : La « grande dame », Louise Thorey, qui lui tient lieu de buraliste à Pluguffan.
Question :

La « grande dame », Louise Thorey, qui lui tient lieu de buraliste à Pluguffan. Malgré ces nombreux renseignements nous n'avons pas réussi à l'identifier. [...]

Réponse(s) :

???

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|La « grande dame », Louise Thorey, qui lui tient lieu de buraliste à Pluguffan.

Extrait :

« [...] j'en trouvai une qui me donnait de longs renseignements sur sa vie passée et même sur son existence actuelle. Elle était restée sans emploi à Lorient, n'ayant pas voulu suivre ses derniers maîtres en Angleterre.

« Quand nous eûmes fait connaissance, je lui dis que ce n'était pas possible qu'une grande dame comme elle voulut venir comme bonne chez un pauvre paysan comme moi et cela pour aller habiter parmi les sauvages de la montagne. Elle me dit alors qu'elle était aussi une ancienne paysanne ayant cultivé la terre comme fermière mais qu'après la mort de son mari elle vendit tout et alla servir comme femme de chambre et ensuite comme cuisinière chez les grands seigneurs, mais qu'elle en avait assez de ces seigneurs là et surtout des grandes villes... Puis elle me dit qu'elle était assez riche maintenant pour vivre indépendante si elle voulait, sans compter que son père qui avait alors quatre-vingts ans, lui laisserait encore beaucoup de bien qu'il possédait à Arcis-sur-Aube. »

[...]

« [...] elle m'avait montré des certificats, tous excellents, de toutes les grandes maisons où elle avait servi, elle m'avait montré son extrait de naissance, son contrat de mariage et les titres de propriété de son père dont elle était maintenant fille unique, car son frère, lieutenant aux chasseurs d'Afrique, venait de mourir. »

[...]

« Ma grande dame, qui s'appelait Louise Thorey... »

[...]

« Vous me connaissez maintenant par mes nombreux certificats, provenant la plupart des plus grandes notabilités de France, il y en a un même qui vient de Jules Grévy, président de la République.»


Malgré ces nombreux renseignements nous n'avons pas réussi à l'identifier. Thorey semblerait être le nom de son mari, car on ne trouve aucun Thorey officier dans les différents régiments de chasseurs d'Afrique dans ces années-là. De même il n'apparaît pas qu'elle ait été au service de Grévy alors que ce dernier était président. Toutes informations sur les propriétés personnelles de Grévy (château, hôtel particulier, maison de chasse, chalet, etc.) nous intéressent donc.}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
}}

3 Énigmes « Peuplades »

  • ÉNIGME 20 : Les Boutocoudos
Question :

Jean-Marie Déguignet cite des peuples, peuplades ou tribus que nous n'avons pu identifier :

« des Boutocoudos, sans passé, sans histoire, que des missionnaires viennent évangéliser »

Réponse(s) :

Le nom de "Botocudos" a été attribué par les portugais à la fin du XVIIIe siècle aux groupes indigènes qui utilisaient des parures auriculaires et labiales en forme de rondelle ("botoque" en portugais). [...]

 
 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Le nom de "Botocudos" a été attribué par les portugais à la fin du XVIIIe siècle aux groupes indigènes qui utilisaient des parures auriculaires et labiales en forme de rondelle ("botoque" en portugais). Ils sont connus aussi par les termes de "Aimores", nom donné par les Tupi, autre peuplade indigène, ou par les termes de "Krén" ou "Grén" qu'ils se donnent eux-mêmes. Le territoire originel des Botocudos était la "Mata Atlantica no Baixo Reconcavo Baiano" (littéralement la terre atlantique dans la concavité basse bahienne, de la région de Bahia) ayant été expulsés du litoral par les Tupi. Après le XIXe siècle, ils se sont déplacés vers le sud, atteignant le Rio Doce dans les régions des Minas Gerais et de Espirito Santo.

Au XXe siècle, ils se localisent sur la marge gauche du rio Doce (la rivière Douce)dans la région de Minas Gerais, entre les villes de Resplendor et Conselheiro Pena, où ils sont restés encore aujourd'hui dans une réserve de 4 milles hectares qui a en fait concentré durant ces vingt dernières années les groupes Botocudos de rio Doce : les Pojixá, Nakre-ehé, Miñajirum, Jiporók et Gutkrák.

(texte traduit à partir du site http://www.pegue.com/indio/krenak.htm

}}
  • ÉNIGME 21 : Les Conguisse
Question :

Jean-Marie Déguignet cite des peuples, peuplades ou tribus que nous n'avons pu identifier : Les Conguisse.

Réponse(s) :

???

 
 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
}}

4 Énigmes « Termes et expressions »

  • ÉNIGME 22 : Il surnomme le duc d'Orléans Gamelle Ier et ce même surnom de Gamelle apparaît à la une du journal Le Grelot du 20 mars 1898.
Question :

Jean-Marie Déguignet surnomme le duc d'Orléans Gamelle Ier et ce même surnom de Gamelle apparaît à la une du journal Le Grelot du 20 mars 1898. d'où vient ce surnom ?

Réponse(s) :

Le prince et Duc d'Orléans, emprisonné en 1890, déclare publiquement qu'il « ne demande que la gamelle du soldat ». [...]

 
 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Le prince Philippe est né au Royaume-Uni, les Orléans étant bannis du territoire national par la loi de mai 1848. Mais en 1890, le « duc d'Orléans » atteint l’âge de vingt et un ans, ce qui devrait théoriquement l’obliger à réaliser son service militaire en France, s’il n’était pas exilé. Le directeur du journal le gaulois, et le duc de Luynes, royalistes, imaginent donc de le convaincre de rentrer illégalement en France afin d'y demander officiellement à la République la permission d’effectuer son service. Le jeune homme accepte la proposition. Le 2 février, il se présente au bureau du recrutement, à la mairie du VII arrondissement de Paris, puis au Ministère de la Guerre pour se faire incorporer, mais à chaque fois, il se heurte à un refus. Le soir même, il est arrêté dans la résidence du duc de Luynes. En attendant son jugement, le « duc d'Orléans » est incarcéré à la Conciergerie, où le duc de Luynes lui fait livrer de somptueux repas. Rapidement, la presse républicaine en reproduit les menus et, conscient de l'effet négatif qu'un tel traitement pourrait provoquer, le prince déclare publiquement qu'il « ne demande que la gamelle du soldat ». L'expression connaît immédiatement un grand succès et le prince en retire le surnom populaire de « Prince Gamelle », qui le suivra toute sa vie.
}}

5 Énigmes « Argot militaire »

  • ÉNIGME 23 : "Araignée", "Boule de son", Sergent, Sargent, Chargent, Chergent
Question :

Déguignet utilise certains termes d'argot militaire dont l'origine n'est pas connue. Quel est le sens des termes : "Araignée", "Boule de son", Sergent , Sargent , Chargent, Chergent ? [...]

Réponse(s) :

???

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Déguignet utilise certains termes d'argot militaire dont l'origine n'est pas connue.

Extrait :

« On distinguait alors dans l'armée quatre types de sous-offs : le chargent, le chergent, le sargent et le sergent. Le chargent était celui dont [sic] la "boule de son" et "l'araignée" avaient complètement achevé d'abrutir, le chergent était celui chez qui cette "boule de son" et cette "araignée" étaient en pleine activité de travail, c'était le type le plus dangereux, le sargent était celui chez qui "l'araignée" ne faisait encore que d'entrer, le sergent était le vrai type du sous-officier, portant dignement et bravement ses galons dans le service comme hors de service. Malheureusement, il y en avait peu dans cette catégorie, plus nombreux étaient ceux des deux premières catégories.

[...]

Cependant, nous avions aussi un chef de chambrée, le plus ancien en grade bien entendu. Et celui-là était justement un chergent, c'est-à-dire le type chez lequel "l'araignée" était en pleine activité. »


Quel est le sens des termes : Araignée, Boule de son, Sergent, Sargent, Chargent, Chergent ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
}}

6 Énigmes « Citations »

A- Extraite(s) de la Bible

  • ÉNIGME 24 : Origine d'une citation insérée dans un ensemble de citation extraite des Proverbes.
Question :

Citation : « Celui qui hait dissimule en parlant, mais en dedans de lui il cache la fraude, quand il parlera gracieusement ne le croit pas, car il y a sept abominations dans son cœur. »

Cette citation est insérée dans le texte de J.-M. Déguignet dans un ensemble de citation extraite des Proverbes.

Réponse(s) :

Chapitre 26 des Proverbes, versets 24 et 25. [...]

 
 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Chapitre 26 des Proverbes, versets 24 et 25.

Traduction de Louis Ségond :

  • 24 Par ses lèvres celui qui hait se déguise, Et il met au dedans de lui la tromperie.
  • 25 Lorsqu'il prend une voix douce, ne le crois pas, Car il y a sept abominations dans son coeur.

Traduction d'Ostervald :

  • 24 Celui qui hait, dissimule en parlant; mais au-dedans de lui il cache la fraude.
  • 25 Quand il parlera gracieusement, ne le crois point; car il y a sept abominations dans son coeu
}}


B- Citation(s) attribuée(s)

  • ÉNIGME 25 : Origine d'une citation attribuée à Juvénal
Question :

Extraits : « Juvénal, et après lui Jean-Jacques Rousseau, disaient qu'ils consacraient leur vie à dire la vérité, vitam impendere vero. »

Cette citation serait attribuée à Juvénal.

Réponse(s) :

Juvénal, Satires, IV, 91 [...]

 
 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|La « vérité » de Jean-Jacques Rousseau (Wikipedia) :

« La différence majeure entre son œuvre et d'autres « vérités » publiées se trouve peut-être dans le parti pris affiché et, chez lui, évident - sa devise vitam impendere vero (empruntée à Juvénal, Satires, IV, 91) ou « consacrer sa vie à la vérité », selon sa propre traduction, en fait foi - de considérer la notion de vérité comme objet de recherche supérieur à toute autre valeur et même à sa propre réputation ou son propre honneur. »

}}
  • ÉNIGME 26 : Origine d'une citation attribuée à Grégoire de Tours
Question :

Extraits : « Grégoire de Tours disait que de son temps, il n'y avait pas d'expressions dans aucune langue vivante ou morte pour qualifier les friponneries et les canailleries que commettait le haut clergé d'alors.»

Cette citation serait attribuée à Grégoire de Tours.

Réponse(s) :

???

 
 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
}}
  • ÉNIGME 27 : Origine de deux citations attribuées à Boileau ?
Question :

Ces vers seraient attribués à Boileau.

Citations :

« Mais je vous retiens trop. C'est assez vous parler,
Déjà plein du bon feu qui pour vous le transporte.
Barbin, impatient, chez moi frappe à la porte
Il vient pour vous chercher, c'est lui, j'entends sa voix.
Adieu mes vers, adieu pour la dernière fois.»

Ces vers seraient attribués à Boileau. [...]

Réponse(s) :

« Épitre à mes vers », Nicolas Boileau. [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Citations :
« Mais je vous retiens trop. C'est assez vous parler,
Déjà plein du bon feu qui pour vous le transporte.
Barbin, impatient, chez moi frappe à la porte
Il vient pour vous chercher, c'est lui, j'entends sa voix.
Adieu mes vers, adieu pour la dernière fois.»

Et plus loin :

« Vous donc qui, brûlant d'une ardeur périlleuse
Couvez du bel esprit la carrière épineuse.
N'allez pas sur des vers en vain vous consumer.
Et prendre pour génie un amour de rimer


Car je ne puis souffrir un esprit de travers
Qui pour rimer des mots puisse faire des vers. »

Ces vers seraient attribués à Boileau.}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|« Épitre à mes vers », Nicolas Boileau

Ni petit, ni trop grand, très peu voluptueux,

Ami de la vertu plutôt que vertueux.

Que si quelqu'un, mes vers, alors vous importune,

Pour savoir mes parents, ma vie et ma fortune ;

Contez-lui, qu'allié d'assez hauts magistrats,

Fils d'un père greffier, né d'aïeux avocats,

Dès le berceau perdant une fort jeune mère,

Réduit seize ans après à pleurer mon vieux père,

J'allai d'un pas hardi, par moi-même guidé,

Et de mon seul génie en marchant secondé,

Studieux amateur, et de Perse, et d'Horace,

Assez près de Regnier m'asseoir sur le Parnasse ;

Que par un coup du sort au grand jour amené,

Et des bords du Permesse à la Cour entraîné,

Je sus, prenant l'essor par des routes nouvelles,

Élever assez haut mes poétiques ailes ;

Que ce roi dont le nom fait trembler tant de rois

Voulut bien que ma main crayonnât ses exploits ;

Que plus d'un grand m'aima jusques à la tendresse ;

Que ma vue à Colbert inspirait l'allégresse ;

Qu'aujourd'hui même encor de deux sens affaibli,

Retiré de la cour, et non mis en oubli ;

Plus d'un héros épris des fruits de mon étude

Vient quelquefois chez moi goûter la solitude.

Mais des heureux regards de mon astre étonnant

Marquez bien cet effet encor plus surprenant,

Qui dans mon souvenir aura toujours sa place :

Que, de tant d'écrivains de l'école d'Ignace,

Étant, comme je suis, ami si déclaré,

Ce docteur toutefois si craint, si révéré,

Qui contre eux de sa plume épuisa l'énergie,

Arnauld le grand Arnauld fit mon apologie.

Sur mon tombeau futur, mes vers, pour l'énoncer,

Courez en lettres d'or de ce pas vous placer.

Allez jusqu'où l'aurore en naissant voit l'Hydaspe,

Chercher, pour l'y graver, le plus précieux jaspe.

Sur tout à mes rivaux sachez bien l'étaler.

Mais, je vous retiens trop. C'est assez vous parler.

Déjà plein du beau feu qui pour vous le transporte,

Barbin impatient chez moi frappe à la porte.

Il vient pour vous chercher. C'est lui : j'entends sa voix.

Adieu, mes vers, adieu pour la dernière fois.

}}
  • ÉNIGME 28 : Origine de deux citations attribuées au Cardinal de Retz ou au Cardinal de Rohan
Question :

Ces citations seraient attribuées au Cardinal de Retz / ou au Cardinal de Rohan.

Citations : « Apicius se tua de désespoir quand il se vit réduit à quarante deux francs [sic] par jour et le cardinal de Rohan disait qu'il était impossible à un honnête homme de vivre convenablement à moins de cinq cent mille francs de rentes. » [...]

Réponse(s) :

???

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Citations :

« Apicius se tua de désespoir quand il se vit réduit à quarante deux francs [sic] par jour et le cardinal de Rohan disait qu'il était impossible à un honnête homme de vivre convenablement à moins de cinq cent mille francs de rentes. »

Et plus loin :

« Le cardinal de Retz disait qu'il était impossible à un honnête homme de vivre honnêtement à moins de 500.000 francs de rentes. »

Ces citations seraient attribuées au Cardinal de Retz / ou au Cardinal de Rohan.}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
}}
  • ÉNIGME 29 : Origine d'une citation attribuée au Marquis de Levis
Question :

Cette citation serait attribuée au Marquis de Levis.

Citation : « La base de la doctrine d'Épictète était : "S'abstenir et souffrir", et c'est dans ce sens que le duc de Levis a dit : "Lorsque la résistance est inutile, la sagesse se soumet, la folie s'agite, la faiblesse se plaint, la bassesse flatte, la fierté supporte et se tait. »

Réponse(s) :

Il s'agit bien d'une des "Maximes et réflexions sur différents sujets de morale et de politique" du Duc de Levis (publiées en 1808).

 
 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Il s'agit précisément du précepte n° VII page 5 des "Maximes et réflexions sur différents sujets de morale et de politique" du Duc de Levis (publiées en 1808).
}}
  • ÉNIGME 30 : Origine d'une citation attribuée à Alfred de Musset ?
Question :

Ces vers seraient attribués à Alfred de Musset.

Citation :

« Comme disait Alfred de Musset :
"Tout est bien, tout est droit sur vos chemins de fer,
Mais on empoisonne, on étouffe dans votre air.
On voudrait qu'elle vienne, cette grande comète
Qui doit mettre en cendre notre vieille planète
Avec ces immondices et toutes ces ruines,
Ces sales bipèdes, ces humaines vermines".  »
Réponse(s) :

Certains vers peuvent être reconnus dans "Rolla", d'A. de Musset [...]

 
 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Certains vers peuvent être reconnus dans "Rolla", d'Alfred de Musset
}}
  • ÉNIGME 31 : Origine de trois citations attribuées à Victor Hugo ?
Question :

Ces vers seraient attribués à Victor Hugo.

Citation :

"Je veux être appelé frère par le tzar Nicolas
Ça, dit Robert Maquière
De sa sinistre voix :
Voyez bien le Saint Père
Portant sa grande croix
Nous sacrer tous ensemble
Dans Napoléon trois.".  » [...]
Réponse(s) :

Plusieurs vers sont oubliés, mais ceux-ci résument, dans "Les châtiments" de Victor Hugo [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Citation :
"Je veux être appelé frère par le tzar Nicolas
Ça, dit Robert Maquière
De sa sinistre voix :
Voyez bien le Saint Père
Portant sa grande croix
Nous sacrer tous ensemble
Dans Napoléon trois.".  »

Victor Hugo avait chanté cela lorsqu'il eut mis la frontière entre lui et l'assassin de Boulogne...

Plus loin :

« Quand les peuples crient "Ave imperatore"
L'écho du genre humain répète "Ave dolor"  »

Et encore plus loin :

« Oh ! vous pouvez rire. Comme disait Hugo,
"Je tiens le fer rouge, le burin, le marteau
Et malgré la fumée de votre peu de gloire,
Vous serez burinés au poteau de l'histoire,
Plus haut et plus lucide que vos sombres menhirs
Sur lesquels les neveux liront vos souvenirs,
Chez lesquels vous serez cloués au pilori
Á côté des coquins qui y sont aujourd'hui.
Riez toujours, coquins, de vos rires ultimes
Car vous serez bientôt jetés dans les abîmes." »

Ces vers seraient attribués à Victor Hugo.}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Plusieurs vers sont oubliés, mais ceux-ci résument, dans "Les châtiments" de Victor Hugo, du livre V ("L'autorité est sacrée"), le chant 1 "Le sacre" (sur l'air de Mabrouck)
}}
  • ÉNIGME 32 : Origine d'une citation attribuée à Béranger.
Question :

Ces vers seraient attribués à Béranger.

Citation :

« Béranger avait raison quand il demandait à ces jésuites que la Révolution avait chassés :
"Hommes noirs, d'où sortez-vous :
Nous sortons de dessous terre,
Moitié renards, moitié loups,
Notre règle [est] un mystère.
Nous sommes fils de Loyola,
Vous savez pourquoi on nous exila [...]
Réponse(s) :

Le texte exact est sur http://www.courcelle-bruno.nom.fr/Anthologie.html

Pierre Jean de Béranger (1780-1857), chansonnier parisien, témoin à 9 ans de la prise de la Bastille, auteur de nombreuses chansons bonapartistes, patriotiques, antiroyalistes, anticléricales. [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Citation :

« Béranger avait raison quand il demandait à ces jésuites que la Révolution avait chassés :

"Hommes noirs, d'où sortez-vous :
Nous sortons de dessous terre,
Moitié renards, moitié loups,
Notre règle [est] un mystère.
Nous sommes fils de Loyola,
Vous savez pourquoi on nous exila
Mais nous rentrons et songez à vous taire
Et que vos enfants suivent nos leçons,
C'est nous qui fessons et qui refessons [sic]
Les jolis petits, les jolis garçons." »

Ces vers seraient attribués à Béranger.}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Source : http://www.courcelle-bruno.nom.fr/Anthologie.html
Les révérends pères
Béranger [1], 1819.


Hommes noirs, d'où sortez-vous?
Nous sortons de dessous terre.
Moitié renards, moitié loups [2]
Notre règle est un mystère.
Nous sommes fils de Loyola [3];
Vous savez pourquoi l'on nous exila.
Nous rentrons; songez à vous taire!
Et que vos enfants suivent nos leçons.
Refrain:
C'est nous qui fessons,
Et qui refessons [4]
Les jolis petits, les jolis garçons.
Un pape nous abolit;
Il mourut dans les coliques.
Un pape nous rétablit;
Nous en ferons des reliques.
Confessons, pour être absolus;
Henri IV est mort [5] , qu'on n'en parle plus.
Vivent les rois bons catholiques,
Pour Ferdinand VII [6] nous nous prononçons.
Et puis nous fessons...
Si tout ne changeait dans peu,
Si l'on croyait la canaille,
Et le monarque de paille.
Nous avons le secret d'en haut.
La Charte de paille [7] est ce qu'il nous faut.
C'est litière pour la prêtraille;
Elle aura la dîme, et nous les moissons.
Et puis nous fessons...
Du fond d'un certain palais
Nous dirigeons nos attaques.
Les moines sont nos valets :
On a refait leurs casaques.
Les missionnaires sont tous
Commis voyageurs trafiquant pour nous.
Les capucins sont nos cosaques.
A prendre Paris nous les exerçons.
Et puis nous fessons...
Enfin reconnaissez-nous
Aux âmes déjà séduites.
Escobar va sous nos coups
Voir nos écoles détruites.
Au pape rendez tous ses droits;
Léguez-nous vos biens, et portez nos croix.
Nous sommes, nous sommes Jésuites;
Français, tremblez tous: nous vous bénissons.
Et puis nous fessons...


Notes:

  1. Pierre Jean de Béranger (1780-1857), chansonnier parisien, témoin à 9 ans de la prise de la Bastille, auteur de nombreuses chansons bonapartistes, patriotiques, antiroyalistes, anticléricales. [Ref.↑]
  2. Les renards et les loups désignent les jésuites dans le folklore anticlérical. R. Rémond, Histoire de l'anticléricalisme, 1985. [Ref.↑]
  3. "Saint" Ignace de Loyola (1491-1556) est le fondateur de l'ordre des jésuites, supprimé en 1773, puis rétabli en 1814. [Ref.↑]
  4. Les punitions corporelles étaient de tradition dans les écoles des jésuites. [Ref.↑]
  5. Les jésuites sont soupçonnés d'avoir armé Ravaillac contre Henri IV et empoisonné les papes Clément XIII et Clément XIV (Clément XIII devait annoncer la dissolution de la Compagnie de Jésus le 3.2.1769; la veille, il est trouvé mort empoisonné; son successeur Clément XIV décide cette dissolution en 1773; malgré toutes sortes de précautions, il meurt empoisonné en 1774 au terme d'une agonie de 3 mois; d'après L. Taxil, Calotte et Calotins, Paris,1880) [Ref.↑]
  6. Ferdinand VII est roi d'Espagne (bigot) de 1808 à 1833. [Ref.↑]
  7. La Charte de 1814 est la "Constitution" du pouvoir monarchiste de la Restauration. [Ref.↑]
}}

C- Poèmes non identifiés

  • ÉNIGME 33 : Origine du poème commençant "Frappe, encore Jupiter ..."
Question :

Poème non identifié.

Citation (page 662) :

« Frappe, encore Jupiter, accable et mutile
L'innocent que tu sais impuissant.
Écraser n'est pas vaincre et ta rage inutile
S'éteindra dans mon sang. »
Réponse(s) :

Louise-Victorine Ackermann - Prométhée (Poésies philosophiques) [...]

 
 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Louise-Victorine Ackermann - Prométhée (Poésies philosophiques)

Frappe encor, Jupiter, accable-moi, mutile L’ennemi terrassé que tu sais impuissant ! Écraser n’est pas vaincre, et ta foudre inutile S’éteindra dans mon sang,

}}
  • ÉNIGME 34 : Origine du poème commençant "Oui, l'honneur, Valancour, ..."
Question :

Poème non identifié.

Citation :

«  Oui, l'honneur, Valancour, est chéri dans le monde,
Chacun, pour l'exalter, en paroles abonde.
A s'en voir revêtu, chacun met son bonheur [...]
Réponse(s) :

Il s'agit d'un arrangement de la XIème satire de N. Boileau, dite "sur l'Honneur". [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Citation (page 662) :
«  Oui, l'honneur, Valancour, est chéri dans le monde,
Chacun, pour l'exalter, en paroles abonde.
A s'en voir revêtu, chacun met son bonheur
Et tout crie ici-bas : l'honneur ! Vive l'honneur !
Entendant discourir sur les bancs des galères
Ce forçat abhorré même de ses confrères.
Il plaint, par un arrêt injustement donné,
L'honneur en sa personne à ramer condamné.
Honneur, mal abstrait, dont le sens élastique se prête
A désigner le résultat de faux jugements. »

Poème non identifié.}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Il s'agit d'un arrangement de la XIème satire de N. Boileau, dite "sur l'Honneur".

Elle est dédiée à "Monsieur de Valincour, Secrétaire Général de la Marine et des Commandements de Monseigneur le Comte de Toulouse". Les premiers vers sont:


Oui, l’honneur, Valincour, est chéri dans le monde : Chacun, pour l’exalter en paroles abonde ; A s’en voir revêtu chacun met son bonheur ; Et tout crie ici-bas : L’honneur ! vive l’honneur ! Entendons discourir, sur les bancs des galères, Ce forçat abhorré, même de ses confrères ; Il plaint, par un arrêt injustement donné, L’honneur en sa personne à ramer condamné

}}
  • ÉNIGME 40 : Origine du poème commençant "Oui, l'honneur, Valancour, ..."
Question :

Poème non identifié (page 563 de l'Intégrale).

Citation :

Tous les êtres forment une chaîne éternelle
Se passent inconscients le flambeau de l'amour
Chacun rapidement prend la touche immortelle
Et la rend à son tour [...]
Réponse(s) :

Il s'agit du poème "L'Amour et la Mort" de de Louise-Victorine Ackermann

Article GrandTerrier : « Le poème "L'Amour et la Mort" de Louise-Victorine Ackermann » [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Poème non identifié (page 563 de l'Intégrale).

Citation :

Tous les êtres forment une chaîne éternelle
Se passent inconscients le flambeau de l'amour
Chacun rapidement prend la touche immortelle
Et la rend à son tour
Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime
Il aura sillonné votre vie un moment
En tombant vous pourrez emporter dans l'abîme
Son éblouissement.}}
 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
}}

D- Citations latines

  • ÉNIGME 35 : Plusieurs citations latines de Jean-Marie Déguignet nous ont posé problème
Question :

Plusieurs citations latines de Jean-Marie Déguignet nous ont posé problème parce qu'elles contiennent des termes qui n'existent pas en latin.

Abjectus praejeditalores, et mollis plebs : Abjecte (ou objectus) [le terme praejeditalor n'existe pas en latin], et peuple mou.
Voluptas ventris et aleam similis occis : Volupté du ventre et autres semblables [occis n'est pas un mot latin]
Leus vobis enimicos mei : [Leus terme qui n'existe pas en latin] vous mes ennemis.
In untar Iesu nazarethum rex judaes : Dans [untar terme inconnu en latin] Jésus de Nazareth, roi des Juifs.
Réponse(s) :

???

 
 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
}}

7 Énigmes « Autres, divers »

  • ÉNIGME 36 : La compagnie d'assurance La Nationale
Question :

La compagnie d'assurance La Nationale : Où peut-on trouver des information à son sujet ?

Extrait : « Un matin, j'allai donc au bureau de l'agent lui demander quelques explications sur les façons d'opérer. [...]

Réponse(s) :

La plus ancienne compagnie française d'assurances sur la vie : "La Nationale". C'est en 1819, la même année que la création du Phénix, compagnie d'assurances incendie, que des financiers créèrent "La Nationale" [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|La compagnie d'assurance La Nationale :

Extrait :

« Un matin, j'allai donc au bureau de l'agent lui demander quelques explications sur les façons d'opérer. Après m'avoir donné les explications nécessaires, il me donna un paquet d'imprimés et de cartes de la compagnie, sur lesquelles il y avait des millions et des milliards, marqués sans doute pour donner confiance aux assurés.

[...]

L'homme me demanda quelle compagnie que je représentais, je lui montrai la carte de la compagnie La Nationale.

"Elle est riche la compagnie, dit-il, quand [il] eut pu péniblement déchiffrer les millions et les milliards marqués sur ces cartes. Mais cette compagnie existe au moins ?

- Oui, certainement, répondis-je, depuis plus de cinquante ans, elle [est] connue dans le monde entier." »

Où peut-on trouver des information à son sujet ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|La plus ancienne compagnie française d'assurances sur la vie : "La Nationale"
C'est en 1819, la même année que la création du Phénix, compagnie d'assurances incendie, que des financiers créérent "La Nationale" avec un fonds de garantie réalisé en immeubles, rentes sur l'Etat, et valeurs diverses. Nous trouvons parmi les membres du conseil d'administration quelques années plus tard : le comte de la Panouse, le comte Frédéric Pillet-Will, dont la banque avait été fondée sous le premier empire (dont nous avons raconté les frasques dans une notice consacrée à Léontine Massin) le baron Rodolphe Hottiguer, régent de la banque de France (qui eut pour maîtresse Hortense SCneider) l'agent de change Edmond-Alexandre Archdéacon, Demachy, de la maison F.A. Seillière, banquier et le baron Gustave de Rothschild. La Compagnie propose: "Des Assurances en cas de décès pour la vie entière" (?) "Des assurances mixtes"garantissant moyennant une prime annuelle, un capital déterminé, payable aux héritiers de l'assuré ou à l'assuré lui-même, s'il vit après un nombre d'années convenu à l'avance. "Les assurés ont droit à une participation de 50 pour 100 dans les bénéfices produits par ces deux natures d'assurances" Les principaux immeubles se trouventent aux n° 15, 17, 19, 21, 23 boulevard Montmartre, boulevard du Temple, à l'Hôtel du Jardin Turc, les hôtels de la Compagnie, 85, 87, et 89 rue de Richelieu, l'hôtel Richelieu au 79 de la même rue et 1 rue Ménars, et une propriété au 2 rue d'Amboise.

Source : http://www.paperblog.fr/1682424/la-plus-ancienne-compagnie-francaise-d-assurances-sur-la-vie-la-nationale/

}}
  • ÉNIGME 37 : Le journal de Lorient de l'annonce pour une bonne ?
Question :

Le journal de Lorient où il passa son annonce pour une bonne :

Extrait : « En ce temps-là, je lisais souvent un journal de Lorient qu'un ami me prêtait. [...]

Réponse(s) :

Il s'agit très probablement du Petit Lorientais qui offre ce service d'annonces gratuites. [...]

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Le journal de Lorient où il passa son annonce pour une bonne :

Extrait :

« En ce temps-là, je lisais souvent un journal de Lorient qu'un ami me prêtait. Ce journal, qui s'intéressait aux ouvriers et ouvrières, accordait gratuitement ses colonnes pour les demandes d'emploi. Un jour, l'idée me vint de demander par lui une bonne ou factrice pour gérer un bureau de tabac de campagne, de concert avec un veuf. Trois jours après, je recevais une quarantaine de lettres de toutes les parties de la Bretagne, depuis Rennes jusqu'à Brest. »

De quel journal s'agit-il ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
Il s'agit très probablement du Petit Lorientais qui offre ce service d'annonces gratuites : « Nous prévenons la classe ouvrière du port et de la ville que toutes annonces ou réclames à son profit, soit comme revendication, soit comme demande d'emploi, etc. seront insérées gratuitement par le Petit Lorientais ».

Les numéros consultables en ligne de début 1887 jusqu'à début janvier 1888 ne contiennent pas l'annonce de Déguignet, mais sans doute fut-elle publiées dans les mois suivants de 1888.

}}
  • ÉNIGME 38 : Le curé qui a été publié en feuilleton dans La Libre Parole
Question :

Déguignet se réfère plusieurs fois au testament d'un curé qui a été publié en feuilleton dans La Libre Parole. Nous avions identifier ce personnage avec Jean Meslier, curé d'un village champenois, mais plus tard J.-M. Déguignet situe ce texte en Gascogne.

Qui était donc ce curé ? Quel est le titre de ses mémoires ? [...]

Réponse(s) :

???

{{#tag:spoiler |text="[ Voir la question complète ]"|Déguignet se réfère plusieurs fois au testament d'un curé qui a été publié en feuilleton dans La Libre Parole. Nous avions identifier ce personnage avec Jean Meslier, curé d'un village champenois, mais plus tard J.-M. Déguignet situe ce texte en Gascogne.

Extrait (page 468 de l'Intégrale) : « En commençant ce 15e cahier qui sera peut-être le dernier de l'histoire de ma vie, je me souviens d'avoir lu dans un journal, il y a quelques temps, qu'un certain curé de campagne s'était amusé à écrire l'histoire de sa vie. Je n'ai lu de cette histoire que quelques fragments, donnés par le journal La Libre Parole, le confrère du Petit Journal et consorts.  »

Extrait (page 811 de l'Intégrale) : « J'ai parlé quelque part, dans ces mémoires, d'un curé de la Gascogne qui se plaisait de ne pouvoir vivre au milieu des paysans abrutis dont il était entouré. Cependant, celui-là avait son presbytère et son jardin entouré de murs, où il pouvait reposer en paix, loin de ces paysans abrutis. Qu'aurait-il dit et qu'aurait-il fait, s'il eût été obligé de fréquenter jour et nuits ces abrutis, de travailler avec eux, de manger et de loger avec eux ? »

Qui était donc ce curé ? Quel est le titre de ses mémoires ?}}

 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|
}}
  • ÉNIGME 39 : La fonction d'un officier du gobelet
Question :

Déguignet parle du père de sa propriétaire à Toulven comme ayant été « officier du gobelet » du roi (page 686).

Qu'était la fonction d'un officier du gobelet ?

Réponse(s) :

Le gobelet se dit du lieu où l'on fournit le pain, le vin et le fruit pour la bouche du roi. Il signifie aussi, collectivement, les officiers qui servent au gobelet. Les officiers du gobelet font le premier essai pour le roi. [...]

 
 
{{#tag:spoiler |text="[ Voir suite ou compléter la réponse ]"|Extrait du dictionnaire de l'Académie :

GOBELET s. m. Vase à boire, rond, sans anse, et ordinairement sans pied, moins large et plus haut qu'une tasse. Gobelet d'or, d'argent, etc.

Il se dit absolument, chez le Roi, du lieu où l'on fournit le pain, le vin et le fruit pour la bouche du roi. Il signifie aussi, collectivement, Les officiers qui servent au gobelet. Le gobelet a reçu ordre de faire telle chose. Chef de gobelet ou du gobelet. Officier du gobelet. Les officiers du gobelet font le premier essai pour le roi.

}}